Agonges – Château du Vieux Monceau

Epoque :  XVI° – Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : non
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Le Vieux Monceau (Allier-hotels-restaurant.com)
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Agonges - Le Vieux Monceau (J.P. Luce)
Agonges - Le Vieux Monceau

Situation

Agonges est situé à 18 km à l’ouest de Moulins

Le Vieux Monceau est situé à 500 m au nord-ouest du bourg

Histoire

Le Vieux Monceau est un manoir du XVIème siècle de forme rectangulaire d’un étage et comble perdu à toit pentu et tour carrée dotée d’un escalier à vis. Il possède en outre deux tours rondes. Il est indiqué sur la carte de Cassini sous le nom de “Petit Monceau”.

Ce type de construction correspond à celui des manoirs qui se développent à partir du XVème siècle et qui peut-être la demeure d’un riche bourgeois

Une chapelle de style roman, située au sud-ouest pourrait-être cette chapelle Saint Roch signalée en 1647 comme lieu de culte et de pèlerinage

C’était la maison de repos des religieuses de Saint-Menoux, tout comme Le châtelet à Marigny l’était des religieux de Souvigny.

Les environs

Eglise d’Agonges (1 km au sud-est)

Château de l’Augère à Agonges (4 km à l’est)

Eglise de Saint Menoux (3 km au sud-est).

Agonges – Château de L’Epine

Epoque :  XV° – XVI° – Protection : ISMH
Propriétaire : 
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L'Epine (Wikipédia)
L'Epine (Wikipédia)
L'Epine (Wikipédia)
L'Epine - intérieur (Wikipédia)
L'Epine - plan (Wikipédia)

Situation

Agonges est à 18 km au nord-ouest de Moulins.

L’Epine est à 5 km au nord d’Agonges

Histoire

A l’origine, peut-être simple motte médiévale, palissée de bois et protégée par une digue d’argile entourant la structure, le domaine de Lespine, Lépine, ou encore l’Espine, selon les anciennes graphies, devait cependant apparaître, dès le XIIIième siècle, comme une Maison Forte rurale. Les périodes successives d’instabilité politique et de pillages à répétition qu’engendra la très fameuse guerre de Cent Ans, entre le XIVième et le XVième siècle, peuvent expliquer le renforcement des fortifications : l’aménagement des douves remonterait au début de cette époque, alors que la construction des tours d’angle, conférant à l’ensemble architectural son titre de château, daterait du XVième siècle.

La ferme fortifiée de l’Epine constitue aujourd’hui, un des rares exemples de ce type aussi bien conservé en Bourbonnais; malgré l’œuvre du temps, elle se dresse, ou plutôt se love, toujours surprenante dans le bocage et  témoigne encore des craintes d’une époque de grands troubles, déchirée entre héroïsme et sauvagerie.

L’ancien château se présente sous la forme d’un quadrilatère presque parfait, indiquant à ses angles les quatre points cardinaux, entouré de douves toujours en eau, et situé près d’une rivière, la Burge, dont le nom servit à rebaptiser Bourbon l’Archambault durant la Grande Révolution.

On y accède encore par la grande porte en ogive ou la poterne d’entrée, autrefois précédées par un pont levis jeté sur les douves. A première vue, seules subsistent trois des quatre tours, aux angles Nord, Ouest et Sud du bâtiment. Or, si l’on a pu penser qu’il en exista une quatrième à l’Est, rien cependant ne l’atteste et l’absence même de fondations à cet emplacement pose un doute quant à son existence passée. Par ailleurs, demeurent en bon état certains des murs d’enceinte, percés de meurtrières à différentes hauteurs, et servant d’appuis aux maisons et granges.

La partie la plus ancienne est l’ensemble que forment la tour Sud, à gauche de l’entrée, et le petit bâtiment y attenant. Ce dernier possède encore une fenêtre à meneaux en pierre et une ouverture plus ancienne côté route, sa cheminée donnait sur un four à pain dont on distingue encore l’ouverture. Le rez de chaussée de la tour devait servir de chapelle, avec sa pièce voûtée, la seule de la maison, percée de cinq petites fenêtres et d’une porte en  plein cintre. Au dessus se trouvait le pigeonnier, on y accède par un escalier et l’on peut y voir une charpente à deux étages, rayonnant autour d’un très haut poinçon vertical. L’étage le plus haut de cet ensemble à l’aspect d’une roue classique. La seconde roue de la charpente, située plus bas, se distingue par des rayons qui partent, non de l’axe central, mais d’un épais carré de bois bâti autour de cet axe, diminuant de moitié la longueur des rayons comme au château des Bordes. Dans les murs sont logés des nids à pigeons, cylindriques, en terre cuite comme au château de Moncoquet à Châtel de Neuvre.

Les premiers aveux connus remontent à 1322, à cette date, “Etienne Boutefeu, damoiseau, seigneur de Puychapin, alias de Monchanin, de Lespine, rend foi et hommage pour l’hôtel de Puychapin, ensemble les maisons de Lespine et ses dépendances, paroisse d’Agonges, de Couzon et d’Aubigny, châtellenie de Bourbon. ”

En 1688, Charles Legendre, époux de Marguerite de Vialet, chevalier et seigneur de Saint-Aubin sur Loire, de Saligny, de l’Epine, des Noix Cressanges et de la forêt de Liemolles, conseiller du Roi au Grand Conseil, rend foi et hommage de ses nombreuses terres et dépendances, tant pour lui que pour sa femme, épousée l’année précédente. Le fils de ce mariage, Gilbert-Charles Legendre, chevalier, marquis de Saint-Aubin, baron de la Forêt, seigneur de la Motte-Bresson, Le Reau, l’Epine, Liemolles etc…, conseiller du Roi, Maitre des requêtes, est un des hommes les plus riches de son temps. Cependant, à l’époque de la Régence de Philippe d’Orléans et du fameux système financier de Law, le marquis de Saint-Aubin plaça des millions de livres dans les actions de la sulfureuse Compagnie des Indes, et pour ce faire, hypothéqua ses biens fonciers. Lorsque l’affaire parut mal tourner et la banqueroute s’annoncer, il confia ses titres à deux aigrefins avec mission de les vendre, ce qu’ils firent, mais dérobant la somme, ils prirent la fuite pour les Pays-Bas. Dès lors, le marquis se trouvant sans ressource, les créanciers firent saisir les terres. Placées sous bail judiciaire, les choses traînèrent en longueur et ce ne fut qu’entre 1749 et 1751 que les ventes furent réalisées. Gilbert-Charles, resté célibataire, se consola de la perte de sa fortune en écrivant plusieurs ouvrages littéraires et philosophiques, aujourd’hui oubliés.

En 1785, nous retrouvons, grâce aux archives de Beaumont, la propriété de l’Epine entre les mains des Pères Chartreux de Moulins.

En 1791, la terre est aliénée par la Nation, aucune information concernant la période révolutionnaire.

Les temps devenant plus calme, l’Epine se trouve au XIXième siècle entre les mains de la famille Devaulx de Chambord, dont une fille épousa son cousin Devaulx de Villemouse. La fille issue de cette union épousa Calixte de Chavagnac et apporta l’Epine à son mari. Jusqu’en 1988, l’Epine est propriété de la famille de Chavagnac.

En 1988, M. et Mme Ronchaud rachètent la demeure, commencent une réhabilitation et obtiennent l’inscription du château à l’inventaire des monuments historiques.

Depuis la fin de l’année 2001, ce sont M. Laporte et Clemenceau.

De nombreuse questions se posent concernant l’origine  et la signification de l’appellation de “l’Epine”

(source : Alain Martin Saint-Léon)

Les environs

Château de L’Augère 4,1 km au sud

Forêt des Prieurés de Bagnolet à 1 km à l’ouest

Eglise Notre Dame à 5 km au sud

Agonges – Château des Vieux Echardons

Epoque :  XVIII°- Protection : ISMH
Propriétaire : Monsieur et Madame de Praingy
Visite : non
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Les Vieux Echardons (Allier-hotels-restaurant.com)
Les Vieux Echardons (Allier-hotels-restaurant.com)
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Agonges-Les Vieux Échardons ( Didier Rocher)

Situation

Agonges est à 18 km au nord-ouest de Moulins.

Les Vieux Échardons ont leur entrée sur la partie sud de la place d’Agonges.

Histoire

Les Echardons, demeure du XVIIIième siècle s’ordonnent sur trois cotés  d’une cour. Les bâtiments ont conservé leur toit à la Mansart.

L’entrée se fait par  un portail aux piédroits surmontés d’une petite pyramide couronnée d’une boule en pierre. Une tour ronde est accolée au portail. Sa couverture  est un dôme évasé vers la base, surmonté d’un lanternon ajouré d’arcature, lui-même  coiffé d’un petit toit en dôme évasé.

(source : Alain Martin Saint-Léon)

Les environs

Eglise Notre Dame dans le bourg

Château de L’Augère à 3 km au nord

Saint Menoux – Abbaye à 2.7 km au sud

Agonges – château du Breuil

Epoque :  XVIII° – XIX° – Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : non
Dates et horaires :
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Le Breuil (collection auteur)
Le Breuil (collection auteur)
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Le Breuil (Allier-hotels-restaurant.com)
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Situation

Agonges est à 18 km au nord-ouest de Moulins

Le Breuil est à 2.2 km au nord-ouest du bourg

Histoire

Le Breuil serait, selon certains auteurs, une ville franche fondée vers le XIIème siècle et relevant pour partie de Saint-Menoux. Nicolas de Nicolay signale, en 1569, l’existence d’un château, d’une paroisse et d’une cure. En 1792, cette paroisse est rattachée à Agonges et son territoire est partagé entre Agonges, Saint-Menoux et Bourbon.
De cette ancienne paroisse, il ne reste qu’une chapelle dédiée à Saint-Raphaël, malheureusement encore à usage agricole.

Le Breuil est actuellement une maison bourgeoise, cet ancien logis sur motte, du XVIIIe siècle, fut remanié à la fin du XIXe siècle. Le bâtiment d’habitation se compose d’un long corps de logis de forme rectangulaire, flanqué par un avant-corps en pavillon au centre. Les deux niveaux et le niveau de comble sont largement éclairés par de nombreuses fenêtres et lucarnes. L’avant-corps du XIXe siècle est orné d’un fronton en arc de cercle à la fenêtre du premier étage et d’un fronton triangulaire à la fenêtre des combles. Le Breuil et Beaumont connurent les mêmes propriétaires aux XVIIe et XVIIIe siècles.

En 1631 Jean Esmé de Fonglatié, écuyer, était sieur du Breuil. En 1649 c’était Claude de Troussebois qui détenait la seigneurie. Puis ce furent les famille Faure, Bourdier de Beauregard et en 1871 Le Breuil fut vendu à la famille Durye. Puis le Breuil devient le siège de la station de testage de la race charolaise et acheté il y a quelques années par une famille Bourbonnaise, il retrouve enfin sa vocation familiale.

Les environs

Agonges – Château de L’Augère à 4.4 km au nord-est

Saint-Menoux – Eglise de Saint Menoux à 4.1 km au sud-est

Forêt des Prieurés de Bagnolet à 5,4 km au nord-est

Vieure – château de La Salle

Epoque :  XIV° – XV° – XVIII° – XIX°- Protection : ISMH (2002)
Propriétaire : Privé
Visite : oui, des extérieures
Adresse : château de la Salle 03430 Vieure
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La Salle (www.allier-hotels-restaurants.com)
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La Salle (photo-envol.fr)
La Salle (static.panoramio.com)

Situation

Vieure est situé à 40 km à l’ouest de Moulins.

La Salle est à 1km au nord de Vieure.

Histoire

L’histoire du château de la Salle est intimement lièe à celle de la Chaussière. En 1382, Pierre de Vieure prèta hommage au nom de sa femme, Jeanne de la Salle, pour “l’hostel et motte de la Salle”, qui semble donc entrer dans la famille de Vieure à cette date et y restera jusque vers 1605. Un autre acte de 1449 fait également mention de “motte et hostel de la Salle”. Ce château primitif était chargé de contrôler l’importante voie et le gué de Vieure. Il fut remplacé par une autre construction, ainsi que nous l’apprend une charte du duc datée de 1473, D’après cet acte, le châtelain de La Chaussière devait faire “bailler et délivrer à notre amé et féal escuyer, Janot de la Salle, seigneur de Vieure” (Jehan de Vieure, dit de la Salle), jusque au nombre de mille charretées de pierres…, donnons et octroyons par ces présentes pour lui aider à bastir et edifier ung hostel au lieu de Vieure”. Jehan de la Salle était un personnage important, familier du roi de Sicile. En 1503, la seigneurie est passée aux mains de l’écuyer Jehan Fouchier, qui rend foy et hommage, à madame la duchesse cie Bourbon. En 1509, Nicolas de Nicolay décrivit La Salle comme “un beau et grand chasteau fort auquel sont attacnées haute, moyennel et bssse justice”, En 1643, Jean le Groing fut qualifié de seigneur de la Salle et du Puy…
Château de structure médiévale XIVe siècle, agrandi vers 1875 probablement par l’architecte Moreau. La partie nord (donjon rectangulaire et tours rondes d’angles) fut conservée tandis que les ailes en retour furent dotées de nouveaux percements et de nouvelles toitures. Pour les relier, une autre aile fut édifiée, flanquée d’une tour carrée de style néo-gothique et néo-Louis XIII. Vastes communs du XVIIIe siècle…

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée”)

Les environs

Vieure – Château de la Chaussière à 1,5 km au nord-est

Ygrande – l’église Saint-Martin à 7 km au nord-est

Hérisson – La Forteresse à 16 km à l’ouest

Saint-Etienne de Vicq – château de Verseilles

Epoque : XV° – Protection : ISMH (2003)
Propriétaire : Monsieur et Madame Carrier
Visite : non
Adresse : château de Verseilles 03300 Saint-Etienne-de-Vicq
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Verseilles (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Verseilles (www.france-voyage.com)
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Verseilles (www.allier-auvergne-tourisme.com)

Situation

Saint-Etienne de Vicq est situé à 11km à l’est de Vichy

Verseilles est situé à 7 km au sud de Saint-Etienne de Vicq

Histoire

Construit au milieu du XVe siècle, le château de Verseilles se présente comme une maison-forte dont les dispositions architecturales n’ont pas subi de modifications notables, hormis quelques percements du XVIe siècle. Elle est constituée d’un corps de bâtiment à deux niveaux, flanqué aux angles de deux tours rondes. Au centre de la façade principale une autre tour circulaire abrite un escalier en vis. C’est ici que s’ouvre la porte d’entrée. Les tours d’angle, plus hautes à l’origine, ont été tronquées et recouvertes de toits en appentis. Au XVIe siècle, le gout de la Renaissance y a apporté des fenêtres à meneaux, qui égayent les façades. Les premiers seigneurs de Verseilles sont connus par un acte de 1411, ou Jean de Verseilles, seigneur de la Ramas, est mentionné comme vassal de la dame d’Albret. Au milieu du XVe siècle, l’édifice était aux mains des Montmorillon. En 1490, les Josien possèdent Verseilles par lettre royale, datée de Gannat. En 1503, Jozien de verseilles rend aveu à la duchesse de Bourbon pour “sa maison et place fort de Verseilles, en toute justice, haute, moyenne et basse, ensemble mothe foussoyée…”. En 1578, Madeleine de Josien porta la seigneurie de Verseilles à son époux Pierre du Vernet, écuyer. Après avoir plusieurs fois changé de propriétaires, l’édifice arriva en 1630 à Philibert Badier, seigneur de La Motte Bonvin à Cusset. Les Badier, étendant leur domaine par l’achat successif de seigneuries, Cérézat, Chazeuil…, et obtinrent, en 1725, l’érection de leur terre de Verseilles en marquisat.

(source :”www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Lafeline – château du Bouchat

Epoque :  XIV°-XVII°-XIX°- Protection : ISMH (1965)
Propriétaire : Privé
Visite : non
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Le Bouchat (www.mesvoyagesenfrance.com)
le Bouchat (wikipédia)
Le Bouchat (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Le Bouchat (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
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Situation

Lafeline est situé à 33 km au sud-ouest de Moulins

Le Bouchat est situé à 2,1 km au nord de Lafeline

Histoire

Tel qu’il se présente aujourd’hui, avec ses mâchicoulis et ses deux grosses tours, le château du Bouchat constitue un intéres­sant témoin de l’époque féodale. Est-ce à dire que nous nous trouvions là devant la construction primitive, telle qu’elle a tou­jours existé? Nous ne saurions l’affirmer, car, on le verra dans un instant, 1’« hôtel fortifié » existait depuis 1375 au moins, et l’impressionnante épaisseur des murs nous ferait penser plutôt à un château du XV siècle. Comme il arrive souvent, il est probable que la construction primitive, du XIV’ siècle, fut agrandie et trans­formée aux XV-XVI” siècles, sans parler des modifications de détail qui y furent encore apportées dans les siècles suivants. Le château conserva d’ailleurs une partie de ses défenses jusqu’à une époque récente. Le pont levis fut remplacé, dans le der­nier tiers du XIX” siècle, par un pont à trois arches lancé par­dessus les douves, asséchées au même moment. En outre, des quatre grosses tours qui flanquaient autrefois les angles du massif quadrangulaire, deux, seulement, subsistent : celles de la façade.
A la fin du XIVe siècle, ce fief était aux mains des La Condemine. En effet, en 1375, Hugues de La Condemine, damoiseau, seigneur des Aix, prêtait foi et hommage pour son hôtel forti­fié du Bouchat. Ses descendants le conservèrent au moins jus­que vers le troisième quart du XVIe siècle. A cette époque, à en croire Nicolas de Nicolay, Le Bouchât était considéré comme un château-fort.
Peu de temps après, ce sont les des Fontys (ou de Fontis, à ne pas confondre avec les Deffontis) que nous trouvons installés au Bouchat. Nous ignorons s’ils furent les successeurs directs des La Condemine. Mais en tout cas, ils les suivirent de peu, puisque Jean des Fontys, écuyer, seigneur du Bouchat, vivait à la fin du XVI” siècle et mourut avant 1632. Après lui, son fils, puis son pe­tit-fils possédèrent Le Bouchat. Mais le dernier, André des Fon­tys, par testament, légua ce fief à sa femme, Marguerite de Lingendes. Celle-ci, devenue veuve, convola en secondes noces, le 19 novembre 1694 avec Jean-Baptiste de Gérondelle, écuyer, seigneur de La Dauphinée, qui se qualifia dès lors seigneur du Bouchat et s’y installa avec sa femme. Mais celle-ci, de son pre­mier mariage, avait eu une fille, Marguerite des Fontys, et cette dernière, à la mort de sa mère, hérita du Bouchat. Marguerite avait épousé Gilbert Boutet, écuyer, seigneur de Sazeret.
Ils rési­dèrent peu de temps au Bouchat puisque, le 23 juin 1708, con­jointement, ils le vendirent à Antoine Thonier, curé de la pa­roisse du Theil, avec le « grand étang » et le « grand domaine » du Bouchat et le domaine des Issards, moyennant la somme de 12.000 livres. Le même jour, ils vendirent également à Gabriel Pellisson, marchand de la paroisse du Theil, d’autres dépen­dances de la seigneurie du Bouchat, notamment les domaines de Chezelles et des Pénins.
Antoine Thonier, quelques mois après, le 5 octobre 1708, s’em­pressa de prêter foi et hommage pour le fief nouvellement ac­quis. Quand il mourut, le 22 juin 1723, il laissa pour héritier son neveu Claude Thonier, lequel ayant épousé l’année précé­dente Françoise Pellisson, fille de Gabriel, nommé plus haut, réussit probablement à reconstituer entre ses mains la plus gran­de partie de l’ancienne seigneurie du Bouchat. Après lui, son fils Claude-Jean-Baptiste continua, semble-t-il, à arrondir le do­maine patrimonial. Mais le fils aîné de ce dernier, Jacques-Pierre Thonier, étant décédé sans alliance, laissa Le Bouchat à sa sœur Sophie. Celle-ci épousa Saturnin Tavernier, notaire à Gannat. En 1864, le château fut acquit par le comte de Saint Genys.

(source :”www.lafeline.fr”)

Les environs

Meillard – Le château des Aix à 2,5 km au nord-est

Le Theil – Le château de Fontariol à 6 km à l’ouest

Verneuil en Bourbonnais – le village à 8,6 km à l’ouest

La Ferté-Hauterive – La Tour des Moines

Epoque :  XIV°- Protection : ISMH (1986)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : château de la Tour des Moines 03340 La Ferté-Hauterive
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La Tour aux Moines (www.historvista.com)
La Ferté-Hauterive - La Tour aux Moines (J.P. Luce)
La Tour aux Moines (www.historvista.com)
La Tour aux Moines (www.historvista.com)
La Tour aux Moines (chateau.over-blog.net)
La Tour aux Moines (chateau.over-blog.net)

Situation

La Ferté-Hauterive est située à 21 km au sud de Moulins

La Tour des Moines est située à la sortie ouest du bourg

Histoire

La Ferté indique par son nom une origine fortifiée ancienne. Cette terre fut donnée vers l’an 1000 par les seigneurs de Bourbon aux bénédictins de Souvigny. Elle fut dès lors appelée La Ferté aux Moines ou Ferté Moniale. En 1442, Dom Cholet, prieur de Souvigny, reçut du duc de Bourbon l’autorisation de construire un château fort en la paroisse de Bresnay, mais sans trace de celui-ci dans la localité, il est probable que le lieu de La Ferté fut préféré. On peut ainsi dater le donjon du milieu du XVe siècle. Les prieurs séjournèrent fréquemment à La Ferté jusqu’a la Révolution. Le couronnement du donjon a conservé dans son intégralité le dispositif défensif composé de hourds à pans de bois en surplomb. La route coupe actuellement les anciens bâtiments avec ce qui fut jadis les jardins et qu’entouraient des fossés. L’emplacement de ceux-ci est encore visible au pied du donjon qui comporte quatre niveaux plus un chemin de ronde sur mâchicoulis coiffé par un toit à pavillon. Des ouvertures ont été réalisées au XVIIIe ou au XIXe siècle, en même temps que furent construits deux corps de logis bas contre les côtés sud et est.

(Source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée “)

Toulon sur Allier – Château du Colombier

Epoque :  XIX° – Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : château du Colombier 03400 Toulon-sur-Allier
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Le Colombier (www.allier-hotels-restaurants.com)
Le Colombier (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Toulon sur Allier est à 6 km au sud de Moulins

Le Colombier est à 600 m au nord de Toulon

Histoire

Ce château construit au XIXe siècle est d’inspiration médiévale, avec parc, allée et pièce d’eau. Disposés dans un joli parc, les bâtiments du château du Colombier ont remplacé une première demeure de style Louis XVI. L’organition suit un plan en équerre où le corps du logis, de style néo-gothique, est accosté de deux belles tours à mâchicoulis: l’une carrée, complétée par des créneaux et une guette, l’autre ronde, surmontée d’un haut toit conique; sur la partie arrière est installé un haut pavillon du XIXe. Le premier propriétaire connu est en 1657 François Febvrier, bourgeois de Moulins, seigneur de la Motte du Colombier.

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée”)

Les environs

Toulon sur Allier – le château de Montchenin à 4,2 km au sud

Moulins – le CNCS (musée du costume) à 7 km au nord

Moulins – Le Palais Ducal à 6 km au nord 6 km au nord

Vaumas – Le Breuil

Epoque : XVI° – XVIII° – Protection :
Propriétaire : Monsieur et Madame Beauchamp
Visite : non
Adresse :
Téléphone : 06-80-72-12-07 (renseignements)
Courriel :
Site internet :

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Le Breuil (malone03allierbourbonnais.com)
Le Breuil (www.allier-hotels-restaurants.com/tourisme)
Le Breuil (103ginette.free)
Le Breuil -La Manadrerie (élevage du vers à soie) (www.randos-allier.com)

Situation

Vaumas est situé à 28 km au sud-est de Moulins

Le Breuil est situé à 1 km au nord de Vaumas

Histoire

Le Breuil et la Réserve ne sont que les éléments complémentaires d’une même seigneurie. Le château primitif du Breuil a disparu. Il a été remplacé, au XVIème siècle, par un corps de logis, flanqué de deux tours carrées aux angles, ainsi qu’un pavillon qui aurait servi de chapelle. Au XVIIIème siècle, des modifications ajoutent, à l’arrière, un logis sans étage, en grès rose. Les transformations du XIXème siècle sont plus importantes. Elles concernent le corps de logis principal, et la tour de l’angle nord.
Les communs sont installés au lieu-dit la Réserve, et possèdent une belle grange-étable de briques polychromes à décors losangés. A la place des bâtiments actuels, s’élevait le château du Breuil. Ces dépendances devait abriter une magnanerie (photo ci-dessous), c’est-à-dire un bâtiment destiné à l’élevage des vers à soie, mais qui ne fut jamais en activité.

(source :”www.randos-allier.com”)