Paray sous Briailles – château de Cordeboeuf

Epoque : XV° – Protection : non
Propriétaire : privé
Visite : non
Adresse :
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Site internet :

Paray sous Briailles - Cordeboeuf (J.P. Luce)

Situation

Paray sous Briailles est situé à 34 km au sud de Moulins

Cordeboeuf est situé à 1,5 km au nord-est du bourg

Histoire

Le château de Cors de Bœuf appartint aux Dubreuil puis aux Reynaud de Cordebœuf. Il servit contre les Anglais. Le connétable de Bourbon, parti de Gayette pour se rendre à Chantelle, avant de fuir vers l’Italie, passa le bac à Cors de Bœuf et y fit étape. En 1503, c’est l’écuyer Blaise de Chareil qui tient en fief de la duchesse de Bourbon sa “maison et place forte de Cordebeuf, en toute justice haute, moyenne, basse, faussez, terres, court, jardins, estableries, granges, prés, garennes, vignes, moulins à blé bannier et non bannier, plusieurs autres maisons, chevances …”.
Ce fief important est évalué à un revenu annuel de 420 livres. Situé en plaine le château de Cors de Bœuf se présente comme un corps de logis unique et massif, de plan rectangulaire, flanqué de quatre tours rondes, autrefois entouré de fossés. Il fut construit au milieu du XVe siècle, et comporte trois niveaux percés de fenêtres, remaniées au cours des siècles. Le côté Est a gardé ses mâchicoulis, endommagés par une canonnade ayant occasionné une brèche. Les façades ouest et nord ont conservé une grande austérité. Au sud, un perron, sans doute de l’époque romantique, a été rajouté, donnant ainsi un aspect plus accueillant à l’ensemble.
(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

St Pourçain /Sioule – Eglise Saint Croix à 7 km au nord-ouest

Billy – la Forteresse à 10 km au sud-est

Montoldre – Donjon de Gayette à 10 km au nord-est

Chavroches – Le Château

Epoque :  XII° – XV°- XVIII° Protection : ISMH (1929)
Propriétaire : privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse : Rue Roussat 03220 Chavroches 
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Vidéo : Chavroches

Chavroches - le château (©Hervé Rebours)
Chavroches - Le chateau (www.patrice-besse.com)
Chavroches - Le château (www.patrice-besse.com)
Chavroches - Le château
Chavroches - Le chateau (www.patrice-besse.com)
Chavroches - Le chateau (www.patrice-besse.com)

Situation

Chavroches est situé à 33 km au sud-est de Moulins et à 33 km au nord de Vichy.

Le château est dans le bourg

Histoire

Il est dominé par un haut donjon rectangulaire dont le sommet est tronqué. L’enceinte épouse le tracé allongé du sommet de la colline sur laquelle elle se dresse. L’entrée en était protégée par un pont-levis encadré de deux tours circulaires. A l’opposé de l’enceinte, le logis seigneural s’adosse aux courtines, qui ont été percées de plusieurs fenêtres à l’époque moderne. Ce donjon quadrangulaire situé dans le bourg de Chavroches a une particularité. Un des quatre angles est « rentrant », c’est à dire qu’il est formé de trois angles en forme de « W ». Cette particularité architecturale, m’a t’on dit, permet de rigidifier la tour.

Ancienne châtellenie du Bourbonnais, Chavroches étage ses maisons sur une colline que le donjon du château signale de très loin. Depuis la route qui longe la rieuse vallée de la Besvre, on accède par des ruelles de ville en forte pente, bordées de vieilles maisons, à l’esplanade ombragée occupée par l’église, le château et le cimetière ; mais on peut y accéder aussi par des sentiers escarpés qui gravissent nerveusement le dénivelé. De là, la vue sur la plaine fertile et sur le plan d’eau est un enchantement. Inscrit au patrimoine, le château est des XII ème et XV ème siècles. Bien que très remaniée, l’église à clocher mur spectaculaire de quatre baies, date du XII ème siècle.

(source:”www.allier-hotels-restaurants.com”)

Besson – Château de Ristz

Epoque :  XIV° – XV°- XVI° Protection : ISMH (1928)
Propriétaire : Docteur et Madame Valois
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Situation

Besson est situé à 14 km au sud de Moulins

Le château de Ristz est à 1 km à la sortie ouest du village

Histoire

En récompense des services rendus à Agnès, dame de Bourbon, Berthomer des Noes ou des Noix, bourgeois de Souvigny, avait reçu un fief à Besson. En 1368, Arnoulx des Noix, devenu noble et bailli du Bourbonnais, rendit aveu du fief de Ris. Sa fille Jeanne épousa Jean de Troussebois, seigneur d’Aurouer et de Champaigue à Juvigny. La famille de Troussebois demeura à Ris jusque vers 1740. Ce sont eux qui firent élever et aménager au cours des siècles le manoir de style de la fin XVe ou du début du XVIe siècle. Les Troussebois étaient des gens de guerre. Charles, mentionné en 1542 dans les registres paroissiaux, fut mêlé aux affrontements entre protestants et catholiques pendant les guerres de religion. Son château fut pillé et ses titres détruits. Son fils Antoine demanda à Henri III le droit de faire recompiler un terrier. Il passa contrat avec un maçon pour effectuer des remaniements. Son fils Jean, seigneur de Ris et de Saint-Aubin, fut nommé en 1614, par Louis XIII, capitaine d’une compagnie de 100 hommes d’armes et participa à la guerre de Trente Ans. Les Troussebois connurent des difficultés financières et délaissèrent leurs terres, et notamment celle de Risse, qui fut mise sous séquestre. Son adjudication fut ouverte en 1737 devant le Parlement de Paris et le seigneur de Bost s’en rendit acquéreur pour 40 350 livres. Le château de Risse est caractéristique des maisons-fortes de la fin du Moyen Age. Le corps de logis principal est flanqué de plusieurs tours: tours rondes, tour octogonale en façade et prise en œuvre qui contient un escalier à vis, et petites tours carrées qui dominent le logis. D’importantes douves ceinturent l’ensemble. Des transformations au XVIe et au XVIIe siècles ont modifié, agrandi et éclairé les bâtiments.

(source:”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Besson – Eglise Saint-Martin à 1 km à l’est

Besson – château du Vieux Bostz à 2.5 km au sud-ouest

Besson – Château de Fourchaud à 3.2 km au sud

Montoldre – Donjon de Gayette

Epoque :  XV° – Protection : MH (2000)
Propriétaire : Commune de Montoldre
Visite : 
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Situation

Montoldre est situé à 32 km au sud de Moulins et à 27 au nord de Vichy.
Le Donjon de Gayette est situé à 3 km au nord-est du bourg.

Histoire

Les premiers seigneurs sont mentionnés en 1350. En 1490, le fief appartient à François de Boucé, très proche de la famille de Bourbon, ce qui explique que c’est à Gayette que le connétable Charles III reçut dans la nuit du 6 au 7 septembre 1523 l’envoyé du roi d’Angleterre, avant de partir en Italie rejoindre les troupes de Charles Quint. Au XVIIesiècle, le château appartient à la famille Pingré de Farinvilliers, qui en fait don en 1694 à l’ordre de Saint-Jean-de-Dieu de la Charité afin d’y accueillir malades, vieillards et orphelins. Les moines aménagent alors des salles de soins, un laboratoire, une pharmacie, une chapelle. Les soeurs de Saint-Vincent de Paul prirent ensuite le relais. Aujourd’hui encore, Gayette a conservé sa vocation hospitalière puisqu’il abrite une maison de retraite. Architecture et ornementation Le donjon a été construit entre 1425 et 1445. Au XVIIIe siècle, les moines ont édifié au sud du donjon un bâtiment à deux étages dans lequel ont été installés les services hospitaliers. Le bâtiment présente trois niveaux et la partie centrale est coiffée d’un fronton triangulaire.

Autry-Issards – Issards

Epoque :  XV°-XIX°- Protection : ISMH ( 2001)
Propriétaire : Messieurs de Belmont
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : 

Situation

Autry-Issards est situé à 17 km de Moulins.

Issards est situé à 2 km au sud du bourg

Histoire

Vers 1280, Jean de Dreuille, damoiseau, seigneur de Dreuille et d’Issards épouse Brune de Bayet. Depuis cette date, les Dreuille furent les seigneurs d’Issards durant le Moyen-âge. Le 25 août 1459, Jean de Dreuille, écuyer, seigneur de Dreuille et d’Issards, épousa Marguerite Vigier. Parallèlement, le fief eut d’autres seigneurs : en 1346, Jean de Verri, puis vers 1370 sa petite fille, Jeanne de la Laye, qui porte en mariage une partie de la terre et maison forte d’Issards à Jean de Murat. Le 18 octobre 1458, Pierre de Murat, époux de Marguerite de Chari, est seigneur d’Issards.

En 1586, le mariage de Jacques de Dreuille et Marguerite de Murat reconstitue la seigneurie dans son entier. Vers 1470-1490, époque de construction des vestiges étudiés, il y eut deux possesseurs, les Dreuille et les Murat, et deux logements distincts. Jean de Dreuille pourrait être le commanditaire du logis neuf dont il ne reste que l’escalier d’honneur et la tour. Jean de Murat aurait quant à lui fait moderniser l’ancien corps de bâtiment. Une lithographie de 1838 présente ces ensembles distincts encore debout. Le logis raffiné d’époque Louis XI semble construit d’un seul jet, alors que l’autre mêle des constructions d’âges différents. Sur une photographie des années 1860-1875 on y distingue une tour du XVème siècle servant de pigeonnier. La chapelle du château fut profanée par les Huguenots, et rendue au culte le 25 mai 1658. Le soleil de Louis XIV et la devise ‘Nec pluribus impar (1) ” dans l’escalier témoignent du passage de Mme de Montespan et du roi. En 1777, le château, entouré de fossés, comprenait chambres, grenier, tour, chapelle, jardin clos de murs, pêcherie, avenue, cour, basse-cour, pressoir, tuilerie, jardin, étang. En 1862, Louis Gabriel Carré d’Aligny épouse Marie Geneviève de Gaulmyn, qui lui apporta Issards en dot.

Entre 1862 et 1870, ils firent reconstruire le château par l’architecte Jean Moreau, à l’exception de la tour noble et de l’escalier d’honneur. La guerre de 1870 interrompit le chantier. En 1924, le comte d’Aligny demanda à l’architecte Mitton d’achever le perron d’entrée…

Description : 

Construit en pierre de taille, le château est couvert d’ardoise (autrefois tuile). Du XVème siècle ne subsistent que la tour noble et l’escalier d’honneur accolé. La base de la tour est renflée sous un talus et percée de trois canonnières. A l’intérieur, trois étages superposés ont chacun une salle, un cabinet, des latrines et un judas surveillant l’escalier. Chaque salle comporte une cheminée sculptée à hotte droite et un plafond à lambris sur poutrelles. La lucarne ancienne est conservée. Les fenêtres de ce corps de bâtiment sont à appui saillant, décors sculptés, croisée et encadrement de moulures. La porte d’entrée comporte un galbe en accolades et un tympan à décor armorié martelé. L’escalier se termine par une colonne centrale d’où rayonnent les huit nervures d’une voûte en parapluie reçues, sur l’extérieur, sur des culots de feuillages et personnage grotesque. Le château du XIXème siècle comprend un porche d’entrée à toit en pavillon surmonté d’une chapelle, une tourelle d’angle, et, accolé à la partie ancienne, un logis presque carré double en profondeur, desservi par un escalier central et traversé par un couloir.

Détails

Les fenêtres et la porte de l’escalier sont décorées de personnages, feuillages, masques et animaux. Les trois cheminée de la tour sont sculptées (restes de polychromie). En haut de l’escalier, cul-de-lampe avec fou tenant sa marotte. Les lucarnes du logis récent portent les armoiries d’Aligny (échiqueté d’argent et d’azur au chef d’or, chargé d’un lion léopardé de sable, armé, lampassé et couronné de gueule) -De Gaulmyn (d’azur, à trois glands d’or) , d’Aligny-Raffin de Pommier (d’azur au chevron d’or accompagné de trois écrous de même) , De Gaulmyn-Damoiseau (d’azur à l’aigle d’or, becquée de gueule).

Architecture

Seule une tour ronde subsiste du château du XVème siècle. Moreau choisit le style néo-gothique pour la reconstruction d’Issards : fenêtres à meneaux, arcs en accolade, lucarnes couronnées de gâbles, donjon ceinturé de mâchicoulis et pourvu d’échauguettes … Ce retour au style médiéval était une façon de rappeler les grandes heures de la féodalité française.

(extrait de : www.auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Autry-Issards – Eglise Sainte Trinité à 2 km au nord

Souvigny – Eglise Prieurale à 7 km à l’est

Meillers – Eglise Saint-Julien à 6km au sud-ouest

Agonges – Beaumont

Epoque :  XVIII°- Protection : ISMH ( 1978)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Garidel
Visite : oui, à certaines périodes

Visible de la route D54 à 3,4 km au nord-ouest d’Agonges
Adresse :
Téléphone : 06 70 54 46 52 (info La Montagne)
Courriel :
Site internet : 

Situation

Agonges est situé à 16,7 km au nord-ouest de Moulins

Beaumont est situé à 3,4 km au nord-ouest d’Agonges

Histoire

C’est sur l’emplacement d’un château médiéval dont il ne reste qu’une tour qu’il a été construit en 1740. Au début du XIXe siècle, Beaumont appartenait à François Dalphonse, député de l’Allier, qui y est mort le 24 septembre 1821.

Description : 

De ses origines anciennes, le château de Beaumont a conservé une tour ronde et un pigeonnier Le reste fut reconstruit au XVIIIème siècle. Edifice d’ordonnance classique, reconstruit en 1740 à l’emplacement d’un château fort médiéval dont il subsiste la tour ronde au sud-ouest.
Ce château n’a pas subi de modifications depuis le XVIIIème siècle, hormis la disparition des lucarnes côté jardin. Edifié sur une terrasse, il se compose d’un corps de bâtiment longitudinal s’appuyant de chaque côté sur deux anciennes tours. Vers 1850, la façade sur jardin fut modifiée par l’adjonction de deux avant corps à un niveau dont le dessus, en terrasse, est accessible depuis les pièces. De chaque côté de la cour se trouvent deux petits pavillons rectangulaires, symétriques, visiblement contemporains du château.
Le pavillon de gauche constitue la chapelle et présente, au-dessus de sa porte, une statue de la Vierge dans une niche. Le pavillon de droite contient une ancienne salle de billard. Au nord, présence d’un pigeonnier de plan circulaire. En contre bas de la terrasse deux bâtiments à un seul niveau abritent les communs. Contemporains du château, ces édifices ont conservé leur caractère d’origine. Enfin un petit pavillon hexagonal, cité sous l’appellation pavillon chinois” dans un inventaire de 1843, est édifié sur une terrasse, sur l’allée menant au château. Un mobilier spécialement conçu pour ce bâtiment avait été conçu au moment de sa construction.

Les premiers propriétaires connus de Beaumont sont les Murat puis, apparait en 1649 Claude de Troussebois, seigneur de Champaigue et du Breuil. Anne-Elisabeth de Troussebois se marie dans la chapelle de Beaumont, le 8 avril 1749 avec Edouard de Beaufort. En mars 1785, Beaumont est vendu à Jean Gilbert Faure avocat au parlement. Le nouveau châtelain ne jouit que cinq ans de sa propriété puisqu’il trépassa en 1790 laissant une veuve et une fille. Cette dernière, Marie Honorée Théodate Faure étant décédée peu après son père, les biens sont partagés entre sa mère née Anne Paris et ses oncle et tante paternels. C’est finalement sa nièce Louise Charlotte Paris qui est désignée comme légataire universelle lors de son contrat de mariage avec Isaac Gilbert Bourdier de Beauregard. Ce ménage recueille donc Beaumont au décès de leur tante. Les jeunes époux âgés de 19 et 22 ans habitèrent d’abord « Burges » (c’est-à-dire Bourbon l’Archambault pendant la Révolution) puis Beaumont de 1799 à 1812 où sont nés quatre de leurs neuf enfants.

Malgré des possessions en Amérique – à Saint-Domingue – des plantations, des esclaves, des troupeaux et des maisons richement meublées, Isaac Bourdier dut vendre Beaumont en 1817 au Baron d’Alphonse. A la retraite en 1819, celui-ci fut élu député de l’Allier et mourut à Beaumont le 24 septembre 1821. Il laisse sa fortune à son neveu Jean Baptiste d’Alphonse, capitaine au 5° de ligne et à sa nièce Elisabeth Virginie d’Alphonse. Le capitaine d’Alphonse vend Beaumont en 1824 à Jacques-Charles Martinat de Chaumont. Ayant hérité d’un château en Auvergne, ce dernier revendra Beaumont en 1843 à Bruno de Garidel Thoron. La famille de Garidel venait auparavant du Comté de Nice. Elle a fourni à la Provence de nombreux hommes de robe dont un conseiller au Parlement qui avait été attiré en Bourbonnais par son ami M. de Boisrenaud, propriétaire d’Embourg (Souvigny). Désormais, Beaumont ne changera plus de mains.

La famille de Garidel fut à l’origine de l’introduction de la race charolaise en terres bourbonnaises.

Les environs

Agonges – Eglise Notre Dame (3 km au sud-est)
Agonges – château de l’Augère (5 km à l’ouest)
Bourbon l’Archambault -La Forteresse (8 km au sud-ouest)

Abrest – château des Chaussins

Epoque :  XIV°-XVI°- Protection : MH (1980)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet : 

Situation

Abrest est situé à 3,2 km au sud-est de Vichy
Les Chaussins sont situés à 3,4 km au sud-est du bourg.

Histoire

Château constitué de divers bâtiments disposés autour d’une cour quadrangulaire, flanqué de tours et entouré de douves. Le corps de logis en L est l’élément le plus ancien. Un donjon de plan hexagonal à l’intérieur, circulaire à l’extérieur, fait suite au corps de logis. Les autres bâtiments datent ou ont été remodelés au XVIe. La majorité des baies a été agrandie ou repercée au XVIIIe siècle, le crénelage de la tour sud ouest date du XIXe siècle. Côté nord le corps de logis dépourvu de toiture serait resté inachevé en 1573 à la suite de l’assassinat du propriétaire. A l’intérieur, au rez-de-chaussée, une pièce voûtée d’ogives conserve une cheminée médiévale. Dans les étages, d’autres pièces d’époques gothique et Renaissance conservent également des cheminées. La galerie du premier étage de l’aile ouest est ornée d’une peinture murale en trompe-l’oeil.