Moulins – La Cathédrale

Epoque : XV° – XIX° – Protection : MH (1875)
Propriétaire : Commune de Moulins
Visite : oui
Dates et horaires : Visite libre avec panneau d’information ou visite guidée
Ouvert toute l’année du mardi au samedi de 10h à 11h30 et de 14h à 17h30, plus le dimanche de 15h à 17h30 de Pâques à Toussaint (11h30 et 17h30 : heure départ de la dernière visite).
Fermé le 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre et 25 décembre
Adresse :Place des Vosges 03000 Moulins
Contact :
Maison Saint Gabriel 1 Rue de Paris 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 20 89 65
Courriel : paroisse-notredamedubourbonnais@moulins.catholique.fr
Site internet :

Auvergne - Allier - Moulins
la Cathédrale (www.paysdauvergne.fr)
Le chœur (www.patrimoine-religieux.fr)
le Tryptique du Maître de Moulins (www.allier-auvergne-tourisme.com)
La Vierge noire (fr.wikipedia.org)
L'orgue (orguesfrance.com)
détail extérieur (medias.sit.auvergne-tourisme.info)

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Moulins - Cathédrale (La Montagne juin 2017)

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Cathédrale de Moulins - Les techniques du triptyque scrutées (La Montagne 20 février 2023)

Situation

Place des Vosges dans Moulins

Histoire

 

« Visiteurs, touristes, passionnés d’histoire, d’art et de patrimoine, découvrez la cathédrale Notre-Dame de Moulins.
Si les murs pouvaient parler, ils nous raconteraient l’histoire de tous ceux qui, ici, reçoivent le sacrement du baptême, participent à la messe du dimanche, célèbrent leur confirmation, leur mariage, disent adieu à un être aimé. Depuis plus de huit siècles, se perpétue la prière des chrétiens autour de la Vierge Noire, et comment, depuis bientôt cent ans, grandit la grande famille des catholiques du diocèse de Moulins quand elle se rassemble, à l’initiative de son évêque, pour être fortifiée dans la foi et célébrer les moments importants de sa vie ».

Monseigneur Laurent PERCEROU, évêque de Moulins

Historique

Au Xe siècle, une humble chapelle dédiée à saint-Pierre est offerte à l’abbaye de Cluny et dépendra du prieuré clunisien de Souvigny au XIIe siècle.
A partir de 1327, après l’érection du Bourbonnais en duché au profit des sires de Bourbon, les premiers ducs de Bourbon fixent leur résidence à Moulins.
Louis II, par une bulle (document par lequel le pape pose un acte juridique important) datée du 19 octobre 1378 obtient du pape Clément VII l’établissement d’un chapitre collégial dans la chapelle Notre-Dame. Le 7 décembre 1386, l’évêque de Nevers procède à l’érection de la chapelle en collégiale dédiée à Notre-Dame-de-l’Annonciation.
En 1476, à la mort de la duchesse Agnès, son fils, le duc Jean II, reprend la construction qui est poursuivie par son fils, le duc Pierre II et son épouse Anne de France, fille du roi Louis XI. Ils offrent à la collégiale un somptueux triptyque dédié à la Vierge en gloire.
Le 27 avril 1788, le roi Louis VI décide d’établir un évêché à Moulins au bénéfice d’Etienne des GALLOIS de La TOUR (1750-1820), alors doyen de la collégiale. Sa nomination est confirmée par le pape Pie VI mais la révolution empêche sa consécration épiscopale.
En 1822, le diocèse de Moulins est officiellement érigé par bulle papale, avec la nomination du premier évêque de la cité, Antoine de PONS de LAGRANGE (1759-1849), alors grand vicaire et chanoine du diocèse de Clermont.
Avec la nomination de Pierre-Simon de DREUX-BRAIZÉ (1811-1893), l’agrandissement de la collégiale est envisagée et devient cathédrale.
Le 8 décembre 1946, la cathédrale reçoit la visite de Mgr RONCALLI futur pape Jean XXIII à l’occasion de l’année mariale consacrée à l’Immaculée Conception ; Il rend grâce à la Vierge Noire d’avoir protégé l’ancienne cité ducale des désastres des deux conflits mondiaux.
Le 28 octobre 1949, la cathédrale Notre-Dame-de-l’Annonciation de Moulins est érigée en basilique mineure par un bref (décision administrative émanant du Saint-Siège caractérisée par la brièveté de son écriture) du pape Pie XII en témoignage de la dévotion insigne entourant la Vierge Noire depuis des siècles.

La Vierge Noire, Sainte patronne de Moulins
Depuis le XIIe siècle, la Vierge Noire fait l’objet de la vénération des Moulinois en remerciement de la protection insigne dont elle entoure la ville de Moulins depuis des siècles.
Le 21 novembre 1655, Moulins fut en proie à un violent incendie qui embrasa le cœur même de la ville. Les flammes étaient si intenses que le Jacquemart lui-même était menacé. Les magistrats de la cité ducale demandèrent alors aux chanoines d’amener la statue de Notre-Dame face au brasier afin d’implorer sa protection. À peine la statue fut-elle descendue, que quelqu’un jeta promptement le manteau qui la couvrait au milieu des flammes. Aussitôt, nous disent les chroniqueurs de l’époque, « le vent cessa, les flammes s’abattirent et l’on vit tomber du haut de la tour en gros pelotons de feu, les matières embrasées qui s’éteignirent sur-le-champ ».
Le 8 décembre 1946, Mgr RONCALLI, alors nonce apostolique en France mais qui allait, douze ans plus tard, devenir pape sous le nom de Jean XXIII, vint apposer une plaque votive auprès de la Vierge Noire pour la remercier d’avoir protégé, grâce aux intenses prières que les moulinois avait élevées à Notre-Dame pour demander son intercession, la ville de Moulins lors des deux derniers conflits mondiaux.

Le grand orgue Merklin, un grand instrument romantique
Commandé en 1878, financé en partie par Mgr de DREUX-BRÉZÉ, l’orgue fut inauguré le 10 août 1880 par le célèbre Alexandre GUILMANT, organiste de la Trinité à Paris, compositeur et concertiste international.
Construit par le facteur MERKLIN dans un buffet dessiné par l’architecte Eugène MILLET. Il est aujourd’hui considéré comme le plus authentique des grands instruments issus des ateliers de Joseph MERKLIN. Il sert régulièrement de référence lors de restaurations d’instruments du même facteur.
Le grand orgue MERKLIN de Moulins eut l’honneur d’être joué par de grands organistes tels que Joseph BONNET ou Marie-Claire ALAIN

Le Triptyque du Maître de Moulins
Cette œuvre majeure fut commandée par le duc Pierre II et son épouse, Anne de France, fille de Louis XI, pour orner vraisemblablement la collégiale. Elle se présente sous la forme d’un tableau fermé par deux volets peints en grisaille montrant, dans un décor d’architecture gothique, l’Annonciation de l’ange Gabriel à la Vierge Marie.
Le triptyque du Maître de Moulins s’affirme comme une œuvre novatrice et originale dans l’histoire de l’art, à l’apogée de l’art flamand et à l’aube de la Renaissance italienne qui perce alors en France. Les volets intérieurs, qui figurent les portraits en pied de donateurs aux visages figés et hiératiques et aux habits de cour traités avec une perfection minutieuse, illustrent tout le génie des maîtres flamands. Tandis que c’est toute la grâce de la Renaissance qui s’épanouit dans une palette de couleurs brillantes sur le panneau central au travers d’un lumineux cortège d’anges adorateurs entourant une Vierge au visage diaphane.
Le triptyque du Maître de Moulins est sans doute le seul chef-d’oeuvre qui subsiste des vastes collections de peintures que les ducs de Bourbon avaient constituées dans leur palais ducal de Moulins ou bien dont ils avaient doté la collégiale qu’ils avaient fondée à proximité. Le triptyque du Maître de Moulins est classé Monument Historique le 14.06.1898.

(source :”www.catholique-moulins.fr”)

Les environs

Palais Ducal, La Malcoiffée (en face de la Cathédrale)

Musée du costume, CNCS. Quartier de la Madeleine (2 km à l’ouest)

La chapelle de la Visitation (rue de Paris)

Rocles – Eglise Saint-Saturnin

Epoque :  XII°- Protection : MH
Propriétaire : commune de Rocles
Visite : oui
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Situation

Rocles est situé à 32 km au sud-ouest de Moulins

Histoire

A la fin du IIIème siècle, d’après M.Bougerolle instituteur à Rocles, Saint-Saturnin (ou Saint-Sornin) introduisit la religion chrétienne dans cette région. La commune voisine porte d’ailleurs son nom (Saint-Sornin) et l’église de Rocles lui est consacrée (sous son autre nom : Saint-Saturnin). Ce saint venait de Toulouse où l’on retrouve l’église Saint-Sernin. Deux autres prêcheurs avaient également sillonné la contrée. II s’agissait de Saint-Ourse ou Saint-Ursin, venu de Bourges et Saint -Austremoine arrivé de Clermont.
C’est vers 1150 que fut construite l’église ; mais de ce premier édifice de style roman, il ne subsiste que l’abside en hémicycle (flanquée au Nord d’une très petite absidiole de même tracé), et le mur de façade. Ces deux parties sont réunies par une nef entièrement reconstruite au XVème siècle, en style gothique, et qui comporte quatre travées.
La paroisse de Rocles appartenait autrefois au diocèse de Bourges. L’église Saint-Saturnin dépendait alors du monastère du Montet. C’est un monument de style gothique, à l’exception du chœur, de l’absidiole nord et du portail ouest. Elle comporte une nef principale de 3 travées, flanquée au sud d’un bas-côté de 4 travées.
Les éléments les plus remarquables de l’architecture sont le clocher, assis sur la travée droite de l’abside, avec une base romane quadrangulaire surmontée d’une flèche gothique en pierre de plan octogonal, et surtout le portail ouest : de style roman bourguignon, il est entouré d’une archivolte en plein cintre aux voussures garnies de damiers, d’oves de palmettes et de billettes, et que reçoivent de chaque coté, trois colonnettes en délit à chapiteaux d’entrelacs.
Le tympan, supporté par deux colonnettes appareillées dressées contre les piédroits, est découpé en festons.
A l’intérieur, l’absidiole nord conserve la statue sur bois de la Vierge. Assise comme les vierges à l’enfant de l’époque romane, elle appartient pourtant au style et à l’époque gothique.
Elle fut trouvée par “hasard” entre les deux guerres dans les combles de l’église où elle avait été cachée pendant la révolution. Haute de 78cm, elle tient dans sa main droite un fleuron. C’est une statue de transition.
On trouve aussi un grand bénitier de pierre, en forme de chapiteau (seconde moitié du XIIème siècle) décoré de rinceaux végétaux.

(source”rocles03.free“)

Les environs

Le Montet – Eglise Saint-Gervais – Saint Protais à 3.4 km au sud-est
Noyant d’allier – Les Côtes Matras à7.4 km au nord-est
Buxières les Mines – Château de La Condemine à 9.2 km au nord-ouest

Souvigny – Eglise Prieurale

Epoque :  X° – XVII°- Protection : MH (1840)
Propriétaire : Ville de Souvigny
Visite : Oui
Dates et horaires : Accès libre toute l’année de 9h à 20h. Visites commentées du 1er avril au 15 novembre du lundi au samedi à 10h, 14h30 ou 15h45 et à 15h le dimanche.
Ouvert toute l’année de 9h à 20h en accès libre.
Visite commentée à heures fixes au départ du musée du 1er avril au 19 novembre : 10 h, 14h30 et 15h45 en semaine, 15h le dimanche. Pas de visite les mardis en avril, mai, octobre et novembre.
Adresse :
Téléphone : 04 70 43 99 75
Courriel : musee.souvigny@wanadoo.fr
Site internet : www.ville-souvigny.com

La Prieurale de Souvigny (medias.sit.auvergne-tourisme.info)

Actualités : Souvigny - les trésors : le logis du Prieur

Souvigny -les trésors - Le logis du Prieur (Semaine de lAllier du 21 mars 2019)

Actualités : Pélerinage de la Paix : Comment le Diocèse fera-t-il briller son sanctuaire ?

Souvigny - Pélerinage de La Paix (la Semaine de l'Allier 12 mars 2020)

Actualités : Pélerinage de la Paix : Comment le Diocèse fera-t-il briller son sanctuaire ?

Souvigny -La Prieurale - Sainte Marie-Madeleine (La Montagne 11 octobre 2022)

Situation

Souvigny est située à 13 km à l’ouest de Moulins

Histoire

L’histoire de la construction de l’église, avec les différentes campagnes qu’elle comporte, est fort complexe. Pour partie roman, pour partie XVe siècle, l’édifice offre des traces de multiples remaniements : “monument clef pour comprendre l’architecture”.
Première campagne (XI° siècle)
On ignore tout de l’église donnée en 915/920 à Cluny par Aimard. En revanche, il est probable qu’après la mort de Saint Mayeul (en 994), Saint Odilon ait fait construire comme première église de pèlerinage, une grande nef charpentée très vite transformée pour être voûtée. La nef unique est subdivisée en trois vaisseaux. Cette campagne de voûtement fut accompagnée de l’édification d’une nouvelle façade occidentale qui comprenait deux tours encadrant une chapelle haute, située au-dessus de l’entrée de l’église et dédiée à Saint Michel. Un peu plus tard, un narthex, la galilée, fut construit pour permettre l’accueil des pèlerins de plus en plus nombreux. En 1063, Saint Hugues, VIe abbé de Cluny, profita du passage à Souvigny du légat pontifical Pierre Damien, pour lui demander de procéder à la translation du corps d’Odilon. À cette occasion, l’église fut officiellement consacrée.
Deuxième campagne (XII – XIII° siècles)
Ainsi remaniée, l’église du Xl° siècle devait encore subir pendant près d’un siècle des agrandissements qui reflètent l’essor croissant du prieuré. À l’édifice existant furent ajoutés deux bas-côtés, créant ainsi un édifice à cinq nefs. Le chœur repoussé plus à l’Est, permet l’adjonction d’un deuxième transept conformément au plan de Cluny III, entouré d’un nouveau déambulatoire doté de cinq chapelles rayonnantes. À la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle, deux flèches couronnèrent les tours occidentales et le grand transept fut coiffé d’une tour de croisée. En 1376, Louis II fait ériger sa chapelle funéraire dans l’aile Sud du second transept .
Troisième campagne (XV° siècle)
Des 1432, Dom Geoffroy Chollet, moine du Mont Saint-Michel nommé prieur de Souvigny de 1424 a 1454, s’attache à restaurer l’église romane qui était dans un lamentable état et le cloître. Des marchés de travaux sont passés avec les architectes du duc de Bourbon, Maignon puis Poncelet, pour la reprise du chœur, de la voûte centrale, du bas-côté sud et de la façade occidentale. À la fin du XVe s, les ducs de Bourbon font élever une seconde chapelle funéraire avec l’intervention de grands imagiers de l’époque ; on procède alors à une seconde translation des corps des saints abbés de Cluny dans l’Armoire aux Reliques, exemple rare de ce type de meuble-reliquaire en France. À cette époque, de grandes écoles de sculptures travaillent à Souvigny : on doit à l’un des élèves de Jacques Morel une Sainte Marie Madeleine considérée comme l’une des pièces maîtresses de l’art flamboyant en France (1er moitié du XVe s.), puis à Michel Colomb un groupe à l’Enfant et une mise au tombeau. Ce fut la restauration gothique telle que nous la voyons aujourd’hui : un édifice religieux remarquable, de 89 mètres de long, 5 nefs, 6 travées, 28 mètres de large et une voûte aux nervures ouvragées, à 18 mètres de hauteur.
Le renouveau du prieuré (XVII°-XVIII° siècles)
Outre le prieuré classique, érigé au XVIIe s. et son imposant portail construit le siècle suivant, l’église possède une magnifique sacristie utilisée en tant que salle de réunion pendant la Révolution. L’architecture et le décor baroques de la sacristie diffèrent considérablement du reste de l’édifice. La construction d’une nouvelle sacristie (1773-1775) est décidée dans la dernière vague de travaux qui affecte les monastères clunisiens peu avant la révolution. Dernière adjonction faite à l’église, l’orgue de François-Henri Clicquot facteur du Roy Louis XVI, est érigé sur la tribune occidentale. Il prête sa voix à l’église de Souvigny et contribue à l’éclat des cérémonies. Il est, avec son grand frère de la cathédrale de Poitiers (1790), le seul témoin intégralement conservé du grand facteur, lui-même fils et petit-fils de facteurs d’orgues.
L’époque moderne
À la fin du XIXe siècle, sous l’égide de dom Mayeul Lamey, eut lieu une tentative de relèvement du monastère qui dura environ dix ans. Ces moines cherchaient, en outre, à réconcilier science et foi. Pressentant les expulsionsde 1905, la communauté gagna Aoste en Italie où elle s’éteignit. En 1990 des frères de la Communauté Saint-Jean arrivent à Souvigny pour redonner à la prieurale sa vocation première. C’est maintenant une communauté de sœurs qui seconde le curé de la paroisse.
Classement de l’église prieurale
L’église fut classé monument historique sur la liste de 1840, le prieuré le 17 juillet 1926, le 17 mars 1939 et le 5 juin 1967. En 1993, l’ancienne capitale du bourbonnais est élue “Grand site régional d’Auvergne” pour bénéficier d’une mise en valeur de sa richesse architecturale. En 2001, une campagne de fouille a débutée, conjointement avec les travaux de restauration des nefs de l’église : en 2003 l’édifice est en effet désigné “Grand sanctuaire roman d’Auvergne” afin d’entreprendre sa restauration. Un programme proposera les samedi 9 et dimanche 10 mai 2009, à l’occasion de l’inauguration de la première tranche de travaux et la restitution des gisants : célébration officielles et religieuses, visites, concerts et conférences.

(source :”www.ville-souvigny.com”)

Les environs

Bourbon l’Archambault – La Forteresse  à 13 km à l’ouest
Besson – château de Fourchaud à 10 km au sud
Saint-Menoux – Eglise à 7 km au nord