Montluçon – le château des Ducs

Epoque :  XIV°- Protection : ISMH (1926)
Propriétaire : Commune de Montluçon
Visite : non
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Château de Montluçon (mapio.net)
Château de Montluçon (mapio.net)
Château de Montluçon - Les Remparts (gerval2.free.fr)
Château de Montluçon (www.guide-tourisme-france.com)
Château de Montluçon (allier.foxoo.com)
Château de Montluçon (static.panoramio.com)
Château de Montluçon (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Château de Montluçon (Wikipédia)

Situation

Le château des Ducs est dans le centre ville de Montluçon

Histoire

Époque médiévale

En 1070, Guillaume, fils d’Archambaud IV de Bourbon, devint seigneur de Montluçon et y fit construire une première forteresse sur l’emplacement d’un castrum.

Le château de Montluçon fut occupé par les Anglais de 1171 à 1188 lors de la période plantagenaise. Après cette occupation, Philippe Auguste le remit aux Bourbons, à travers Guy II de Dampierre, et ces derniers le transformèrent en place forte.

Ce qu’il reste du château fut construit à partir de 1370, en plein cœur de la guerre de Cent Ans par Louis II de Bourbon.

L’édifice était entouré par une double rangée de remparts, percée de quatre portes, et il comptait quarante et une tours. Lors du rattachement du Bourbonnais à la couronne de France, sous François Ier, le château fut abandonné.

Louis II de Bourbon fut le principal contributeur à la construction du château. Ce dernier fut commencé en pleine guerre de Cent Ans, mais on y travaillait encore à la veille de la Renaissance ; dans la première moitié du XIVe siècle, Louis II et ses successeurs élevèrent le grand logis, à peu près tel qu’il nous est conservé, et la tour carrée ; les ouvertures de la façade est, l’aile nord, et la tour de l’horloge datent du milieu du XVe siècle et appartiennent à trois campagnes de construction dont les deux premières sont très peu éloignées l’une de l’autre ; enfin, durant la dernière moitié du XVe siècle, on éleva la galerie sur la cour et on embellit l’intérieur nord.

Ces diverses constructions, bien que relativement modestes, nous permettent de suivre l’évolution bien connue qui se produisit dans l’architecture militaire française durant le XVe siècle : Louis II de Bourbon conçut l’idée d’un véritable château fort qu’il ne put achever, et qui, embelli par ses successeurs, d’une galerie, d’une élégante tourelle et de larges ouvertures, devint une demeure de plaisance pour les derniers ducs de Bourbon. Il sera abandonné à partir de 1527.

Époque moderne

Après 1662, les princes de Condé, devenus seigneurs engagistes du Bourbonnais, concèdent le château à un fermier et s’en désintéressent totalement. Celui-ci se trouve alors dans un état déplorable selon Nicolas de Nicolay, qui constate que « a faute d’entretainement de couverture » le château tombait en ruines, ce qui était « grand dommage ».

À la Révolution, seules les armoiries des ducs de Bourbon sont détruites de la tour de l’horloge. Puis le tribunal de police s’installa dans une des salles du château qui, en raison de ses dimensions, servit également de lieu de réunion aux assemblées générales des habitants.

La ville de Montluçon rachète le château au prince de Condé le 8 avril 1816 dans le but d’en faire une caserne d’infanterie. C’est à partir de ce moment-là qu’eurent lieu les démolitions les plus déplorables.

Le château se voit débarrassé de sa galerie de bois pour faire place à des constructions en béton. L’intérieur fut remanié maintes fois pour l’installation d’un tribunal, d’une salle de spectacle et des bureaux de la mairie de la ville de Montluçon.

En résumé, le château de Montluçon, reconstruit durant l’extrême fin du XIVe siècle, eut à souffrir, après avoir connu un moment de splendeur, d’un abandon de près de trois siècles, auquel succéda, pendant tout le XIXe siècle une période de démolitions plus désastreuses encore.

En 1935, la ville de Montluçon le restaure. De cette restauration, seule la galerie en bois sera bien réalisée. En effet, le château a vu sa lucarne de type gothique, mal restaurée et recouverte de ciment, ainsi que la salle du deuxième étage du donjon, salle qui semblerait être l’ancienne chambre du Bon Duc, Louis II de Bourbon, et dans laquelle il décédera en août 1410. Dans cette salle, se trouve une voûte en berceau en plein-cintre surhaussé, retombant sur deux arcs très surbaissés, bandés le long des murs nord et sud. Cette voûte est très curieuse, car il s’agit d’une voûte en croisée d’ogives à deux branches supplémentaires, qui partent de chaque angle du pan coupé, pour aboutir à la clef de voûte centrale. Cette disposition est provoquée par la présence dans cette salle d’une cheminée en pan coupé. La clef de voûte qui complète l’ensemble de cette pièce est composée de quatre fleurons rayonnant autour d’un écu et réunis par des petits arcs en tiers-point trilobés. Les murs de cette salle sont, eux aussi, recouverts de ciment. Les joints des pierres du château de Montluçon sont également tous refaits avec du ciment. Ce qui ne peut pas être considéré comme authentique.

Les plafonds des principales salles du château seront refaits en lambris de bois qui recouvrent, pour certaines, des charpentes en métal installées lors de cette restauration des années 1930.

Depuis 1959, le château abritait un musée consacré aux musiques populaires. Depuis l’année 2013, le château sert désormais de réserve au nouveau musée de la ville de Montluçon, le MuPop.

(source : “Wikipédia”)

Les environs

Montluçon – Le musée Mupop à 400 m à l’ouest

Montluçon – Le château de La Louvière à 1,5 km à l’est

Montluçon – L’église Notre Dame à 300 m à l’est

Hérisson – château de La Roche Othon

Epoque :  XIV° – XVII°- Protection : ISMH (2010)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse : château de la Roche Othon 03190 Hérisson
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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La Roche-Othon (H.Rebours)
La Roche-Othon (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Roche-Othon (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Hérisson est situé à 24 km au nord-est de Montluçon

La Roche-Othon est située à 5,3 km au nord-ouest d’Hérisson

Histoire

Au XIV ème siècle, le château fut le théâtre d’un épisode de la Guerre de Cent ans dont témoigne une inscription dans la cour. L’édifice, remanié au XVII ème siècle sur une structure médiévale en grande partie conservée (baies à meneau et croisée sur la façade sud), est constitué par un corps de logis, avec deux bâtiments de communs entourant une cour intérieure. Le corps de logis est flanqué d’un petit pavillon, sans doute l’ancien donjon arasé au XVII ème siècle. Une tour carrée est engagée à l’angle du bâtiment. La façade nord et sa galerie en charpente a été plaquée sur le corps de logis au XVII ème siècle. A l’intérieur, le rez-de-chaussée et le premier étage conservent plusieurs cheminées d’époque gothique ayant conservé leur polychromie. La porte de l’ancienne enceinte relie actuellement deux bâtiments d’exploitation. Du côté extérieur, les restes d’une tour de flanquement rappellent la destination défensive de l’endroit.

(source : “www.allier-hotels-restaurants.com”)

Les environs

Hérisson – L’église de Chateloy à 4,2 km au sud-est

Hérisson – La Forteresse à 5,3 km au sud-est

Le Brethon – Le Prieuré de La Bouteille à 9,6 km au nord

Montaiguët en Forez – le château

Epoque :  XII° – XV° – Protection : ISMH (1927)
Propriétaire : Privé
Visite : oui, les extérieurs
Dates et horaires :
Adresse : Rue Ernest Préveraud 03130 Montaiguët-en-Forez
Téléphone : 04 70 55 20 01
Courriel :
Site internet :

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Château de Montaiguët en Forez (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Château de Montaiguët en Forez (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Château de Montaiguët en Forez - les communs (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Château de Montaiguët en Forez (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Château de Montaiguët en Forez (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

Situation

Montaiguët en Forez est situé à 39 km au nord-est de Vichy

Le château est dans Montaiguët

Histoire

La situation géographique de Montaigüet, à la limite du Forez et du Bourbonnais, lui a valu de nombreux litiges dans l’application de sa justice, qui dépendait de ces deux provinces. Il existait, dès le XIIe siècle, une “grange fortifiée” dont Guy II, comte de Forez, fait don à l’abbaye de la Bénisson-Dieu au moment de sa fondation en 1138 par saint Bernard. La terre appartient donc à cette communauté cistercienne jusqu’à la Révolution. Mais en 1611, l’abbaye qui avait été jusqu’alors occupée par des moines, est échangée contre le monastère de femmes de Mégemont en Auvergne. Les religieuses s’installent dès cette date à la Bénisson-Dieu et à Montaigüet. En 1790, cette terre est vendue comme bien national. Le château changera de nombreuses fois de mains jusqu’en 1923. Il est alors acquis par la lamille Dessert. On doit à Pierre de la Fïn, frère du seigneur de Beauvoir, élu abbé de la Bénisson-Dieu en 1460, d’avoir remplacé la construction du XIIe siècle par le château actuel. Il fit bâtir aussi une partie des remparts de la ville et la collégiale Sainte-Anne en 1496. À proximité du château, un des rares vestiges de l’enceinte de la ville est une porte fortifiée, vraisemblablement édifiée à la fin du XVe siècle. C’est une a construction de plan quadrangulaire percée d’un passage sous arc surbaIsse, que surmonte une chambre de garde d’où l’on manet#339;uvrait un pont-levis, dont on remarque les rainures d’encastrement sur la façade extérieure. Entre ces rainures, une niche encadrée de pinacles abrite la statue d’un personnage mitré qui pourrait être Pierre de la Fin. De part et d’autre de la porte, sont accolées deux tours cylindriques dont les toitures ont été rasées. Elles sont éqipées de canonnières et l’une d’elles permettait l’accès à la chambre de garde grâce à un escalier en vis.
Le château de Montaiguet est un bon exemple des petits châteaux fortifiés construits dans le Centre, sur le même plan carré cantonné de tours. Tours et corps de bâtiment s’élèvent à la même hauteur et comportent trois étages au-dessus de salles basses voûtées. La façade nord-ouest a été marquée par un mur construit en avant de cette dernière pour pouvoir loger un escalier dans l’intervalle. Le corps de logis comporte une pièce à chaque niveau, chacune comprenant une grange cheminée. Les pièces aménagées dans le tours affectent des plans différents: circulaire, rectangulaire ou hexagonal. Occupant le rez-de-chaussée de la tour Est du château, la chapelle castrale est une pièce circulaire voûtée d’ogives. Chacun des quatre voûtains a conservé une peinture murale représentant un évangéliste. Les peintures, datées du XVe siècle, donnent une représentation originale du thème des quatre évangélistes (attributs surdimensionnés par rapport à leur taille, Saint Jean a des traits orientaux). Le château du XVe siècle est un château fort martial et d’aspect imposant. Les travaux et la fondation du château allaient transformer le bourg.

(source : “www.chateau-fort-manoir-chateau.eu”)

Les environs

Loddes – L’église Saint-Pierre à 5,4 km au nord-ouest

Lapalisse – Le château de La Palice à 14,5 km à l’ouest

Droiturier – L’église Saint-Nicolas – Sainte-Croix à 11 km au sud-ouest

Bresnay – Château des Ecossais

Epoque : XIV° – XV° – Protection : ISMH (2001)
Propriétaire : Privé
Visite : non 
Adresse : château des Ecossais 03210 Bresnay
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Les Ecossais (Serge Porte)
Les Ecossais (www.randos-allier.com)
Bresnay - Les Ecossais (F.Ripart)
Les Ecossais (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Bresnay est situé à 18 km au sud-ouest de Moulins

Les Ecossais sont situés à 1.7 km au nord-ouest de Bresnay

Histoire

Au nord-ouest de la commune de Bresnay, se trouve le château des Écossais. Il est de plan rectangulaire, doté d’une tour octogonale en façade et de tours circulaires aux angles. On voit encore les douves qui sont sèches. La cour intérieure est délimitée par des communs, lesquels sont pourvus d’un pigeonnier. L’ensemble date de la fin du XVe siècle. Le propriétaire portait le nom du lieu, il était seigneur d’Escoussay. La famille est encore connue sous ce nom à la fin du XVe siècle, puisque Jehan et Charles d’Escoussay possèdent une terre avec justice dans les paroisses de Lucenay-sur-Allier et Bresnay, mais c’est Jehan Breschart qui, en 1503, détient en fief la “place forte d’Escousses en maisonnages, basse-cour, mothe, fossés, molin, estang, coulombier, garenne, prés, terre, vignes, buissons, boys, la mestairie Le Tremblay, estant, pasturages, cens, bourdelaiges, taillables, marciages, blés, corvées, dixmes, carpots, champarts…”, pour plus de 100 livres de revenus annuels. Il est mentionné par Nicolas de Nicolay, son seigneur étant vassal du duc. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, ses propriétaires étaient des Meaulne. Louis Meaulne, avocat à Moulins, en 1654, était à la fois sieur des Écossais et de Champagnat. Il exerça également les fonctions de contrôleur général des gabelles en Bourbonnais et Auvergne (attesté en 1667). Après sa mort, Antoine Ferrand, écuyer, prit ces titres. En 1686, lui avait succédé François Burand. Marie Françoise Burand apporta par mariage la seigneurie à Michel Grangier de Boisdechamp ancien garde du corps, décédé en 1767 à 76 ans, les deux conjoints avaient 21 ans de différence, Marie Françoise mourut en 1772.
Le logis rectangulaire à la haute toiture de tuiles plates est défendu par deux grosses tours rondes côté nord et une tourelle d’escalier à pans sur la façade sud. De l’époque médiévale, ont été également conservés les douves, le pigeonnier et une cheminée gothique. Construction des communs au XIXe siècle.

(source : “Extrait de Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais, éditions De Borée”)

Les environs

Bresnay – L’église Saint-Bathélémy à 1.7 km au sud-est

Besson – Le château du Vieux-Bostz à 2.9 km au nord

Besson – Le chateau de Fourchaud à 3.1 km à l’est

Noyant d’Allier – Le château

Epoque :  XVI°- Protection : ISMH (2007)
Propriétaire : Monsieur et Madame Lorrain
Visite : non
Adresse : château de Noyant 03210 Noyant-d’Allier
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Le château (A.J.Cassaigne)
Le château (www.allier-hotels-restaurants.com)
Le château (www.ulmag.fr)

Situation

Noyant d’Allier est situé à 21 km au sud-ouest de Moulins

Le château est situé dans le bourg

Histoire

Fief connu à partir du XIVe siècle. Le château, construit probablement au cours du XVe siècle, appartient à la typologie des hautes tours donjons quadrangulaires, flanquées d’une tourelle contenant un escalier à vis et surmontées d’un couronnement défensif autour d’un chemin de ronde. En 1503, damoiselle Anne de Chareilh fait aveu de son fief à la duchesse de Bourbon comprenant le logis et seigneurie de Noyant. En 1569, le seigneur de Noyant était Blaise de la Souche et que la maison seigneuriale de Noyant consistait en une grosse et forte tour carrée, non fossoyée… sans justice. En 1673, François Emé des Rochers, écuyer et en 1700, Jacques de la Motte, également écuyer, furent seigneurs de Noyant. Le domaine était confié à des fermiers en 1715, le curé de Noyant inscrivit à cette date, “le fermier de la seigneurie de Noyant était un singulier homme, dangereux pour son orgueuil, insupportable aux gens de bien, le Tarquin des laboureurs”.
L’ensemble des bâtiment enferme une cour intérieure, on compte trois tours quadrangulaires et un donjon dans le système défensif. Les tours hautes de quatre niveaux, sont couvertes d’un toit en pavillon tandis que le donjon, une grosse et forte tour carrée est desservi par un escalier en vis abrité dans une tour cylindrique accolée. Le donjon et le logis ont été entièrement transformés au XVIe siècle par des fenêtres à meneaux de style Renaissance et le donjon surmonté de crénelage et mâchicoulis décoratifs. L’enceinte médiévale qui entourait le donjon a conservé son tracé et une partie de ses murs. Des bâtiments de communs ont été construits au XVIIIe siècle (la maison de gardien et le grand pavillon ouest) et au début du XXe siècle (la grange et le hangar nord-est, les dépendances à l’est). Un parc a été aménagé par le paysagiste Treyve.

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée”)

Les environs

Noyant d’Allier – La Pagode et le Bouddha à 500 m au nord dans le bourg

Souvigny – La Prieurale à 9 km au nord-est

Meillers – L’église Saint-Julien à 5 km au nord

Yzeure – Château du Parc

Epoque :  XVI° – XIX°- Protection :
Propriétaire : Ville de Bagnolet (93)
Visite : non (colonie de vacances)
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

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Le Parc (aaccess-batiment.fr)
Yzeure - Le Parc (docplayer.fr)
Le Parc - détail d'une tour (www.allier-hotels-restaurants.com)
Yzeure - Le Parc (L'allée cavalière entourée d'arbres menant du bourg d'Yzeure au château du Parc)
Yzeure - Le Parc (Beaumanoir sur un plan datant du XVIIe siècle)
Yzeure - Le Parc (cadastre 1828 - emplacement des "lices")

Situation

Yzeure est situé à 1.8 km à l’est de Moulins

Le château du Parc est situé à 2.1 km à  l’est du centre ville d’Yzeure

Histoire

Le lieu-dit « Le Parc », à Yzeure, est situé en limite des bois qui séparent la commune d’Yzeure de la commune de Lusigny. Un château de style néogothique, appartenant à la commune de Bagnolet (93) abrite une colonie de vacances.
Il existe aux A.N. un registre coté P 1355-2, facilement accessible puisqu’il a été transcrit par R. Monicat et B. de Fournoux, que je conseille de lire avec plus d’attention que cela n’a été fait jusque là. C’est le registre du compte d’Hugues Pinelle pour l’année allant du 1er octobre 1496 au 30 septembre 1497, et qui détaille les travaux qu’il a payés pour les châteaux et jardins de Beaumanoir et de Moulins.
C’est en 1493 que le duc Pierre II et la duchesse Anne conclurent l’achat d’une propriété à Yzeure, le « domaine de Beaumanoir », avec les héritiers d’André Brinon, ancien conseiller et secrétaire général des finances du duc Jean II.
La propriété, constituée d’un ensemble de maisons et d’une grange, entourés de buissons, de garennes, de bois, d’étangs, des pêcheries, des terres labourées et non labourées était située à cheval entre les paroisses de saint Pierre d’Yzeure et de Saint Bonnet.
Pourquoi l’achat d’une telle propriété ? La lecture des registres de comptes des receveurs de Moulins nous informe de la recrudescence des « mortalités » dans la ville à cette époque. Beaumanoir, situé une lieue et demie de la capitale ducale, au-delà du bourg paroissial d’Yzeure, au milieu de champs, de prés et des bruyères et en limite d’un bois, dénommé « bois du Breuil » sur la carte de Cassini, était loin des miasmes de la ville.
Mais Pierre de Bourbon, et Anne de France souhaitaient peut-être simplement aménager une résidence champêtre, une « demeure de plaisance ». Des membres de leur cour étaient propriétaires de belles propriétés entourées de beaucoup d’espace. Avermes, Neuvy, Trevol et Yzeure, en comptent chacune plusieurs : Plaisance, la bien nommée à Yzeure, propriété de la famille de La Mousse, Marcellanges, propriété de son secrétaire Jean Chanteau, par ailleurs, le premier maire de Moulins, La Brosse Cadier et Seganges, propriété de Jean Petitdé, sur la paroisse d’Avermes, le Riau, à Villeneuve, propriété des Popillon.
La présence d’Anne de Bretagne, épouse du roi Charles VIII, qui menait une campagne militaire en Italie, qui dura près de deux ans, est attestée à Seganges, dans la paroisse d’Avermes par une lettre datée du 6 septembre 1495. Il est possible qu’elle ait résidé à Beaumanoir.
Le domaine nécessitait des aménagements : sous la maîtrise d’œuvre de maître Marsault Roddier, maçon, assisté de Pierre, son fils, qui travaillaient aussi à la même époque pour sur l’agrandissement du château « urbain » de Moulins, l’ancien corps de logis fut restauré, et on lui adjoignit un « bâtiment neuf ». Les deux étaient réunis par une galerie, « attenante à la chapelle vieille ». On édifia une « chapelle neuve ».
La duchesse se fit installer un cabinet de travail. Le cabinet de travail, issu du « studiolo » italien est un cabinet de curiosités, qui pouvait être didactique, scientifique, symbolique, allégorique ou encyclopédique.
On racheta des terres vers le lieu-dit les Bouchereux, et le long du chemin des « tuileries » d’Yzeure, pour créer un parc. La duchesse Anne en créa deux autres, l’un au château de Chevagnes, et l’autre au château de La Chaucière, sur la commune de Vieure.
Les parcs et jardins constituaient un élément obligé des résidences princières. Le manoir rural « entouré de fossés, hayes ou murs, accomodé de plusieurs pièces, comme jardin potager, fruictier, bois et garenne», que nos documents nous révèlent, est très caractéristique d’une évolution de l’art de vivre de la noblesse au cours de la période de transition entre la fin du Moyen Age et la Renaissance.
Le manoir d’Yzeure s’ouvrait sur un jardin. Le plan cadastral de 1828 suggère qu’il était situé à l’arrière, du côté sud. Les jardins des demeures seigneuriales s’ordonnaient en divers espaces clos.
« Pour clorre de fossez le jardin des fructiers » de Beaumanoir, [……] « troys cens hentes et sauvajotz […] ont esté plantez ».
Les jardins de Beaumanoir s’inscrivent dans la tradition du hortus conclusus du Moyen Âge, jardin clos, qui distinguait le « potager » du « verger » (« jardin fruitier » à Beaumanoir) et du jardin « bouquetier ».
La fontaine était l’élément obligé de tout jardin médiéval. Elle nécessitait des installations complexes impliquant le stockage de l’eau maintenue sous pression. Beaumanoir fut donc doté d’une fontaine en pierre de Volvic. Mais en 1496, la duchesse décida de la faire transférer au château de Moulins.
Ainsi pouvaient s’exercer les distractions aristocratiques comme la promenade, la chasse, mais aussi les jeux de « colin-maillard » dans les labyrinthe (appelé « Dédalus »), le canotage sur les rivières ou les étangs. Dans les jardins étaient ménagés des espaces destinés à l’exercice des jeux d’adresse comme la paume, les quilles ou le tir à l’arc.
Les tournois, avatar de jeux de guerre, étaient très prisés, or, le cadastre d’Yzeure, daté de 1828 révèle l’existence d’un lieu-dit les Lices actuellement « les Lys ».
On s’entourait d’animaux d’agrément : daims, « cougnils » ou lapins, beaucoup d‘oiseaux. Les ambassadeurs vénitiens séjournant à Beaumanoir en 1528, y signalent des “francolins” et nombre de perroquets de différentes espèces.
Les jardins et les parcs comportaient aussi des éléments utilitaires, permettant la vie en autarcie. Le manoir étant édifié à proximité d’un ruisseau, il permettait d’irriguer les jardins et vergers, d’implanter des viviers, d’installer des moulins pour faire fonctionner des « battoirs ». La mention d’un « étang de Beaumanoir » témoigne de l’aménagement des ruisseaux situés dans l’emprise du parc. Il est vraisemblable qu’on y ait élevé du poisson.
Marillac, le secrétaire du connétable, nous rapporte que c’est dans cette demeure au goût «italien», qu’eurent lieu, en mai 1505, les noces de Suzanne et de Charles de Bourbon-Montpensier.
Le roi François Ier, qui vint trois fois à Moulins, séjourna une dizaine de jours à Beaumanoir entre février et mars 1538, puis onze jours trois ans plus tard.
La reine Catherine de Médicis y fit donner un « grand festin » ou « une grande fête » le samedi 2 mars 1566, accueillant ainsi « royalement » tous les présidents de parlements et les notables de la province, pour clôturer le séjour moulinois du Grand Tour qu’elle avait organisé pour faire connaître son fils, le jeune roi Charles IX. A la suite de quoi, « la cour retourna coucher à Moulins ».
Par la suite, le « Parc » est mentionné par des ambassadeurs italiens, de passage à Moulins. A l’occasion des « Grands jours », il semble que des juristes du Parlement de Paris y ont été hébergés.
Notons aussi, la visite à Beaumanoir, du photographe Nadar à l’invitation de son ami Théodore de Banville. Mais la demeure Renaissance ayant fait l’objet d’une aliénation du domaine royal, vendue par Anne d’Autriche à une compagnie de marchands orléanais, n’existait plus. Et ce qu’il eut l’occasion d’admirer fut ce très beau château de style néogothique.

(source : Dominique Laurent – “facebook.com “)

Les environs

Yzeure – L’église Saint Pierre à 2.1 km à l’ouest

Moulins – le Musée Anne de Beaujeu à 4.1 km à l’ouest

Moulins – Le CNCS (musée du costume) à 6.1 km à l’ouest

Lusigny – château de Pomay

Epoque :  XVII°- Protection : ISMH (1947)
Propriétaire : Olivier et Antoinette de Durat
Visite : lors des Journées Européennes du Patrimoine ou visites guidées du château sur rendez-vous. Visite du parc de 10h à 17h.
Adresse :
Téléphone : 06 81 59 88 25
Courriel :
Site internet : Le château de Pomay

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Pomay (://c1.staticflickr.com)
Pomay - vue aérienne (jean-louis Zimmermann )

Actualités : Le rouge et le noir solognots à Pomay

Lusigny - Pomay (La Montagne du 14 août 2022)

Actualités : Le château de Pomay ouvre ses portes au cinéma. (La Semaine de l'Allier du 6 avril 2023)

Lusigny - Pomay (La Semaine de l'Allier du 6 avril 2023)

Situation

Lusigny est situé à 13 km à l’ouest de Moulins

Pomay est situé à 5.2 km au sud-ouest de Lusigny

Histoire

Au XVème siècle, Pomay dû être un domaine conquis sur la forêt. L’accès à la demeure Louis XIII se fait par une longue avenue dont le portail est fermé par une ferronnerie du XVIIIème. Une première cour est bordée au nord et au sud par les communs. Un large mur bahut la sépare de la cour d’honneur encadrée par 2 tours de briques terminées par des campaniles octogonaux. Dans le fond, le château se compose d’un corps central à rez-de-chaussée et 1er étage, encadré de 2 pavillons.
Il se situe en Sologne bourbonnaise, région d’argile. Cela explique sa construction typique en petites tuiles et en briques polychromes qui en fait un château aux milles couleurs avec son écrin de verdure et de ciel.
Il fut quelques temps la résidence de Madame Fouquet et sa fille en leur exil, à la suite de la disgrâce du surintendant des Finances et a reçu la visite de la Marquise de Sévigné, courageuse et fidèle en amitié. Deux de ses lettres sont envoyées de “Pomé”.
La propriété a été acquise par la famille de Durat en 1964.
Pomay est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH) par arrêté du 14 avril 1947.

Les environs

Yzeure – L’église Saint-Pierre à 8.5 km à l’ouest

Moulins – Le musée Anne de Beaujeu à 11 km à l’ouest

Chezy – Le château des Louteaux à 13 km au nord

Noyant d’Allier – Le musée de la mine

Epoque :  – Protection :
Propriétaire : Association des amis de la mine de Noyant d’Allier
Visite : Réouverture en avril 2023
Dates et horaires : 
Adresse : Les Amis de la Mine, 31 rue de la Mine 03210 Noyant d’Allier
Téléphone : 
Courriel : centre-animation-minier@orange.fr
Site internet :  https://centre-animation-m.wixsite.com/musee-mine-noyant

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Devant le puy de la mine (medias.sit.auvergne-tourisme.info)
Galerie reconstituée au musée de la mine (Wikipédia : A.BourgeoisP)
Matériel roulant du train touristique du musée de la mine (Wikipédia : A.BourgeoisP)

Situation

Noyant d’Allier est situé à 20 km au sud-ouest de Moulins

Le musée de la mine est situé à 500 m au nord-est du centre ville

Histoire

Visite guidée. Le chevalement ainsi que le bâtiment minier dit « puits central », tous les deux de construction d’Eugène Freyssinet , constituent avec le site qui les entourent le musée de la Mine. Des circuits ferroviaires en fonctionnement permettent aux visiteurs d’avoir une première approche originale du site. Le musée possède aussi une fabuleuse collection de matériel minier, tant pneumatique que ferroviaire ; les galeries reconstituées, modestes mais utile,s complètent le parcours extérieur. Enfin l’exposition de petits outillages et de matériel didactique dans la chambre chaude achève la visite. Cette salle abrite une cuisine reconstituée grandeur nature telle qu’elle se présentait dans les années trente dans les corons. C’est dans cette salle que se déroulent des expositions temporaires

(source : “www.allier-auvergne-tourisme.com”)

Les environs

Noyant d’Allier – La Pagode et le Bouddha à 500 m au nord

Meillers – L’église Saint-Julien à 6.6 km au nord-ouest

Souvigny – La Prieurale à 8 km au nord-est

Montluçon – Traction Vapeure – AAATV

Association : Amicale des Anciens et Amis de la Traction Vapeur
Protection : Le pont tournant, sa voie d’accès et la signalétique correspondante sont inscrits MH.
Création
: 8 décembre 2009
Visite :
Dates et horaires :
Adresse : AAATV -Section Montluçon Auvergne – 2 rue Pierre Sémard 03100 Montluçon
Téléphone :
Courriel : aaatvmontlucon@sfr.fr
Site internet : aaatvmontlucon.fr

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Arrivée à Commentry de la 141 TD 740 (www.simtrain-fr.com)
Le dépôt (www.aaatvmontlucon.fr)
Présentation des Diesels sous la rotonde (www.simtrain-fr.com)
Le dépôt (www.aaatvmontlucon.fr)

Situation

2, rue Pierre Sémard à Montluçon

Historique du dépôt

Pourquoi un dépôt ferroviaire (et une rotonde !) à Montluçon ?

La construction du dépôt de Montluçon à débuté en 1862
 Au début du XIXème siècle, Montluçon voit son activité industrielle se développer à la suite de la présence de ressources minérales importantes ainsi que des gisements de houille à proximité de : Commentry, Chamblet, bassin de l’Aumance et Saint Eloy-les Mines. L’arrivée du chemin de fer depuis Moulins vers Commentry et Montluçon en décembre 1859 va concurrencer sévèrement le canal du Berry vers Bourges et Tours, avec en second lieu la construction de la ligne Bourges-Montluçon. Pas encore de dépôt à Montluçon, mais deux ans plus tard, la circulation a beaucoup augmenté suite au raccordement de la ville à Paris via Bourges, Vierzon et les Aubrais. Montluçon vient de devenir un nœud ferroviaire. Un dépôt est alors construit autour d’une rotonde permettant d’abriter 16 machines. L’implantation du dépôt est effective en 1880. La radiale Paris-Montluçon-Béziers via Eygurande croise la transversale Bordeaux-Lyon-Genève avec branche sur Commentry-Moulins-Strasbourg. Montluçon constitue le point de passage obligé depuis Paris par trains rapides et express pour Aurillac, le Mont-Dore, Ussel. Le nœud ferroviaire est devenu étoile et avant 1900 la Compagnie est obligée d’agrandir les installations, le nombre des locomotives en service ne cessant d’augmenter. En 1883, la gare représente le 3ème tonnage des gares de la Compagnie du P.O. Mais une autre raison explique l’implantation de ce dépôt à Montluçon : la ville se trouve au contact des régions relativement plates du Bassin parisien au nord et des zones bien plus accidentées du Massif Central dans les autres directions.

 

La rotonde et ses ponts tournants

La rotonde semi-circulaire permettant d’abriter 38 locomotives est alors desservie par trois ponts tournants de vingt quatre, quatorze et neuf mètres. Ces deux derniers seront remplacés en 1949 par un demi-pont secteur (sorte de pont tournant coupé en 2) de vingt trois mètres destiné à desservir le centre autorails. Il est placé à l’extrémité du pont restant, disposition unique en France – paraît il ! Un atelier complète l’ensemble. Un troisième pont tournant sera implanté en 1954 près des bureaux administratifs pour virer les 141R du dépôt de Vierzon en escale, mais il n’a jamais servi, les virages se faisant sur le pont de la rotonde.

 

Les machines

Du fait de son implantation géographique le dépôt de Montluçon comprend des machines de vitesse destinées à la circulation en plaine, et des plus lentes mais très puissantes pour les sections montagneuses. En 1872, on compte 60 machines de plaines et de montagnes. L’effectif atteint une centaine de machines en 1938, et même 120 de1939 à 1950.

Séries de machines attachées à Montluçon
* Série 4200 (230 G), série 1700, série 5000 (140-B), série 6000 (150 A)
* Série 1516 / 1565 (030), série 792 / 941 (030A), série 1114 / 1140 (040-B)
* Série 1021 / 1030 (030T).
Entre les deux guerres, Montluçon abritait quarante deux 5600 / 700 (141-TB).
En 1921, arrivent des Pacific 4500 (231 A Sud-ouest), chassées de la ligne Limoges-Brive par l’électrification.
En 1929, Montluçon compte 129 machines à ses effectifs.
En 1951, il y a 119 machines en pression.
En juin 1952, arrivée de 12 autorails types VH.

 

Les hommes

En juillet 1952 par exemple, Montluçon compte : 200 agents de conduite, 180 agents aux ateliers, 25 agents administratifs, 10 agents du magasin, 60 agents du service intérieur, 12 personnes de l’encadrement et direction, 37 apprentis. En 1967, il y avait 417 agents. En 2008 le dépôt est unité de production traction, rattaché à Clermont avec un chef d’UP, un CTT et 25 conducteurs.

 

Fin de l’activité

La crise de la sidérurgie dans le Centre et l’Allier intervient à la fin des années 50, les usines ferment une à une. L’exode rural n’arrange pas les choses pour les petites lignes, la crise du charbon fait fermer les mines de Noyant en 1940, Commentry en 1960, Saint Eloy fin 1977. L’activité diminue au fur et à mesure de la fermeture des lignes.
Si l’activité “vapeur” disparait en 1969, l’activité “autorails” perdure. Le centre autorail ferme ses portes en octobre 1970, transférant ses vingt X 2400 à Limoges. Montluçon devient dépôt-relais. Des 141 R de Vierzon viennent en escale (dont la 141 R 840) jusqu’en 1971.
Des fermetures de lignes font perdre la charge de travail au personnel de Montluçon
La rotonde du dépôt a été partiellement démolie en octobre 1975, entraînant une simplification du plan de voie et la suppression de 2 des 3 ponts ainsi que la destruction de l’estacade à charbon et des ateliers désaffectés.
En décembre 2010, fin de l’activité du dépôt. Le site est remis à disposition par le service de la Traction SNCF au propriétaire foncier interne SNCF : la D.T.I. (Direction Territoriale Immobilière).

 

Disparition de la rotonde et du pont tournant

Créée en décembre 2009, l’A.A.A.T.V. section Montluçon-Auvergne a pour objectif principal de préserver en état de fonctionnement, restaurer et mettre en valeur le site du dépôt ferroviaire historique de Montluçon, notamment sa rotonde et son pont tournant. Pour cela plusieurs projets pour valoriser au mieux le site, avec bien sûr un évènement ponctuel à fréquence annuelle : Le Festirail Montluçon, grande fête populaire autour du thème du chemin de fer.

 

Une nouvelle étape

Par un arrêté préfectoral du 3 février 2011, la rotonde ferroviaire de la gare de Montluçon avec son pont tournant, sa voie d’accès et la signalétique correspondante sont inscrits au titre des monuments historiques.

(source :”www.aaatvmontlucon.fr”)

Les environs

Montluçon – le Musée MUPOP à 1.5 km au nord

Montluçon – le château des Ducs à 1.4 km au nord

Montluçon – église Notre Dame à 1.5 km au nord

Bagneux – Forêt des Prieurés de Bagnolet

Propriétaire : Forêt domaniale (Etat)
S
uperficie : 2637 ha
Visite : libre ou guidée
Téléphone : 04 70 48 14 34

Courriel : s.durix@agglo-moulins.fr
Site internet :

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Une allée dans la forêt de Bagnolet (www.randos-allier.com)
Etang dans la forêt de Bagnolet (www.randos-allier.com)
La forêt de Bagnolet - chevreuil
Forêt de Bagnolet - Equipage du Percevent (e.percevent.free.fr)

Situation

La forêt des Prieurés de Bagnolet est située à 15 km au nord-ouest de Moulins

Histoire

Le village de Bagneux englobe une partie de la forêt domaniale de Bagnolet, que Nicolas de Nicolay qualifiait de “belle et grande étendue”.

Ce massif forestier d’environ 1900 hectares s’étire du nord au sud de la vallée alluviale de l’Allier, au nord de Moulins. Le chêne est l’essence dominante, tandis que le hêtre est plutôt abondant au nord. La faune abritée par la forêt est riche et diversifiée, et les sources de nourriture sont multiples. L’avifaune comprend plusieurs rapaces et Pics nicheurs, et présente cinq espèces d’intérêt communautaire.

Les nombreux ruisseaux affluents de l’Allier, ainsi que la présence de plusieurs étangs en bordure permettent, par exemple, la présence dans la forêt de la tortue bourbeuse, une espèce d’intérêt communautaire, figurant sur la liste rouge des espèces menacées. La gestion retenue par l’Office National des Forêts est la futaie régulière de chêne rouvre avec sous-étage de charme et de hêtre.

Quelque part dans cette forêt se trouve la tombe dite de l’ermite. Elle est en pierre, daterait des XIVème ou XVème siècles. Sur cette tombe est représentée en demi-relief un calice et deux croix. Il est probable que ce soit la sépulture d’un prêtre qui vivait en solitaire. Les fondations d’un petit édifice, qui devait être une chapelle dédiée à sainte Marie Madeleine ont été découvertes à proximité. Après la mort de l’ermite, ses rares fidèles durent l’inhumer dans cette chapelle, et placer cette pierre pour perpétuer son souvenir. Par la suite, l’oratoire est tombé en ruine, et la dalle a été déplacée.

(source :”www.randos-allier.com”)

Les environs

Agonges – Chateau de L’Augère à 3 km à l’ouest

Agonges – Eglise Notre Dame à 4 km au sud-est

Villeneuve sur Allier – Le château du Riau à 11 km au nord-est