Meillers – église Saint-Julien

Epoque :  XII°- Protection : MH (1946)
Propriétaire : Commune de Meillers
Visite :
Dates et horaires : Horaire d’accueil : de 9h à 20h (17h en hiver)
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Site internet :

Eglise de Meillers - le tympan (www.flickr.com)
Eglise de Meillers - sur la façade ouest, à hauteur de front, une étoile à 8 branches. (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Meillers - L'âne musicien (vialucispress.files.wordpress.com)
Eglise de Meillers - Un acrobate, à l'extérieur, nous montre le retournement de l'initié. (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Meillers - La nef. (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Meillers - Notre Dame de Meillers. (lieuxsacres.canalblog.com)

Situation

Meillers se situe à 21 km à l’ouest de Moulins

Histoire

Cette église a été édifiée entre 1180 et 1248. elle était située sur la châtellenie de Bourbon et dépendait de l’évêché de Bourges. Elle a été placée sous le vocable de Saint Julien et dépendait du prieuré de bénédictines de l’abbaye de Saint-Menoux.
C’est un édifice roman dont l’abside est en hémicycle, le chœur de deux travées et la nef de trois travées. Les bas côtés furent édifiés lors d’une seconde campagne à l’époque romane. Les deux chapelles accolées à la façade sud ont été rajoutées au XIXème siècle, et la chapelle nord au XVème.
Le portail de l’église est célèbre pour la décoration des chapiteaux qui couronnent les colonnes de part et d’autre de l’entrée. Ils sont ornés d’animaux musiciens : un lion jouant de la vielle et un âne jouant de la harpe, inspirés par le fabuliste antique Phèdre.
Le tympan du portail présente en son centre un Christ bénissant, entouré d’une mandorle soutenue par deux anges et abrité d’un dais en forme d’arc de mitre recouvert d’imbrications. De chaque côté, sous les arcades en plein cintre, sont sculptés cinq apôtres. Il manque Judas et Thomas, les deux plus importants dans la tradition ésotérique du christianisme à mon sens (celui que Jésus aimait et son frère jumeau). Ce tympan me fait penser à celui de l’église de Thuret. Ces deux églises présentent de fortes similitudes à mon sens.
Le réseau Hartmann a été démultiplié devant les piliers de chaque côté de l’église. Sur la façade ouest, à hauteur de front, une étoile à 8 branches présente un trou en son centre. C’est ici, à mon avis, que débute la visite… Devant le porche, un carré magique. Un cavalier à tête de coq puis ce même cavalier sans sa monture qui cherche à maitriser un animal à tête de coq, pattes de taureau, ailes d’aigle…
Un acrobate, à l’extérieur, nous montre le retournement de l’initié.
Le clocher de plan barlong (plus long d’un côté) qui domine la travée orientale de la nef, présente deux étages percés de baies en plein cintre séparées par des colonnettes jumelles. De petits modillons (petites pièces en saillie) supportent l’assise de la courte flèche de pierre octogone dont les plans, correspondant aux angles du clocher, se raccordent avec lui par des talus triangulaires.
La nef se comporte de trois travées dont le berceau est plus haut que la voûte du chœur. les bas-côtés ont été achevés à une période plus tardive.
Au revers de la façade, les chapiteaux des deux grosses colonnes engagées se font remarquer par les entrelacs qui les décorent.
A l’est et à l’ouest, la voûte s’appuie sur deux arcs qui correspondent à des consoles ornées de masques.
Plusieurs figures sont situées sous les piliers du clocher dont le symbolisme parait bien mystérieux. Il faut à mon avis les voir dans leur ensemble pour trouver la clé de l’énigme.

Le chœur, voûté en berceau plein cintre et en cul de four, a été restauré. Deux piliers datent du Xème siècle.
Dans le bas-côté sud, une vierge en pierre sculptée en 1687. Mais le trésor ne se trouve pas encore là.

La vierge de Meillers
On arrive à la chapelle nord par un étroit passage au dessus duquel on remarque l’écusson d’une famille de Meillers. ( symbolique druidique évidente, avec Cernunnos, le chêne et l’étoile).
Là se trouve Notre-Dame de Meillers, vierge noire bourbonnaise et l’une des plus anciennes, faite dans la tradition auvergnate.
Elle est en bois marouflé, et porte encore des traces de polychromie. Taillée dans du noyer, elle mesure 0,87 mètres de haut. Seule la vierge est d’époque, ses mains, le siège et l’enfant ont été rapportés.
Elle est magnifique, et malgré ses restaurations, marche encore à merveille.

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Hérisson – église de Chateloy

Epoque :  XII°- Protection : MH (1909)
Propriétaire : commune d’Hérisson
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Chateloy (p2.storage.canalblog.com)
Chateloy - Peintures murales (photos-eglises.fr)
Chateloy (mw2.google.com)

Situation

Hérisson se situe à 23 km au nord de Montluçon

L’église de Chateloy se situe à 4 km au nord-ouest d’Hérisson

Histoire

Cette église du XIIème siècle, construite sur un promontoire dominant l’Aumance, est pourvue de larges contreforts. Les chapiteaux sont ornés de feuillages, d’oiseaux ou d’écailles. Les peintures murales de l’abside datent du XIIIème siècle et ont fait l’objet de réparations au XVème. L’église présente des modillons, des sculptures et une porte à pinacle. La porte principale est en bois sculpté du XVIème siècle.

Occupé depuis la préhistoire, le site de Châteloy a été lieu de culte druidique, avant l’implantation de la cité gallo-romaine de Cordes. Si le nom de Châteloy remonte à l’appellation latine “Castellum Oculi”, à traduire par ‘Castel sur l’Oeil”, il convient de préciser que ce n’est plus l’Oeil, mais l’Aumance qui coule maintenant à ses pieds. Le changement de dénomination provient d’une erreur du cartographe Cassini.

Déjà éprouvée par la grande invasion de 257, la ville de Cordes fut détruite par les Wisigoths en 475. Délaissée quelque temps, la localité subsiste au moyen-âge et reprend de l’importance comme paroisse chrétienne d’abord et comme siège d’un prieuré par la suite.

L’actuelle église romane a été précédée au début de notre ère par un temple païen, auquel ont succédé une église primitive, où saint Principin a accompli un miracle, et une chapelle carolingienne. Dédiée à Saint-Pierre, elle a été construite au XIIème siècle. Elle fut consacrée en 1170, comme en témoigne une date gravée dans le choeur. A l’origine église d’un Prieuré, elle dépendait de l’Abbaye Royale de Saint-Cyran en Brenne, diocèse de Bourges. Rattachée au XIIIème siècle au chapitre collégial de Hérisson, elle resta l’église paroissiale de cette ville jusqu’en 1725, époque où, pour des raisons de commodité, fut élevée à Hérisson même l’ancienne église Notre-Dame, détruite lors de la construction de l’église paroissiale actuelle .

Vendue à la Révolution comme Bien National , l’église fut acquise par Jean Gilberton le 26 Germinal, an 7. Son fils en fit don à la commune de Hérisson , le 23 novembre 1852. Le 22 janvier 1909, elle fut classée Monument Historique.

Les parties les plus anciennes de l’édifice sont à rechercher dans le mur ouest qui clôt la nef : certains fragments du parement de pierre proviennent probablement d’une chapelle pré-romane. Cependant, l’essentiel de la construction s’est effectué, en deux campagnes, au XIIème siècle. La chapelle des Villelume et les arcs-boutants appartiennent au style gothique tardif et furent édifiés au XVIème siècle. La flèche du clocher dans sa forme actuelle date du XIXème siècle.

Avant d’emprunter le couloir conduisant vers l’église, on passe à côté d’un couvercle de sarcophage, orné d’une longue croix, taillée en bas-relief.

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Les environs

Hérisson – La forteresse à 4 km au sud-est

Vallon en Sully – Château de Peufeilhoux à 12 km au nord-ouest

Le Brethon – Le Prieuré de la Bouteille à 10 km au nord

Charroux – église Saint-Jean-Baptiste

Epoque :  XII°- Protection : MH (1912)
Propriétaire : Commune de Charroux
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Charroux (3.bp.blogspot.com)
Charroux
Charroux (www.communes.com)

Situation

Charroux se situe à 33 km au nord-ouest de Vichy

Histoire

L’église Saint-Jean-Baptiste date du XII ème siècle et faisait partie autrefois des fortifications de la ville. Elle a la particularité de posséder un clocher tronqué qui reste le mystère de Charroux. Rénové par les artisans de la région, le monument a conservé sa fascinante flèche pyramidale dénaturée. Derrière son porche tréflé, se déploient un chevet du XII ème siècle, une remarquable nef gothique voûtée en berceau et d’intéressants chapiteaux à écailles et motifs végétaux autour de la croisée du transept. La grotte de Lourdes en calcaire du plateau de Peyrou vaut elle aussi le coup d’œil.

Carrefour de voies romaines comme l’indique son nom d’origine, Quadrivium, Charroux fut une place forte et franche à l’époque des ducs de Bourbon. L’essor de Charroux est lié à sa charte de franchise obtenue en 1245. Florissante à la Renaissance grâce aux activités de tannerie et de viticulture, la cité fortifiée attire alors des marchands, des notaires, des médecins et des membres du clergé. Incendiée en 1568 et en 1576 lors des guerres de Religion, Charroux a conservé son église Saint-Jean-Baptiste, au clocher à la flèche tronquée. Adoptant le plan d’une bastide, le village s’organise de façon circulaire autour de sa place. De cette « Cour des Dames », les ruelles passent devant la maison du prince de Condé et vont mourir aux portes des remparts comme celle d’Occident, qui reçut l’horloge de la ville au xvie siècle.

(source :”www.allier-hotels-restaurants.com”)

Les environs

Chantelle – Abbaye-château à 7 km au nord

Bellenaves – château à 7,7 km à l’ouest

Saint-Bonnet de Rochefort – château de Rochefort à 6 km au sud-ouest

Montcombroux Vieux-Bourg – église Saint-Jean-Baptiste

Epoque :  XII° – Protection : MH (1983)
Propriétaire : Diocèse de Moulins

Eglise Saint-Jen-Baptiste-Moncombroux Vieux Bourg (www.malone03allierbourbonnais.com)
Eglise Saint-Jean-Baptiste Montcombroux Vieux Bourg (photos-eglises.fr)
Eglise Saint-Jen-Baptiste-Moncombroux Vieux Bourg (www.malone03allierbourbonnais.com)
Eglise Saint-Jen-Baptiste-Moncombroux Vieux Bourg (www.jacquet.fr/edifices)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)

Situation

Montcombroux Vieux-Bourg se situe à 44 km au sud-est de Moulins et à 43 km au nord-est de Vichy.

Histoire

La vie moderne a créé au bord des grandes routes les motels et les restauroutes, a multiplié, dans les centres touristiques, des chapelles. On ne compte plus les N.D. des flots, des neiges, de la route, etc…
Mais ici, dans son écrin de verdure, loin du tumulte de la civilisation moderne, l’Eglise de Montcombroux Vieux-Bourg a su préserver son intégralité originelle, dans l’attente paisible d’un au-delà qui doit venir.
L’Eglise et la paroisse sont placées sous le vocable de Saint Jean-Baptiste.
On atteste la présence d’une église dédiée à la Vierge Sainte-Marie dans un document où il est fait mention du don en l’an 966, par Bertrand, vicomte d’auvergne, au prieuré de Paray-le-Monial.
Ce chef de la paroisse de Montcombroux, ainsi que la motte qui le portait relevait directement de la chastellenie de Chaveroche (Nicolas de Nicolay : Description générale de Bourbonnais en 1569).

Reconstruite au 12e siècle, cet édifice de style roman est composé d’une nef unique de deux travées, d’une courte travée de choeur, voûtée en berceau plein cintre avec doubleau sur pilastre à impostes, et d’une abside voûtée en cul-de-four.
Les murs latéraux de la nef sont renforcés chacun de deux arcades aveugles entre lesquelles s’élève le pilastre couronné d’une imposte destinèe au doubleau.
L’Eglise porte témoignage, par son portail occidental, de l’existence d’un sanctuaire antérieur à l’époque pré-romane.

Le tympan porte un décor à entrelacs, altéré à une époque ultérieure par l’incrustation d’une pierre armoriée. Le chapiteau de droite montre un décor de pommes de pin ou de grappes de raisin très stylisées. Les entrelacs ainsi que le tracé en fer à cheval de l’archivolte peuvent laisser supposer que ce portail remonte à l’époque carolingienne.
La porte principale s’ouvre dans un avant-corps, sous deux voussures reçues par des colonnes.
Le campanile de Montcombroux, dont il reste la colonne centrale a été remplacé au 17e siècle, par un clocher carré qui domine le choeur , il est percé sur sa face orientale par deux baies jumelles et d’une seule baie sur les autres faces. La cloche fondue en 1848, s’appelle Anne-Gabrielle, elle a été offerte par Anne Gabrielle Meilheurat des Prureaux.
L’intérieur de l’église porte un décor peint néo-roman. Elle contient une statue en bois de la Sainte Vierge du XIII° siècle.

Cette église de Montcombroux est encore l’une des rares de la région a conserver son authenticité et est encore entourée de son cimetière.
Les notables reposent dans l’église près du choeur, les seigneurs de Roudon et de Montcombroux de chaque côté. De puissantes communautés familiales tel que les Croisier et Meilheurat sont enterrés à proximité.
En 1860, existait encore, au-dessus de l’ancien banc jadis réservé aux seigneurs de Roudon, un fragment de vitrail armorié, fascé d’argent et d’azur à trois roses d’argent rangées en chef (peut-être les armes des la Rouzière, seigneurs de Roudon ?).
Par ailleurs, lors d’une réparation du choeur de l’église du Vieux-Bourg, il a été trouvé une pierre sculptée du XVIe siècle et qui porte un écu à trois masses d’armes rangées deux et une. Nous ne savons pas non plus à qui attribuer ces armoieries.
Vendue le 9 Germinal An VII pour 2000 Francs à Pierre Meilheurat des Prureaux, l’église restera dans la famille jusqu’à la deuxième moitié du XX° siècle; elle enfera don par la suite à l’évêché de Moulins.
L’édifice à fait l’objet d’importantes réparations en 1993, et est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Malheureusement, le poids des ans se fait de plus en plus sentir. Malgré la réfection du toit de la nef et du clocher, les voûtes se fendent, l’humidité et les moisissures attaquent les murs et les crépis. Il est grand temps d’entreprendre une sérieuse restauration

(source :”www.detours-en-bourbonnais.com”)

Reugny – Prieuré Notre Dame

Epoque : XV° – Protection : ISMH (1989)
Propriétaire : Commune de Reugny
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Reugny (Wikipédia)
Reugny (Wikipédia)
Reugny (veaugues.over-blog.com)
Reugny (veaugues.over-blog.com)

Actualités : De vieilles pierres chargées de souvenirs (La Montagne 18 juillet 2009)

Reugny - Le Prieuré (La montagne 18 juillet 2009)

Actualités : Le trésor de Reugny s'embellit (La Semaine de l'Allier 24 mars 2016)

Reugny - Le Prieuré (La Semaine de l'Allier 24 mars 2016)

Actualités : Restauration du Prieuré - d'importants travaux vont le faire revivre en 2021 (La Semaine de l'Allier 18 juin 2020)

Reugny - Le Prieuré (La Semaine de l'Allier 18 juin 2020)

Situation

Reugny est situé à 14,2 km au nord de Montluçon

Le Prieuré est situé au sud de Reugny

Histoire

Les automobiliste qui empruntent l’axe Saint-Amand-Montrond/Montluçon ne peuvent pas ne pas remarquer le curieux ensemble prieural de Reugny, à une quinzaine de kilomètres au nord de Montluçon, juste au bord de la route. Facile d’accès, bien entretenu, les vestiges du prieuré de Reugny méritent l’attention des amateurs de patrimoine médiéval.

On remarque tout d’abord sur place l’ancienne chapelle du prieuré, de forme trapue, peu ornementée, d’un modèle similaire à l’église d’Audes ou à l’ancienne abbatiale cistercienne de Bussière. Éventrée au Nord pour laisser passer des charrettes au moment où les bâtiments abritaient une exploitation agricole, il ne demeure à l’intérieur comme seul matériel liturgique qu’un petit autel de pierre.

Plus insolite, et plus récent se dresse le logis fortifié du prieur, sorte de donjon miniature entouré par les restes d’un rempart renforcé par des tours équipées de meurtrières destinées à l’emploi d’armes à feu. Le tout semble dater de la fin du Moyen-âge. L’hôtel du prieur ne montre pas de traces de dispositif défensif particulier, mais l’aspect massif du bâtiment laisse peu de doutes sur sa vocation à la fois résidentielle et militaire. L’ensemble, curieusement, ressemble au donjon d’Huriel, plus ancien et surtout beaucoup plus grand, qui a certainement inspiré les choix architecturaux des moines de Reugny.

Un bâtiment à vocation agricole et une cave voûtée sont de facture plus moderne.

Le grand vide documentaire qui affecte toute la région jusqu’au retour des moines de Saint-Denis-en-France dans leur terre de la Chapelaude vers 1060 ne permet pas de reconstituer l’histoire ancienne du prieuré de Reugny. Celui ci est clairement cité par un acte du cartulaire de la Chapelaude, daté des années 1135, mais son prieur n’est jamais appelé comme témoin dans les actes refondateurs de la Chapelaude. Ceci n’est pas une preuve de l’absence de cet établissement dans le paysage religieux régional avant 1100, mais n’aide pas à préciser la date de sa fondation.

Il est pourtant permis d’ébaucher quelques hypothèses sur les origines du prieuré de Reugny. Dépendant de l’abbaye bénédictine de Saint-Cyran, dans la Brenne, à près de 140 kilomètres de distance, Reugny n’est pas la seule possession de la vieille abbaye berrichonne. Vitray, Saint-Caprais, Givarlais et Chateloy, près d’Hérisson constituent avec Reugny un ensemble géographiquement homogène, relevant du temporel de Saint-Cyran. Cette abbaye, fondée à l’époque mérovingienne, peut avoir possédé des terres dans la vallée du Cher depuis une très haute époque, de la même manière que le fit l’abbaye de Saint-Denis. Il est possible, qu’à défaut d’une origine commune, les deux monastères bénédictins aient profité, à l’époque mérovingienne ou carolingienne, de la générosité d’un bienfaiteur commun qui se serait séparé au profit de moines de différentes origines d’un immense domaine, séparé en plusieurs lots, dans la périphérie de Montluçon.

Notons que, longtemps en ruine, les vestiges médiévaux de Reugny ont été mis hors d’eau il y a une vingtaine d’années et que, même s’ils mériteraient une restauration plus complète, leur état est stabilisé et permet leur visite en toute sécurité.

(source : “berry.medieval.over-blog.com”)

Les environs

Audes – Musée du canal de Berry à 4,7 km à l’est

Nassigny – Le château à 4,6 km au nord

Audes – Le château de la Crête à 5,3 km à l’ouest

Besson – église Saint-Martin

Epoque : XII° – Protection : MH (1933)
Propriétaire : Commune de Besson
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone : 04 70 42 81 74
Courriel : besson.mairie@orange.fr
Site internet : www.besson.fr

Eglise de Besson (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Besson (maj-photoseglises.blogspot.it)
Eglise de Besson (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Besson - Portail latéral (lieuxsacres.canalblog.com)
Besson - église-Saint-Martin-statues restaurées (Semaine de l'Allier 17 novembre 2022)

Situation

Besson est situé à 14 km au sud-est de Moulins

Histoire

L’église de Besson est une église romane du XIIe siècle. Elle comprend une nef centrale de quatre travées encadrée de bas-côtés, un transept non saillant sur lequel ont été construites des absidioles de part et d’autre de l’abside en hémicycle fermant le choeur. Le choeur et le transept sont les parties les plus anciennes pouvant remonter au XIe siècle. La voûte de la croisée du transept portant le clocher a été refaite au XVIIe siècle à la suite de sa chute. L’église possède des chapiteaux romans, des statues classées du XVe siècle de saint Sébastien et du XVIIe siècle de saint Rocle, des vitraux du XIXe siècle. L’église dépendait du prieuré clunisien de Souvigny, mais un acte de 1077 de l’évêque de Clermont, Durand, au prieur de Saint-Pourçain-sur-Sioule place l’église dans les possessions de l’abbaye Saint-Philibert de Tournus. Vendue à la Révolution comme bien national, l’église est rachetée par le marquis de Tilly, propriétaire du château de Bostz. Elle appartient ensuite à la famille de Bourbon-Busset qui propose de la donner à la commune en 1824. Le don est accepté en 1831, la famille de Bourbon-Busset se réservant la jouissance de la chapelle Saint-Louis (elle appartient aujourd’hui aux Bourbon-Parme).

Les environs

Besson – Le château du Vieux Bostz à 2 km au sud-ouest

Besson – Le château de Fourchaud à 2 km au sud

Souvigny – La Prieurale à 10 km au nord

Châtel-Montagne – église Notre Dame

Epoque :  XII°- Protection : MH (1840)
Propriétaire : Commune de Châtel-Montagne
Visite : Oui
Dates et horaires : Visite libre Selon la saison : entre 8h et 17h ou 9h et 19h, sauf pendant le déroulement des offices religieux ou des concerts Audio guide disponibles à la maison du patrimoine. Visite guidée Prendre rdv suffisamment à l’avance à la maison du patrimoine (04 70 59 37 89) ou auprès de Serge Seliverstoff (04 70 59 73 27)
Adresse : La Maison du Patrimoine Place Alphonse Corre 03250 – Châtel-Montagne
Téléphone : 04 70 59 37 89
Courriel : serge@seliverstoff.fr
Site internet : chatel-montagne.fr

Châtel-Montagne (lieuxsacres.canalblog.com)
Châtel-Montagne (lieuxsacres.canalblog.com)
Châtel-Montagne (lieuxsacres.canalblog.com)
Châtel-Montagne (photos.tourisme-en-france.com)
Châtel-Montagne (lieuxsacres.canalblog.com)
Châtel-Montagne (mapio.net)

Situation

Châtel-Montagne est situé à 25 km à l’ouest de Vichy

L’église Notre Dame est située à l’extrémité nord du bourg

Histoire

Avant l’an 1080, une église – déjà dédiée à la Vierge Marie – appartenant au seigneur de Châtel, et dépendant du diocèse de Clermont, existait à Châtel-Montagne. En 1080/1082 – Le seigneur Dalmas et son épouse Étiennette donnent aux moines de Cluny tous les biens qu’ils possèdent à Châtel-Montagne, dont l’église Notre-Dame. 1095 – Le pape Urbain Il authentifie cette donation. 1095 à 1210 – Construction de l’église actuelle par agrandissement de l’église primitive, 1294, 1310 et 1353 – Le “registre des visites” constate la présence régulière d’un prieur et de quatre moines. 1462 – L’église devient église paroissiale. 1501 – Le prieuré de Châtel-Montagne est rattaché au couvent des moniales de Lavesne qui laissent tomber les bâtiments en ruines.
1700 – Les églises du Mayet, Nizerolles, Le Breuil, Saint-Clément et Arfeuilles relèvent de Châtel-Montagne, jusqu’en 1785.
1790 – A la suite de la révolution, suppression de la présence religieuse à Châtel-Montagne.
1793 – La municipalité jacobine de ” Mont sur Besbres ” abat la flèche en pierre de l’église. Le monument funéraire de Rollat est profané et détruit. Les statues des saints et de la Vierge brûlés au cimetière (qui jouxte alors l’église).
Les archives municipales sont brûlées devant l’église.
5 avril 1799 : vente de l’église à Jean Phélipon de Moulins pour la somme de 150.000 F.
L’édifice devient un entrepôt à salpêtre, gardé par les gardes nationaux, ce qui le sauve de la démolition.
1903 – L’église est rendue au culte.
1823 – Châtel-Montagne est rattaché au diocèse de Moulin, à la création de ce nouvel évêché.
vers 1835 – Une chapelle rectangulaire est construite, l’église est décorée d’imitations de marbre, de bronze et, au niveau des chapelles rayonnantes, “d’anges bouffis” sur fond bleu.
1840 – Inscription à l’inventaire des Monuments historiques.
1885 – La municipalité fait marteler les chapiteaux jugés indécents.
de 1850 à 1900 – Très importants travaux de restauration de l’église qui éliminent les quelques modifications architecturales rajoutées au cours du temps pour retrouver l’aspect primitif. Par économie, le clocher n’a pas été reconstruit. Depuis lors, seuls des travaux d’entretien courant des toitures et de rejointage ont été nécessaires.
1900 – Dom Athanase Desrosiers, curé de la paroisse, peint les stations du Chemin de Croix. Séparation de l’église et de l’État.
1938 – Les abords de l’église sont inscrits sur la liste des sites classés depuis le 4 janvier 1938.
De 1914 à 1955, les exemplaires retrouvés du bulletin paroissial témoignent tous d’une importante vie paroissiale (“même si les hommes s’occupent plus de leurs champs que des offices”) : processions, pèlerinages, congrégations, dons d’objets de culte, restauration des objets exposés à l’humidité de l’église, restaurations des cloches, etc..
1955 : A la suite du renouveau lié au concile de Vatican II, poussé par le zèle des conservateurs des Monuments Historiques et par le nouveau goût du jour, des lustres en bronze du XIIIe siècles, des vases sacrés anciens et la table de communion sont vendus. Le Christ de la poutre de gloire ainsi que les grilles du choeur sont entreposés à la
tribune
La chaire est entreposée au fond de l’église, son pied est coupé pour réaliser le lutrin.
L’autel en bois et stuc situé au fond du choeur est remplacé par un autel “moderne” en granit placé plus près des fidèles.
Le “chemin de croix”, aujourd’hui inscrit à l’inventaire complémentaire des monuments historiques, a failli disparaître
Description :
La nef :
La nef forme avec le massif ouest une unité architecturale et chronologique dans laquelle réside tout l’intérêt de l’église. Les fausses tribunes de la nef en sont un élément majeur.
Aspect extérieur de la nef : La nef et les bas-côtés sont couverts par deux toitures distinctes, en tuiles “romaines”.
Le transept :
A l’extérieur, le pignon sud du transept a été enlaidi par les restaurations du 19ème siècle responsables d’un aspect plat, massif, sans aucun relief. Il “déborde” latéralement dans sa partie haute suivant l’interprétation “romantiques” du style roman au 19ème siècle.
Le Chevet :
Aspect intérieur : Un déambulatoire avec quatre chapelles rayonnantes entoure un choeur en cul de four dont la voûte a été rehaussée au niveau de celle de la nef.
Le rond point du choeur : Le rond-point du sanctuaire entourant le maître autel est circonscrit par six colonnes cylindriques surmontées de chapiteaux placées dans le prolongement des deux grosses piles.
Aspect extérieur :
Le cul-de-four du choeur et 5 chapelles
rayonnantes.
La façade ouest et le porche ouest : C’est l’une des rares façades
occidentales tout à fait élaborées que possède l’Auvergne, oeuvre
d’architecture pure, bâtie sur deux plans accolés, où la décoration se réduit à un cordon à billette et trois cordons continus. Au rez-de-chaussée, le massif occidental s’ouvre largement vers l’extérieur: par trois arc sur sa façade ouest et un arc sur chaque face latérale. Il est divisé en trois nefs d’une travée, séparées par deux arcs en plein cintre
Le clocher : La tour clocher centrale surmontant le carré du transept a perdu sa flèche pendant l a Révolution.
Il a été construit sur le type “Bourbonnais-bourguignon”.
Porche sud et sacristie :
Le porche actuel n’est qu’une reconstruction sur le modèle ancien. Ce porche avait été réalisé après l’achèvement de la façade sud, contre laquelle il est accolé, ses murs latéraux prolongeant les deux derniers contreforts de cette façade.
La sacristie actuelle, construite avec un granit gris-bleuté extrait au Mayet de Montagne et scié mécaniquement, témoigne de la la même emphase romantique que le porche sud, les pignons du transept et la tourelle d’accès au clocher, et comporte la même décoration, car ils datent tous des travaux de restauration du 19ème siècle.

(source :” www.chatel-montagne.com”)

Les environs

Ferrières sur Sichon – Ruine du château de Montgilbert à 13 km au sud

Ferrières sur Sichon – Musée de Glozel à 13 km au sud

Saint Nicolas des Biefs – L’Allée des sorcières à 13 km au sud-est

Souvigny – église Saint-Marc

Epoque :  – Protection : MH (1840)
Propriétaire : Commune de Souvigny
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :Place Aristide Briand 03210 Souvigny
Téléphone : 04 70 43 99 75
Courriel : musee.souvigny@wanadoo.fr
Site internet :

Saint-Marc (ckenb.blogspot.ch)
Saint-Marc (www.lamontagne.fr)
Saint-Marc (3.bp.blogspot.com)
Saint-Marc (www.auvergnecongres.com)

Situation

Souvigny est à 12 km à l’ouest de Moulins

L’église Saint-Marc est située au nord de la Prieurale

Histoire

L’édifice a été érigé au cours du XIIe siècle dans un style roman bourguignon et il servait alors d’église paroissiale dédiée à Notre-Dame. Du bâtiment d’origine seule la nef fut conservée avec ses cinq travées et ses bas-côtés. Le chevet semi-circulaire a disparu à l’époque de la Révolution, à l’exception des deux absidioles. C’est également à cette époque que le clocher a été entièrement détruit.
Au XVIIe siècle, la voûte s’effondra, ce qui amena une restauration de l’église et en particulier de la charpente et de la couverture. L’édifice fut ensuite vendu comme bien national et il eut alors diverses destinations : grange, marché couvert, entrepôt.
Aujourd’hui, c’est un espace culturel qui accueille des expositions, des conférences, des concerts.

Propriété de la commune depuis 1923, les travaux permettant la conservation de cette nef commencèrent alors pour en faire un marché couvert puis en 1978 un musée, avant de devenir « l’auditorium St Marc» .
L’entrée principale a été construite sur l’ancien chevet entre les deux absidioles à la place de l’ancienne abside détruite.

(source :”www.petit-patrimoine.com”)

Neuilly en Donjon – église Sainte-Marie-Madeleine

Epoque :  XI° – XII°- Protection : MH (1944)
Propriétaire : commune de Neuilly en Donjon
Visite : Visite libre avec dépliant. Possibilité de visite guidée gratuite sur réservation
Dates et horaires : 9h à 19h
Adresse : Le Bourg 03130 Neuilly-en-Donjon
Téléphone : 04 70 55 30 55
Courriel :
Site internet : mairie-neuilly-en-donjon.fr

Neuilly en Donjon (wikipédia)
Neuilly en Donjon (monumentum.fr)
Neuilly en Donjon (allier-auvergne-tourisme.com)
Neuilly en Donjon (allier-auvergne-tourisme.com)

Situation

Neuilly en Donjon se situe à 55 km au sud-est de Moulins

Histoire

Description :

Elle faisait partie du prieuré de Marcigny et son style architectural la rattache au Brionnais. Son chœur voûté avec une abside en demi-cercle, est orienté à l’est; la nef plus large le prolonge avec une charpente découverte grâce à l’abbé Rodriguez (prêtre de la commune de 1945 à 2003) qui avait fait beaucoup de rénovation sur l’église. Un clocher en forme de toit à deux versants et à pignons découverts surplombe sa toiture. La porte de la façade comprend des chapiteaux et un linteau finement travaillé (description détaillé plus tard). La nef initiale ne possédait que 4 fenêtres toujours visibles et 3 portes (une à l’ouest et eu sud et une autre maintenant condamné au nord). Les vitraux du chœur ont été posés en 1950 et ceux de la nef en 1965 où l’on remarque, lorsqu’on se situe à l’intérieur, un dégradé du sombre au clair en avançant vers le chœur. Avant 1950, l’église possédait un autel en bois et l’office se déroulait face à l’est, dos à l’assistance. Il a été remplacé par un autel en pierre où un bas-relief représentant un poisson et un pain a été gravé devant. Sous le vitrail central du chœur a été découvert 40 parchemins datant des années 1492-1499. Il est écrit des demandes de mariages entre cousins. Le tombeau situé sur le côté droit du chœur, juxtaposant la sacristie, appartient à la famille Cailloux, enterrée ici lorsque le cimetière se situait autour de l’église, famille des Gallay (décrit plus bas).

Le Portail :
Le tympan a été taillé avec de la pierre de Macon. Il se surmonte le portail représentant la scène de l’Épiphanie avec la Vierge Marie, sur son trône, tenant l’Enfant Jésus sur ses genoux. Les trois Rois mages apportent leurs offrandes. Le scène repose sur deux animaux, un bœuf symbolisant Luc (évangéliste) et un lion revenant à Marc (évangéliste). À l’arrière plan, un personnage ailé représente l’évangéliste Matthieu (apôtre). On peut entrevoir aussi les ailes d’un ange qui représenterait Jean (apôtre). Les anges représentent l’ouverture au monde, à la planète. Le linteau qui prend place sous le tympan, semblant relié les chapiteaux représente Adam et Ève lors du Péché originel répondant aux demandes du Démon, symbolisé par le serpent. Le reste du linteau est occupé par le cène du dîner chez Simon (et non la Cène, le dernier repas de Jésus). On peut distinguer Marie-Madeleine, la pècheresse, arrosant de ses larmes les pieds de Jésus (à gauche de la table). Le chapiteau, à gauche en entrant, représente sur sa face occidentale le démon dont le rire exprime la joie du triomphe sur l’Homme. La face méridionale paraît symboliser le châtiment du pécheur fouetté par Dieu, sur son trône. Le chapiteau, à droite en entrant, expose l’épisode de la vie de Daniel, prophète condamné à être dévoré dans la fosse aux lions.
Contact: Mme Proncherry

(source :”paroissenotredamedelalliance.paroisse.net”)

Les environs

Le Donjon -Le château de Contresol à 8 km à l’est

Montaiguët en Forez – Le château à 12.7 km au sud-ouest

Montcombroux-Vieux-Bourg – église Saint-Jean-Baptiste à 13 km à l’est

Moulins – église du Sacré-Coeur

Epoque : XIX° (1850-1869) – Protection : MH (1991)
Propriétaire : Ville de Moulins
Visite : ouverte toute l’année
Dates et horaires :
Adresse : place d’allier
Téléphone :
Courriel :paroisse-notredamedubourbonnais@moulins.catholique.fr
Site internet :

Le Sacré-Coeur - La nef (Rebillat)
Sacré-Coeur - une rosace (Rebillat)
Le Sacré-Coeur - ex voto des mariniers (© Pascal Rebillat)

Situation

L’église du Sacré-Cœur est située en bas de la place d’’Allier

Histoire

La paroisse Saint-Nicolas a été créée en 1751 au coeur du quartier des mariniers de la Loire. Son église est l’ancien édifice du couvent des dominicains, bâti au début du XVe siècle. En 1839, l’abbé Martinet décide la construction d’une nouvelle église dédiée au Sacré-Coeur de Jésus. C’est la première église de France à avoir cette dédicace. Un premier projet de l’architecte départemental Esmonnot, de style roman, est présenté, mais ce sera finalement celui de Jean-Baptiste-Antoine Lassus, de style néo-gothique, qui est retenu et construit sous le Second Empire.

Description :
La nef a trois travées et le choeur possède un déambulatoire à chapelles rayonnantes tel qu’on en trouve dans les grandes cathédrales des XIIIe et XIVe siècles. Sa façade ouest a trois portails dont chacun des tympans est orné d’un décor sculpté sur le thème du Sacré Coeur. Ce monument édifié en grès de Coulandon constitue l’un des témoins les plus achevés et réussis d’architecture religieuse néo-gothique en France. Ses proportions sont particulièrement harmonieuses ; la hauteur sous voûtes atteint 24 mètres tandis que les deux flèches en façade, qui semblent dialoguer avec celles de la cathédrale, s’élèvent à 74 mètres au-dessus de la place d’Allier

Les environs

Moulins – La Cathédrale

Moulins – Le Palais Ducal – place du Colonel Laussedat

Moulins – Le CNCS. (musée du costume) à 1 km à l’est