Colombier-église Saint-Patrocle

Epoque :  XII°-XV° – Protection : MH (1928)
Propriétaire : Commune de Colombier
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Colombier (lieuxsacres.canalblog.com)
Colombier - Portail polylobé (lieuxsacres.canalblog.com)
Colombier - Fontaine Saint-Patrocle (lieuxsacres.canalblog.com)
Colombier - Fontaine Saint-Patrocle (lieuxsacres.canalblog.com)

Situation

Colombier se situe à 20,4 km au sud-est de Montluçon.

L’église Saint-Patrocle est dans le village.

Histoire

La construction de l’église prieurale débuta au XIème siècle, des transformations furent exécutées aux XIIème et XIIIème siècles notamment. Le très beau clocher élevé sur la croisée du transept est du XIIème, de style roman. Le portail d’entrée et du début de la période gothique. A proximité de l’église coule la fontaine Saint-Patrocle, du nom du saint dont les restes reposent toujours dans l’église.
Édifice roman, composé d’une nef de cinq travées, flanquée de bas-côtés, d’un transept saillant, une absidiole ouvrant sur chaque bras. Le chœur à chevet plat date du XVème siècle, la sacristie, qui le prolonge, est du XIXème siècle. La façade actuelle a été construite au début de la période gothique.
Outre l’église, la dévotion à saint Patrocle se centre sur la fontaine. Cette eau, toujours fraîche, est réputée avoir des vertus thérapeutiques. La légende rapporte que celui-ci manquant d’eau lorsqu’il construisit le monastère, il lança un marteau de telle force qu’il retomba à près de 300 mètres en créant la source. D’autres appellent l’endroit “le marteau de Thor”. Pourtant, c’est Sucellus, le dieu gaulois, qui aurait été le mieux placé : “Sucellus, dieu au maillet et au chaudron, protecteur de la fécondité, il fait jaillir les sources sylvestres en frappant le sol de sa masse. Il a été assimilé à Sylvain ou à Vulcain. On le représente sous la forme d’un vieillard ou d’un homme d’âge mûr, vêtu à la gauloise d’une tunique à capuche, de braies et de bottes, et portant un maillet et parfois un chaudron, souvent accompagné d’un chien. Il est souvent accompagné de la déesse Nantosvelta. Contrairement aux autres dieux gaulois, qui ont leur équivalent en Irlande et au pays de Galles, on ne le trouve qu’en Gaule. ”
La source est réputée pour la guérison des maladies de peau et pour que les jeunes filles à marier trouvent un partenaire. Il suffit pour celà qu’elles trempent leur pied droit deux fois dans le dernier bassin. Une procession à la fontaine a lieu le dernier Dimanche de Juillet. Le pélerinage à Saint Patrocle, survivance probable d’un culte gaulois, n’a cessé qu’en 1970.
Né dans la région de Bourges, Patrocle s’intruisit très vite dans les sciences, les lettres sacrées et profanes. L’évêque de Bourges l’ordonna diacre à l’âge de vingt-cinq ans, puis archidiacre. On le considérait comme l’un des hommes les plus saints et les plus cultivés de son époque.
Devenu le précepteur des fils de Clodomir, roi des Francs, il eut pu vivre à la cour, être l’un des conseillers du royaume. Les honneurs ne le tentaient pas, une existence fastueuse ne convenait pas à son caractère. Le clergé séculier lui parut même trop attaché aux biens de ce monde. Il avait l’ardent désir de se consacrer uniquement à Dieu et il se retira dans la solitude, pour y vivre, prier, méditer.
(Source : lieuxsacres.canalblog.com)

Saint-Bonnet de Four – église Saint-Bonnet

Epoque : XI° – Protection : ISMH (26 novembre 1963)
Propriétaire : Commune de Saint Bonnet de Four
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Saint Bonnet de Four (www.clocherstors.com)
Saint Bonnet de Four (wikipédia)

Actualités : Drôle de clocher : quand le défaut devient une force (Semaine de l'Allier 6 août 2020)

Saint-Bonnet de Four - église Saint-Bonnet (Semaine de l'Allier 6 août 2020)

Situation

Saint-Bonnet de Four se situe à 26,5 km à l’est de Montluçon

L’église est dans le village de Saint-Bonnet de Four.

Histoire

L’église Saint-Bonnet se situe dans le bourg de Saint-Bonnet de Four. Elle date du XIe siècle et possède un portail polylobé. Au XIVe siècle, s’est construit, sur le coté droit du transept, une chapelle gothique.
Le clocher de l’église de Saint-Bonnet de Four est très particulier et constitue la curiosité de la commune.Il est construit sur une tour carrée, et surmonté d’une flèche octogonale qui est tordue c’est ce que l’on appelle un clocher tors.
Le clocher fut incendié par la foudre en 1894 et reconstruit avec du bois trop vert qui se vrilla rapidement pour devenir ce qui constitue sa renommée aujourd’hui. En 1978, lors de la réfection de la toiture de l’église, décidée par le conseil municipal, les services des bâtiments de France exigèrent une restauration à l’identique.
Ainsi, la flèche a gardé sa torsion d’un huitième de tour de gauche à droite, accompagnée d’un important dévers. La couverture actuelle est en bardeaux de châtaigner.
L’église de Saint-Bonnet de Four est inscrite depuis 1963 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
La chapelle gothique du transept sud correspond à la chapelle seigneuriale construite par les seigneurs de La Brosse qui s’y sont faits inhumer.
Les chapiteaux romans de l’église sont peints.
A remarquer aussi dans le mobilier de cette église un christ sur une poutre de gloire, deux vierges à l’enfant, un saint joseph, deux statues de Saint Bonnet en évêque et un baptistère sur quatre chapiteaux carolingiens.

(Source : www.petit-patrimoine.com)

Les environs

Vernusse – château de Puy-Guillon à 12,6 km au sud-est

Beaune d’Allier – Château de Sallebrune à 7,5 km au sud

Blomard – château de Sarre à 12,6 lm au sud

Liernolles – La commanderie d’Huvers

Epoque :  – Protection :
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Huvers (www.randos-allier.com)
Huvers (www.randos-allier.com)
Huvers (www.randos-allier.com)

Situation

Liernolles se situe à 41 km au sud-est de Moulins et à 50 km au nord-est de Vichy

La Commanderie d’Huvers se situe à 2,5 km au nord de Liernolles

Histoire

L’ancienne commanderie d’Huvers était une paroisse dont le siège était une commanderie des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. L’ancienne église paroissiale et son presbytère ont disparu, et il ne subsiste des anciens bâtiments qu’un logis quadrangulaire flanqué d’une tour ronde tronquée. Un écusson, probablement celui d’un des ,bénéficiaires, est visible sur le pignon. Quant à la façade méridionale, elle présente des têtes d’aigles gravées dans la pierre.

(source :”www.randos-allier.com”)

Saint-Pourçain sur Sioule – église Sainte-Croix

Epoque : XI) – XV° – Protection : MH (1875)
Propriétaire : Commune de Saint-Pourçain sur Sioule
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Dates et horaires : Toute l’année de 8h à 19h (20h en juillet et août).
Adresse : Place Carnot 03500 SAINT POURCAIN SUR SIOULE
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Eglise Sainte-Croix (vitrail.ndoduc.com)
Eglise Sainte-Croix (www.allier-auvergne-tourisme.com)
église Sainte-Croix - Christ (www.petit-patrimoine.com)
Eglise Sainte-Croix -Vitraux (vitrail.ndoduc.com)

Actualités : L'église fait peau neuve

Saint-Pourçain sur Sioule - église Sainte-Croix (Semaine de l'Allier 9 juillet 2020)

Situation

Saint-Pourçain sur Sioule se situe à 2km au nord de Vichy et à 30 km au sud de Moulins

Histoire

L’ancienne prieurale Sainte-Croix, aujourd’hui paroissiale, est un vaste édifice qui nécessita plusieurs campagnes de construction. Elle présente un porche datant du début de l’époque romane au-dessus duquel s’élève le clocher. La nef gothique est couverte d’une charpente en carène de vaisseau. A l’intérieur, le chœur dont le rond-point comporte des arcs aigus très élégants, est désaxé au sud et est entouré d’un déambulatoire à quatre chapelles rayonnantes avec maître-autel du XVIIIe siècle. Le porche nord a conservé les niches et les bases de ses anciennes statues-colonnes détruites à la Révolution.
Les stalles de moines bénédictins du XVème siècle, la statue de l’Ecce homo en pierre polychrome de la fin du XVIème siècle et le maître autel du XVIIIème siècle constituent les plus beaux objets conservés à l’intérieur de cette église qui possèdent aussi un orgue Cavaillé-Coll du XIXème siècle.

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Les environs

Saulcet -église Saint-Julien à 3,3 km au nord-ouest

Verneuil en Bourbonnais – Village à 5,7 km au nord-ouest

Chareil-Cintrat – château de Chareil à 7,7 km au sud-ouest

Sauvagny – église Saint-Germain

Epoque : XI° – Protection : MH (1930)
Propriétaire : Monsieur et Madame Séguier
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église de Sauvagny (static.panoramio.com.storage.googleapis.com)
église de Sauvagny (photos-eglises.fr)
église de Sauvagny (idata.over-blog.com)

Situation

Sauvagny se situe à 22 km au nord-est de Montluçon

Histoire

Eglise romane du 12e siècle, à une nef voûtée en berceau (tiers point) , de trois travées séparées par des doubleaux reposant sur des pilastres cannelés (influence bourguignonne) terminés en biseau au-dessus des piédroits séparant les arcatures de chaque travée. Le choeur se termine par une abside en cul-de-four, percée de trois ouvertures ornées chacune à l’intérieur de deux colonnettes. Le linteau du portail occidental a été remplacé au 18e siècle par un arc surbaissé. Au-dessus du portail, campanile pour deux cloches. Ce petit monument, dont les pilastres cannelés dénotent l’influence bourguignonne, a appartenu aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
(source : “www2.culture.gouv.fr)

Vendue comme bien national à la Révolution, elle reste une propriété privée. Elle sert de chapelle funéraire aux familles d’Agoult et Séguier, propriétaires du château de La Varenne.

Les environs

Venas – église Saint-Paul à 8km au nord-ouest

Hérisson – La Forteresse à 13 km au nord-ouest

Buxières les Mines – château de La Condemine à 16 km à l’ouest

Meillers – église Saint-Julien

Epoque :  XII°- Protection : MH (1946)
Propriétaire : Commune de Meillers
Visite :
Dates et horaires : Horaire d’accueil : de 9h à 20h (17h en hiver)
Adresse :
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Eglise de Meillers - le tympan (www.flickr.com)
Eglise de Meillers - sur la façade ouest, à hauteur de front, une étoile à 8 branches. (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Meillers - L'âne musicien (vialucispress.files.wordpress.com)
Eglise de Meillers - Un acrobate, à l'extérieur, nous montre le retournement de l'initié. (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Meillers - La nef. (lieuxsacres.canalblog.com)
Eglise de Meillers - Notre Dame de Meillers. (lieuxsacres.canalblog.com)

Situation

Meillers se situe à 21 km à l’ouest de Moulins

Histoire

Cette église a été édifiée entre 1180 et 1248. elle était située sur la châtellenie de Bourbon et dépendait de l’évêché de Bourges. Elle a été placée sous le vocable de Saint Julien et dépendait du prieuré de bénédictines de l’abbaye de Saint-Menoux.
C’est un édifice roman dont l’abside est en hémicycle, le chœur de deux travées et la nef de trois travées. Les bas côtés furent édifiés lors d’une seconde campagne à l’époque romane. Les deux chapelles accolées à la façade sud ont été rajoutées au XIXème siècle, et la chapelle nord au XVème.
Le portail de l’église est célèbre pour la décoration des chapiteaux qui couronnent les colonnes de part et d’autre de l’entrée. Ils sont ornés d’animaux musiciens : un lion jouant de la vielle et un âne jouant de la harpe, inspirés par le fabuliste antique Phèdre.
Le tympan du portail présente en son centre un Christ bénissant, entouré d’une mandorle soutenue par deux anges et abrité d’un dais en forme d’arc de mitre recouvert d’imbrications. De chaque côté, sous les arcades en plein cintre, sont sculptés cinq apôtres. Il manque Judas et Thomas, les deux plus importants dans la tradition ésotérique du christianisme à mon sens (celui que Jésus aimait et son frère jumeau). Ce tympan me fait penser à celui de l’église de Thuret. Ces deux églises présentent de fortes similitudes à mon sens.
Le réseau Hartmann a été démultiplié devant les piliers de chaque côté de l’église. Sur la façade ouest, à hauteur de front, une étoile à 8 branches présente un trou en son centre. C’est ici, à mon avis, que débute la visite… Devant le porche, un carré magique. Un cavalier à tête de coq puis ce même cavalier sans sa monture qui cherche à maitriser un animal à tête de coq, pattes de taureau, ailes d’aigle…
Un acrobate, à l’extérieur, nous montre le retournement de l’initié.
Le clocher de plan barlong (plus long d’un côté) qui domine la travée orientale de la nef, présente deux étages percés de baies en plein cintre séparées par des colonnettes jumelles. De petits modillons (petites pièces en saillie) supportent l’assise de la courte flèche de pierre octogone dont les plans, correspondant aux angles du clocher, se raccordent avec lui par des talus triangulaires.
La nef se comporte de trois travées dont le berceau est plus haut que la voûte du chœur. les bas-côtés ont été achevés à une période plus tardive.
Au revers de la façade, les chapiteaux des deux grosses colonnes engagées se font remarquer par les entrelacs qui les décorent.
A l’est et à l’ouest, la voûte s’appuie sur deux arcs qui correspondent à des consoles ornées de masques.
Plusieurs figures sont situées sous les piliers du clocher dont le symbolisme parait bien mystérieux. Il faut à mon avis les voir dans leur ensemble pour trouver la clé de l’énigme.

Le chœur, voûté en berceau plein cintre et en cul de four, a été restauré. Deux piliers datent du Xème siècle.
Dans le bas-côté sud, une vierge en pierre sculptée en 1687. Mais le trésor ne se trouve pas encore là.

La vierge de Meillers
On arrive à la chapelle nord par un étroit passage au dessus duquel on remarque l’écusson d’une famille de Meillers. ( symbolique druidique évidente, avec Cernunnos, le chêne et l’étoile).
Là se trouve Notre-Dame de Meillers, vierge noire bourbonnaise et l’une des plus anciennes, faite dans la tradition auvergnate.
Elle est en bois marouflé, et porte encore des traces de polychromie. Taillée dans du noyer, elle mesure 0,87 mètres de haut. Seule la vierge est d’époque, ses mains, le siège et l’enfant ont été rapportés.
Elle est magnifique, et malgré ses restaurations, marche encore à merveille.

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Hérisson – église de Chateloy

Epoque :  XII°- Protection : MH (1909)
Propriétaire : commune d’Hérisson
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Chateloy (p2.storage.canalblog.com)
Chateloy - Peintures murales (photos-eglises.fr)
Chateloy (mw2.google.com)

Situation

Hérisson se situe à 23 km au nord de Montluçon

L’église de Chateloy se situe à 4 km au nord-ouest d’Hérisson

Histoire

Cette église du XIIème siècle, construite sur un promontoire dominant l’Aumance, est pourvue de larges contreforts. Les chapiteaux sont ornés de feuillages, d’oiseaux ou d’écailles. Les peintures murales de l’abside datent du XIIIème siècle et ont fait l’objet de réparations au XVème. L’église présente des modillons, des sculptures et une porte à pinacle. La porte principale est en bois sculpté du XVIème siècle.

Occupé depuis la préhistoire, le site de Châteloy a été lieu de culte druidique, avant l’implantation de la cité gallo-romaine de Cordes. Si le nom de Châteloy remonte à l’appellation latine “Castellum Oculi”, à traduire par ‘Castel sur l’Oeil”, il convient de préciser que ce n’est plus l’Oeil, mais l’Aumance qui coule maintenant à ses pieds. Le changement de dénomination provient d’une erreur du cartographe Cassini.

Déjà éprouvée par la grande invasion de 257, la ville de Cordes fut détruite par les Wisigoths en 475. Délaissée quelque temps, la localité subsiste au moyen-âge et reprend de l’importance comme paroisse chrétienne d’abord et comme siège d’un prieuré par la suite.

L’actuelle église romane a été précédée au début de notre ère par un temple païen, auquel ont succédé une église primitive, où saint Principin a accompli un miracle, et une chapelle carolingienne. Dédiée à Saint-Pierre, elle a été construite au XIIème siècle. Elle fut consacrée en 1170, comme en témoigne une date gravée dans le choeur. A l’origine église d’un Prieuré, elle dépendait de l’Abbaye Royale de Saint-Cyran en Brenne, diocèse de Bourges. Rattachée au XIIIème siècle au chapitre collégial de Hérisson, elle resta l’église paroissiale de cette ville jusqu’en 1725, époque où, pour des raisons de commodité, fut élevée à Hérisson même l’ancienne église Notre-Dame, détruite lors de la construction de l’église paroissiale actuelle .

Vendue à la Révolution comme Bien National , l’église fut acquise par Jean Gilberton le 26 Germinal, an 7. Son fils en fit don à la commune de Hérisson , le 23 novembre 1852. Le 22 janvier 1909, elle fut classée Monument Historique.

Les parties les plus anciennes de l’édifice sont à rechercher dans le mur ouest qui clôt la nef : certains fragments du parement de pierre proviennent probablement d’une chapelle pré-romane. Cependant, l’essentiel de la construction s’est effectué, en deux campagnes, au XIIème siècle. La chapelle des Villelume et les arcs-boutants appartiennent au style gothique tardif et furent édifiés au XVIème siècle. La flèche du clocher dans sa forme actuelle date du XIXème siècle.

Avant d’emprunter le couloir conduisant vers l’église, on passe à côté d’un couvercle de sarcophage, orné d’une longue croix, taillée en bas-relief.

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Les environs

Hérisson – La forteresse à 4 km au sud-est

Vallon en Sully – Château de Peufeilhoux à 12 km au nord-ouest

Le Brethon – Le Prieuré de la Bouteille à 10 km au nord

Charroux – église Saint-Jean-Baptiste

Epoque :  XII°- Protection : MH (1912)
Propriétaire : Commune de Charroux
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Charroux (3.bp.blogspot.com)
Charroux
Charroux (www.communes.com)

Situation

Charroux se situe à 33 km au nord-ouest de Vichy

Histoire

L’église Saint-Jean-Baptiste date du XII ème siècle et faisait partie autrefois des fortifications de la ville. Elle a la particularité de posséder un clocher tronqué qui reste le mystère de Charroux. Rénové par les artisans de la région, le monument a conservé sa fascinante flèche pyramidale dénaturée. Derrière son porche tréflé, se déploient un chevet du XII ème siècle, une remarquable nef gothique voûtée en berceau et d’intéressants chapiteaux à écailles et motifs végétaux autour de la croisée du transept. La grotte de Lourdes en calcaire du plateau de Peyrou vaut elle aussi le coup d’œil.

Carrefour de voies romaines comme l’indique son nom d’origine, Quadrivium, Charroux fut une place forte et franche à l’époque des ducs de Bourbon. L’essor de Charroux est lié à sa charte de franchise obtenue en 1245. Florissante à la Renaissance grâce aux activités de tannerie et de viticulture, la cité fortifiée attire alors des marchands, des notaires, des médecins et des membres du clergé. Incendiée en 1568 et en 1576 lors des guerres de Religion, Charroux a conservé son église Saint-Jean-Baptiste, au clocher à la flèche tronquée. Adoptant le plan d’une bastide, le village s’organise de façon circulaire autour de sa place. De cette « Cour des Dames », les ruelles passent devant la maison du prince de Condé et vont mourir aux portes des remparts comme celle d’Occident, qui reçut l’horloge de la ville au xvie siècle.

(source :”www.allier-hotels-restaurants.com”)

Les environs

Chantelle – Abbaye-château à 7 km au nord

Bellenaves – château à 7,7 km à l’ouest

Saint-Bonnet de Rochefort – château de Rochefort à 6 km au sud-ouest

Montcombroux Vieux-Bourg – église Saint-Jean-Baptiste

Epoque :  XII° – Protection : MH (1983)
Propriétaire : Diocèse de Moulins

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Eglise Saint-Jen-Baptiste-Moncombroux Vieux Bourg (www.malone03allierbourbonnais.com)
Eglise Saint-Jean-Baptiste Montcombroux Vieux Bourg (photos-eglises.fr)
Eglise Saint-Jen-Baptiste-Moncombroux Vieux Bourg (www.malone03allierbourbonnais.com)
Eglise Saint-Jen-Baptiste-Moncombroux Vieux Bourg (www.jacquet.fr/edifices)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)
Montcombroux les Mines-Vieux-Bourg - église Saint-Jean Baptiste (PMSL)

Situation

Montcombroux Vieux-Bourg se situe à 44 km au sud-est de Moulins et à 43 km au nord-est de Vichy.

Histoire

La vie moderne a créé au bord des grandes routes les motels et les restauroutes, a multiplié, dans les centres touristiques, des chapelles. On ne compte plus les N.D. des flots, des neiges, de la route, etc…
Mais ici, dans son écrin de verdure, loin du tumulte de la civilisation moderne, l’Eglise de Montcombroux Vieux-Bourg a su préserver son intégralité originelle, dans l’attente paisible d’un au-delà qui doit venir.
L’Eglise et la paroisse sont placées sous le vocable de Saint Jean-Baptiste.
On atteste la présence d’une église dédiée à la Vierge Sainte-Marie dans un document où il est fait mention du don en l’an 966, par Bertrand, vicomte d’auvergne, au prieuré de Paray-le-Monial.
Ce chef de la paroisse de Montcombroux, ainsi que la motte qui le portait relevait directement de la chastellenie de Chaveroche (Nicolas de Nicolay : Description générale de Bourbonnais en 1569).

Reconstruite au 12e siècle, cet édifice de style roman est composé d’une nef unique de deux travées, d’une courte travée de choeur, voûtée en berceau plein cintre avec doubleau sur pilastre à impostes, et d’une abside voûtée en cul-de-four.
Les murs latéraux de la nef sont renforcés chacun de deux arcades aveugles entre lesquelles s’élève le pilastre couronné d’une imposte destinèe au doubleau.
L’Eglise porte témoignage, par son portail occidental, de l’existence d’un sanctuaire antérieur à l’époque pré-romane.

Le tympan porte un décor à entrelacs, altéré à une époque ultérieure par l’incrustation d’une pierre armoriée. Le chapiteau de droite montre un décor de pommes de pin ou de grappes de raisin très stylisées. Les entrelacs ainsi que le tracé en fer à cheval de l’archivolte peuvent laisser supposer que ce portail remonte à l’époque carolingienne.
La porte principale s’ouvre dans un avant-corps, sous deux voussures reçues par des colonnes.
Le campanile de Montcombroux, dont il reste la colonne centrale a été remplacé au 17e siècle, par un clocher carré qui domine le choeur , il est percé sur sa face orientale par deux baies jumelles et d’une seule baie sur les autres faces. La cloche fondue en 1848, s’appelle Anne-Gabrielle, elle a été offerte par Anne Gabrielle Meilheurat des Prureaux.
L’intérieur de l’église porte un décor peint néo-roman. Elle contient une statue en bois de la Sainte Vierge du XIII° siècle.

Cette église de Montcombroux est encore l’une des rares de la région a conserver son authenticité et est encore entourée de son cimetière.
Les notables reposent dans l’église près du choeur, les seigneurs de Roudon et de Montcombroux de chaque côté. De puissantes communautés familiales tel que les Croisier et Meilheurat sont enterrés à proximité.
En 1860, existait encore, au-dessus de l’ancien banc jadis réservé aux seigneurs de Roudon, un fragment de vitrail armorié, fascé d’argent et d’azur à trois roses d’argent rangées en chef (peut-être les armes des la Rouzière, seigneurs de Roudon ?).
Par ailleurs, lors d’une réparation du choeur de l’église du Vieux-Bourg, il a été trouvé une pierre sculptée du XVIe siècle et qui porte un écu à trois masses d’armes rangées deux et une. Nous ne savons pas non plus à qui attribuer ces armoieries.
Vendue le 9 Germinal An VII pour 2000 Francs à Pierre Meilheurat des Prureaux, l’église restera dans la famille jusqu’à la deuxième moitié du XX° siècle; elle enfera don par la suite à l’évêché de Moulins.
L’édifice à fait l’objet d’importantes réparations en 1993, et est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Malheureusement, le poids des ans se fait de plus en plus sentir. Malgré la réfection du toit de la nef et du clocher, les voûtes se fendent, l’humidité et les moisissures attaquent les murs et les crépis. Il est grand temps d’entreprendre une sérieuse restauration

(source :”www.detours-en-bourbonnais.com”)

Reugny – Prieuré Notre Dame

Epoque : XV° – Protection : ISMH (1989)
Propriétaire : Commune de Reugny
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Reugny (Wikipédia)
Reugny (Wikipédia)
Reugny (veaugues.over-blog.com)
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Actualités : De vieilles pierres chargées de souvenirs (La Montagne 18 juillet 2009)

Reugny - Le Prieuré (La montagne 18 juillet 2009)

Actualités : Le trésor de Reugny s'embellit (La Semaine de l'Allier 24 mars 2016)

Reugny - Le Prieuré (La Semaine de l'Allier 24 mars 2016)

Actualités : Restauration du Prieuré - d'importants travaux vont le faire revivre en 2021 (La Semaine de l'Allier 18 juin 2020)

Reugny - Le Prieuré (La Semaine de l'Allier 18 juin 2020)

Situation

Reugny est situé à 14,2 km au nord de Montluçon

Le Prieuré est situé au sud de Reugny

Histoire

Les automobiliste qui empruntent l’axe Saint-Amand-Montrond/Montluçon ne peuvent pas ne pas remarquer le curieux ensemble prieural de Reugny, à une quinzaine de kilomètres au nord de Montluçon, juste au bord de la route. Facile d’accès, bien entretenu, les vestiges du prieuré de Reugny méritent l’attention des amateurs de patrimoine médiéval.

On remarque tout d’abord sur place l’ancienne chapelle du prieuré, de forme trapue, peu ornementée, d’un modèle similaire à l’église d’Audes ou à l’ancienne abbatiale cistercienne de Bussière. Éventrée au Nord pour laisser passer des charrettes au moment où les bâtiments abritaient une exploitation agricole, il ne demeure à l’intérieur comme seul matériel liturgique qu’un petit autel de pierre.

Plus insolite, et plus récent se dresse le logis fortifié du prieur, sorte de donjon miniature entouré par les restes d’un rempart renforcé par des tours équipées de meurtrières destinées à l’emploi d’armes à feu. Le tout semble dater de la fin du Moyen-âge. L’hôtel du prieur ne montre pas de traces de dispositif défensif particulier, mais l’aspect massif du bâtiment laisse peu de doutes sur sa vocation à la fois résidentielle et militaire. L’ensemble, curieusement, ressemble au donjon d’Huriel, plus ancien et surtout beaucoup plus grand, qui a certainement inspiré les choix architecturaux des moines de Reugny.

Un bâtiment à vocation agricole et une cave voûtée sont de facture plus moderne.

Le grand vide documentaire qui affecte toute la région jusqu’au retour des moines de Saint-Denis-en-France dans leur terre de la Chapelaude vers 1060 ne permet pas de reconstituer l’histoire ancienne du prieuré de Reugny. Celui ci est clairement cité par un acte du cartulaire de la Chapelaude, daté des années 1135, mais son prieur n’est jamais appelé comme témoin dans les actes refondateurs de la Chapelaude. Ceci n’est pas une preuve de l’absence de cet établissement dans le paysage religieux régional avant 1100, mais n’aide pas à préciser la date de sa fondation.

Il est pourtant permis d’ébaucher quelques hypothèses sur les origines du prieuré de Reugny. Dépendant de l’abbaye bénédictine de Saint-Cyran, dans la Brenne, à près de 140 kilomètres de distance, Reugny n’est pas la seule possession de la vieille abbaye berrichonne. Vitray, Saint-Caprais, Givarlais et Chateloy, près d’Hérisson constituent avec Reugny un ensemble géographiquement homogène, relevant du temporel de Saint-Cyran. Cette abbaye, fondée à l’époque mérovingienne, peut avoir possédé des terres dans la vallée du Cher depuis une très haute époque, de la même manière que le fit l’abbaye de Saint-Denis. Il est possible, qu’à défaut d’une origine commune, les deux monastères bénédictins aient profité, à l’époque mérovingienne ou carolingienne, de la générosité d’un bienfaiteur commun qui se serait séparé au profit de moines de différentes origines d’un immense domaine, séparé en plusieurs lots, dans la périphérie de Montluçon.

Notons que, longtemps en ruine, les vestiges médiévaux de Reugny ont été mis hors d’eau il y a une vingtaine d’années et que, même s’ils mériteraient une restauration plus complète, leur état est stabilisé et permet leur visite en toute sécurité.

(source : “berry.medieval.over-blog.com”)

Les environs

Audes – Musée du canal de Berry à 4,7 km à l’est

Nassigny – Le château à 4,6 km au nord

Audes – Le château de la Crête à 5,3 km à l’ouest