Autry-Issards – Eglise de la Sainte-Trinité

Epoque :  XII°- Protection : MH (1927)
Propriétaire : Commune d’Autry-Issards
Visite : oui
Dates et horaires : Ouverte toute l’année (de 8h00 à 20h00)
Téléphone :04 70 43 61 94
Courriel :
Site internet : église de la Sainte-Trinité 

Autry-Issards - église de la Saint-Trinité (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - La tour du clocher (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - Les archivoltes (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - Les arcades (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - L'Autel (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - Le tableau primitif (autrypourtous.e-monsite.com)
Autry-Issards - La chapelle de la Saint Vierge (autrypourtous.e-monsite.com)

Situation

Autry-Issards est à 17 km à l’ouest de Moulins

Histoire

L’histoire de la construction de notre église au Moyen-Age est incertaine, car aucun document ne nous est parvenu qui viendrait en préciser les étapes. Seule l’étude de son architecture permet de les deviner, dans un contexte historique qui n’est pas inconnu.

Au Xème siècle, le territoire de notre commune appartenait à la viguerie de Bourbon, et relevait de l’archevêché de Bourges. Au cours du XIème siècle, ce territoire se sépara de la paroisse de Bourbon et prit le nom d’Autriacum, qui signifie habitation d’Autrius, propriétaire en ce lieu d’une villa importante. Il y avait sans doute à cette époque une église privée au sein de cette communauté humaine, autour de laquelle se forma un embryon de paroisse.

Progressivement dans ce XIème siècle, les églises privées disparurent pour être remises au diocèse. Après avoir reçu celle d’Autriacum, l’évêque de Bourges la confia aux moines du Montet qui fondèrent alors une nouvelle église sous le vocable de la Sainte-Trinité.

Cette fondation intervint à la fin du XIème siècle ou au tout début du XIIème. De cette première époque nous restent le cœur de l’église actuelle (restauré en 1868) et la chapelle sud dédiée à la Sainte-Vierge.

Dans la seconde moitié du XIIème siècle, l’église fut agrandie par la nef actuelle précédée de son portail, et la tour du clocher fut élevée.

Sa flèche en pierre date soit de cette époque soit du tout début du XIIIème siècle ; elle est la plus élevée de la région après celle d’Ygrande.

Notre paroisse se trouvait à l’extrémité du diocèse de Bourges, et aux confins des autres diocèses de Clermont et d’Autun. Cette position particulière fit bénéficier l’édifice d’influences artistiques multiples et certainement de grande qualité, car nombreux étaient au XIIème siècle les bâtisseurs et les sculpteurs sur les grands chantiers de construction ou d’agrandissement des églises voisines de Souvigny et de Saint-Menoux.

C’est ainsi que notre église est le témoignage d’un art roman bourguignon et d’un art roman auvergnat associés. Les sculpteurs bourguignons ont laissé leur trace sur les archivoltes du portail et ses pilastres cannelés, que l’on retrouve également sous les arcs doubleaux de la nef ; ils apparaissent également dans les chapiteaux à feuillages ou à animaux. Le second étage de la tour du clocher est également leur œuvre, avec ses élégantes arcaturesen plein cintre abritant des baies géminées et ses colonnettes d’angles. Leurs confrères auvergnats ont réalisé au premier étage de ce clocher les triples arcatures en mitre aveugles portées par des colonnettes, et nous ont laissé le magnifique linteau situé sur le tympan du portail.

Le sculpteur chargé d’orner ce tympan choisit de réaliser un linteau en bâtière (à 5 côtés), typiquement auvergnat. La mandorle aujourd’hui vide contenait certainement un Christ en relief. Elle est surmontée d’un petit dais en mitre, que l’on ne trouve qu’en quelques rares exemplaires sur les édifices romans français ; sous ce dais se trouve une inscription « penasreddo malis praemiadonobonis » que l’on peut traduire par « je rends aux méchants leurs châtiments, je donne aux bons leurs récompenses ».

La mandorle, ornée de perles, est soutenue par les deux archanges Michel et Raphaël, dont les noms sont gravés dans les limbes, au-dessus de leurs têtes. De chaque côté de la mandorle, trois arcades abritent ce qui semble être des lampes, rondes à la droite du Christ aujourd’hui disparu, et de forme irrégulière à sa gauche. Doit-on y voir le signe de la perfection et de la plénitude du côté droit (dextre) et celui du pêché du côté gauche (senestre) ? Chaque visiteur, au cours des siècles, a pu s’interroger et méditer sur le message de notre sculpteur. Au dessus des arcades figure un décor de damiers au côté de Saint Michel et d’écailles au côté de Saint Raphael, dans lequel apparaissent des clochers d’églises.

Au bas du linteau figure l’inscription « cuncta deus feci homo factuscunctarefeci » qui peut être traduite par « Dieu a fait toute choses, Dieu fait homme a restauré toute chose », traduisant la rédemption après le péché originel et par la venue du Christ. Cette phrase est suivie de la signature du sculpteur « natalis me fe » traduisible par « Noël m’a fait ». Il est extrêmement rare en Bourbonnais que les tympans soient signés, et c’est pour notre église une grande richesse que Noël ait déposé sa signature en bas à droite de son œuvre.

Le tympan du portail de l’église Saint-Julien de Meillers, situé à quelques kilomètres seulement et sculpté à la même époque, offre trop de similitudes avec celui de notre église pour qu’il soit permis de douter que Noël ou un sculpteur du même atelier ait réalisé cette seconde œuvre. Le Christ bénissant, demeuré intact dans la mandorle du tympan de l’église de Meillers, nous permet d’imaginer celui qui figurait sur le portail de l’église d’Autry.

Ce magnifique portail roman doit être imaginé peint, tel qu’il était au Moyen-Age.

Des traces de peinture du XIIIème siècle apparaissent encore dans les zones les moins exposées aux intempéries, entre les colonnes des archivoltes. Des traces plus vives dans la mandorle confortent l’hypothèse d’un Christ sculpté détruit et remplacé par une peinture plus tardive.

De la même façon, la nef était également entièrement décorée de peintures de couleurs brun-rouge, jaune et noire. Toutes ces peintures médiévales ont malheureusement entièrement disparu dans les travaux de rénovation de la nef réalisés à la fin XIXème siècle.

La nef nous offre cependant un décor d’une remarquable élégance, avec ses petites arcades jumelées et cintrées, unies par des colonnes à chapiteaux et surmontées d’une plus vaste arcature brisée permettant l’ouverture d’une baie. Elle est un beau témoin de la seconde moitié du XIIème siècle, où l’art roman commençait à utiliser l’arc brisé dans l’élévation des murs (arcs de décharge) et dans la construction des voûtes.

Au sud de l’édifice, sous forme d’une absidiole légèrement désaxée par rapport au cœur, se trouve la chapelle de la Sainte-Vierge bâtie par les moines du Montet à la fin du XIème siècle ou au tout début du XIIème.Elle fut de tout temps placée sous la protection des seigneurs d’Issards, les Murat puis les Dreuille, qui y possédaient leurs sépultures. Les deux vitraux qui éclairent aujourd’hui cette chapelle, offerts au XIXème siècle par la famille Dreuille en remplacement de ceux détruits par la tourmente révolutionnaire, rappellent cet attachement séculaire.

En vis-à-vis de la chapelle de la Vierge, de l’autre côté du cœur, se trouve la chapelle Saint-Joseph élevée en 1868 pour soutenir la voûte du cœur qui menaçait de s’effondrer. Elle remplaça un petit bâtiment qui servait jusqu’alors de sacristie. Sur le mur ouest de cette chapelle se trouve la plaque de fondation de messes de Jacques de Dreuille, qui avait tenu avant sa mort en 1730 à assurer des revenus à notre église en gravant dans la pierre les différentes messes que son père et lui-même avaient fondées contre des offrandes perpétuelles. Cette plaque se trouvait à l’origine au-dessus du banc d’Issards (situé à gauche dans le cœur, en regardant l’autel), sous lequel se trouve le caveau voûté de Jacques de Dreuille. Elle a été déplacée dans la chapelle Saint-Joseph en 1868 après l’ouverture des baies entre le cœur et cette chapelle. En face du banc d’Issards se trouve le banc du Plessis.

Une troisième et dernière chapelle sa cache dans notre petite église : il s’agit de la chapelle Saint-Jean, édifiée en 1617 par le curé Jean Reboux et à ses frais. L’Abbé Reboux est resté curé d’Autry pendant 29 ans, et la 18ème année de sa présence il souhaita construire cette chapelle en dévotion à son Saint Patron. Il choisit de l’implanter entre les deux contreforts extérieurs qui soutiennent la tour du clocher, et l’accès ne se faisait à l’origine que par une porte donnant dans le cimetière qui jouxtait l’église. Une inscription gravée dans le mur ouest de cette émouvante chapelle présente les circonstances de son édification ; elle est devenue sacristie en 1868 lors de la destruction de l’ancienne sacristie qui se trouvait à l’emplacement de la chapelle Saint-Joseph.

Enfin, la découverte de notre église ne peut exclure le tableau primitif de la fin du XVème siècle conservé dans le cœur. Cette scène de la lamentation, intervenant juste après la déposition de croix, présente autour du corps du Christ :la Vierge Marie, Saint-Jean Evangéliste et Sainte Marie-Madeleine. Deux groupes de donateurs encadrent la scène : sur la gauche du tableau pour le visiteur, les donateurs sont présentés par Saint Jean Baptiste et Sainte Catherine d’Alexandrie. Du côté droit, ils sont présentés par Saint Jérôme et Sainte Marthe.

Cette peinture de l’école flamande de la fin du XVème siècle est un tableau votif, comme certaines familles aimaient en offrir à leur église paroissiale.

Les circonstances précises dans lesquelles ce tableau est parvenu dans l’église tout comme le nom des donateurs et celui de l’artiste font, depuis plus d’un siècle, l’objet de questionnements et de propositions de la part des meilleurs spécialistes. C’est l’une des merveilles de ce tableau que de réunir autour de lui les chercheurs en histoire de l’art et les généalogistes.

L’autel : Il a la particularité de représenter Moïse avec des cornes.

(source :”autrypourtous.e-monsite.com”)

Les 3 mystères de la Pietà d’Autry-Issards : Olivier de Gaulmyn

Les environs

Autry-Issards – Le Prieuré Saint-Maurice à 1,2 km au sud-est

Souvigny – Eglise Prieurale à 5,2 km au sud-est

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 7,6 km au nord-ouest

Taxat Senat – Eglise Saint-André

Epoque :  XII°- Protection : ISMH (1942)
Propriétaire : Les Amis du vieux Taxat
Visite : Oui
Dates et horaires : Ouverture les dimanches de 16 à 18h
Adresse :
Téléphone : 04 70 56 63 17 et 04 70 58 27 13  
Courriel : amisduvieuxtaxat@free.fr
Site internet :  Amis du vieux Taxat
Sites des églises peintes : église peintes du Bourbonnais
Blog des églises peintes : repb03.free.fr

Situation

Taxat-Senat se situe à 36 km au nord-ouest de Vichy.

L’église Saint-André se situe à 2 km à l’est du bourg

Histoire

Le site de Saint-André de Taxat est fort ancien comme l’ont confirmé les sondages effectués autour de l’église. D’époque romane, orientée, sa période de construction (XI – XII° siècle ?) est imprécise car les archives du diocèse de Bourges auquel elle était rattachée, ont brulé lors de l’incendie de 1871.
La nef, de trois travées, était accompagnée au sud d’un bas-côté dont la voûte s’est effondrée avec la toiture dans les années 1950. Le transept saillant est vouté en berceau. Le croisillon sud débouchait sur une petite absidiole, identifiée lors des fouilles, mais aujourd’hui disparue. Il fut transformé en chapelle mortuaire, chapelle Saint-Roc, marquée par la présence de la pierre tombale armoriée de Philibert Dubuysson décédé le 13 février 1729 à l’age de 73 ans.
L’abside et l’absidiole en cul de four, le croisillon nord, l’ancien bas-côté comportent des fresques et des peintures qui ont conduit au classement de l’édifice à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, le 12 mars 1942.
Une Vierge à l’Enfant d’une grâce remarquable, un baptême du Christ d’une grande rusticité, un évêque (Saint Germain?), une donatrice agenouillée devant Marie couronnée avec l’Enfant sur ses genoux, une série de tableautins allant de l’Annonciation aux Rois Mages, des croix de consécration, une litre funéraire, justifient pleinement la participation de Saint-André au groupe des « Églises Arc en Ciel » ainsi qu’à la « Route des Églises Peintes du Bourbonnais ».
Désaffectée à la Révolution, vendue comme bien national, elle a été transformée en grange jusque dans les années 1950, puis laissée à l’abandon. Depuis 1981, l’association des Amis du Vieux Taxat, aujourd’hui propriétaire des lieux, a entrepris sa restauration *: restitution de toutes les toitures, consolidation des murs, des portes et des contreforts.
Successivement église, ferme, ruine, aujourd’hui Saint-André de Taxat retrouve vie sous forme d’un espace de rencontre, d’une étape sur le chemin de Saint-Jacques et participe ainsi activement à l’animation du village.

(Source: “www.taxat-senat.fr“)

Actualités

Août 2018 : Une troisième tranche de restauration démarre. Elle portera sur les peintures et les maçonneries du chœur et du transept.

Voir également le blog : Les églises peintes du Bourbonnais

Les environs

Charroux – Le village à 3,7 km au sud

Bellenaves – Le château à 7 km à l’ouest

Chantelle – L’abbaye-Château à 4,7 km au nord

Vicq – Eglise Saint-Maurice

Epoque : XI° – Protection : MH (1911)
Propriétaire : Commune de Vicq
Visite : oui
Dates et horaires : Du 1er  juin au 15 septembre de 14h à 18h
Adresse : Le Bourg 03450 Vicq
Téléphone : 04 70 58 54 03
Courriel :
Site internet :

Situation

Vicq est situé à 31 km à l’ouest de Vichy

Histoire

Vicq dérive de « vicus » désignant un centre gallo-romain d’administration locale. La paroisse de Vicq appartenait autrefois au diocèse de Clermont. Le prieuré était, à l’origine, la propriété des bénédictins de Menat, puis de l’abbaye Saint-Leger d’Ebreuil.
L’église Saint-Maurice est située sur les bases d’un ancien sanctuaire chrétien, ayant laissé trois couches de sépultures mérovingiennes et carolingiennes, datées du Vème et du VIIIème siècle.
Edifice roman, elle est composée d’une nef de trois travées, flanquée de bas-côtés, et d’un transept saillant, sur les bras duquel s’ouvrent des absidioles en hémicycle et une abside de même plan, précédée d’une travée droite. L’absidiole nord est remplacée au XVIème siècle par une chapelle de plan rectangulaire qui sert actuellement de sacristie.
Les culs-de-four de l’abside et de l’absidiole sud, ainsi que la croisée d’ogives du chœur, datent du XIIIème siècle. La porte en plein cintre ouvre sur un auvent de bois du XIIème siècle.
Le clocher aujourd’hui tronqué fut construit au début du XIVème. Sa restauration est en cours et consistera à remplacer les éléments défectueux de sa charpente. La couverture de l’appentis sommital de la flèche sera réalisé en plomb. Les façades seront consolidées avec changement des pierres en mauvais état et rejointement des parements.
Une crypte remarquable du Xème ou XIème siècle renfermait les reliques de saint Mesmin.
(source “lieuxsacres.canalblog.com”)

Les environs

Ebreuil – Abbaye Saint-Léger à 3.3 km au sud

Bellenaves – Le château à 6.8 km au nord

Saint-Bonnet de Rochefort – Le château de Rochefort à 3.8 km à l’ouest

Rocles – Eglise Saint-Saturnin

Epoque :  XII°- Protection : MH
Propriétaire : commune de Rocles
Visite : oui
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Situation

Rocles est situé à 32 km au sud-ouest de Moulins

Histoire

A la fin du IIIème siècle, d’après M.Bougerolle instituteur à Rocles, Saint-Saturnin (ou Saint-Sornin) introduisit la religion chrétienne dans cette région. La commune voisine porte d’ailleurs son nom (Saint-Sornin) et l’église de Rocles lui est consacrée (sous son autre nom : Saint-Saturnin). Ce saint venait de Toulouse où l’on retrouve l’église Saint-Sernin. Deux autres prêcheurs avaient également sillonné la contrée. II s’agissait de Saint-Ourse ou Saint-Ursin, venu de Bourges et Saint -Austremoine arrivé de Clermont.
C’est vers 1150 que fut construite l’église ; mais de ce premier édifice de style roman, il ne subsiste que l’abside en hémicycle (flanquée au Nord d’une très petite absidiole de même tracé), et le mur de façade. Ces deux parties sont réunies par une nef entièrement reconstruite au XVème siècle, en style gothique, et qui comporte quatre travées.
La paroisse de Rocles appartenait autrefois au diocèse de Bourges. L’église Saint-Saturnin dépendait alors du monastère du Montet. C’est un monument de style gothique, à l’exception du chœur, de l’absidiole nord et du portail ouest. Elle comporte une nef principale de 3 travées, flanquée au sud d’un bas-côté de 4 travées.
Les éléments les plus remarquables de l’architecture sont le clocher, assis sur la travée droite de l’abside, avec une base romane quadrangulaire surmontée d’une flèche gothique en pierre de plan octogonal, et surtout le portail ouest : de style roman bourguignon, il est entouré d’une archivolte en plein cintre aux voussures garnies de damiers, d’oves de palmettes et de billettes, et que reçoivent de chaque coté, trois colonnettes en délit à chapiteaux d’entrelacs.
Le tympan, supporté par deux colonnettes appareillées dressées contre les piédroits, est découpé en festons.
A l’intérieur, l’absidiole nord conserve la statue sur bois de la Vierge. Assise comme les vierges à l’enfant de l’époque romane, elle appartient pourtant au style et à l’époque gothique.
Elle fut trouvée par “hasard” entre les deux guerres dans les combles de l’église où elle avait été cachée pendant la révolution. Haute de 78cm, elle tient dans sa main droite un fleuron. C’est une statue de transition.
On trouve aussi un grand bénitier de pierre, en forme de chapiteau (seconde moitié du XIIème siècle) décoré de rinceaux végétaux.

(source”rocles03.free“)

Les environs

Le Montet – Eglise Saint-Gervais – Saint Protais à 3.4 km au sud-est
Noyant d’allier – Les Côtes Matras à7.4 km au nord-est
Buxières les Mines – Château de La Condemine à 9.2 km au nord-ouest

Ygrande – Eglise Saint Martin

Epoque :  XII°- Protection : MH
Propriétaire : commune d’Ygrande
Visite : Oui
Dates et horaires : Ouvert toute l’année sur demande.
Adresse : Église Saint-Martin Le Bourg
03160 Ygrande
Téléphone : 04 70 66 30 66 (clé en mairie)
Courriel :
Site internet :

Situation

Ygrande est situé à 33 km à l’ouest de Moulins

Histoire

Le portail s’ouvre dans un avant-corps dont les modillons de la corniche représentent des têtes ou des copeaux.La voûte de la nef est couverte d’un berceau brisé et la croisée du transept d’une coupole sur pendentifs, ce qui est rare dans la région.Le clocher du XV ème siècle est l’un des plus hauts du Bourbonnais ; sa base octogonale est à deux niveaux, percés de baies jumelées en plein cintre ; une flèche de pierre le coiffe. Le chœur a été peint au XIX ème siècle.

L’église se compose d’une nef avec collatéraux et transepts peu saillants, d’une abside centrale et d’une absidiole nord mutilée. L’absidiole sud a été détruite et la sacristie a été édifiée à son emplacement. Cette église semble appartenir au style roman dans la majeure partie de sa construction. L’influence du style de transition se manifeste à l’intérieur par la disposition des arcs de la nef et des bas-côtés.
(source”www.allier-hotels-restaurants.com“)

Les environs

Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 10 km à l’est
Ygrande – Musée Emile Guillaumin à la sortie du bourg en direction de Bourbon l’Archambault
Buxières les Mines – Château de La Condemine à 11 km au sud

Buxières les Mines -Eglise Saint-Maurice

Epoque :  XII°-XIII°- Protection : MH
Propriétaire : Commune de Buxières les Mines
Visite : Oui
Dates et horaires : Toute l’année de 9h à 18h
Adresse : Église Saint-Maurice Place de l’Église
03440 Buxières les Mines
Téléphone : 40 70 66 01 46 (Mme Jacqueline Forestier)
Courriel :
Site internet :

Situation

Buxières les Mines est située à 34 km à l’ouest de Moulins

Histoire

Anciennement commune de ; Buxières la Grue Cette église romane de la seconde moitié du XII ème siècle présente un transept du XIII ème siècle. Le porche d’influence romane bourguignonne est encadré de pilastres cannelés et colonnes torsadées, surmonté de corbeaux à motifs humains. Le clocher carré du XII ème siècle a un premier étage aveugle et décoré de deux arcades sépares par un pilastre.Le second étage, ajoure, supporte la flèche de pierre octogonale de 28 mètres dont les arêtes sont amorties par des boudins. Chapiteaux historiés.Cette flèche donne à l’église un lien de parente avec l’église d’Ygrande.

(Source “www.allier-restaurants.com”)

Les environs

Buxières les Mines – La Condemine à 500m au Nord

Murat – le château à 11 km au sud

Ygrande- Eglise Saint-Martin à 11 km au nord

 

Souvigny – Eglise Prieurale

Epoque :  X° – XVII°- Protection : MH (1840)
Propriétaire : Ville de Souvigny
Visite : Oui
Dates et horaires : Accès libre toute l’année de 9h à 20h. Visites commentées du 1er avril au 15 novembre du lundi au samedi à 10h, 14h30 ou 15h45 et à 15h le dimanche.
Ouvert toute l’année de 9h à 20h en accès libre.
Visite commentée à heures fixes au départ du musée du 1er avril au 19 novembre : 10 h, 14h30 et 15h45 en semaine, 15h le dimanche. Pas de visite les mardis en avril, mai, octobre et novembre.
Adresse :
Téléphone : 04 70 43 99 75
Courriel : musee.souvigny@wanadoo.fr
Site internet : www.ville-souvigny.com

La Prieurale de Souvigny (medias.sit.auvergne-tourisme.info)

Actualités : Souvigny - les trésors : le logis du Prieur

Souvigny -les trésors - Le logis du Prieur (Semaine de lAllier du 21 mars 2019)

Actualités : Pélerinage de la Paix : Comment le Diocèse fera-t-il briller son sanctuaire ?

Souvigny - Pélerinage de La Paix (la Semaine de l'Allier 12 mars 2020)

Actualités : Pélerinage de la Paix : Comment le Diocèse fera-t-il briller son sanctuaire ?

Souvigny -La Prieurale - Sainte Marie-Madeleine (La Montagne 11 octobre 2022)

Situation

Souvigny est située à 13 km à l’ouest de Moulins

Histoire

L’histoire de la construction de l’église, avec les différentes campagnes qu’elle comporte, est fort complexe. Pour partie roman, pour partie XVe siècle, l’édifice offre des traces de multiples remaniements : “monument clef pour comprendre l’architecture”.
Première campagne (XI° siècle)
On ignore tout de l’église donnée en 915/920 à Cluny par Aimard. En revanche, il est probable qu’après la mort de Saint Mayeul (en 994), Saint Odilon ait fait construire comme première église de pèlerinage, une grande nef charpentée très vite transformée pour être voûtée. La nef unique est subdivisée en trois vaisseaux. Cette campagne de voûtement fut accompagnée de l’édification d’une nouvelle façade occidentale qui comprenait deux tours encadrant une chapelle haute, située au-dessus de l’entrée de l’église et dédiée à Saint Michel. Un peu plus tard, un narthex, la galilée, fut construit pour permettre l’accueil des pèlerins de plus en plus nombreux. En 1063, Saint Hugues, VIe abbé de Cluny, profita du passage à Souvigny du légat pontifical Pierre Damien, pour lui demander de procéder à la translation du corps d’Odilon. À cette occasion, l’église fut officiellement consacrée.
Deuxième campagne (XII – XIII° siècles)
Ainsi remaniée, l’église du Xl° siècle devait encore subir pendant près d’un siècle des agrandissements qui reflètent l’essor croissant du prieuré. À l’édifice existant furent ajoutés deux bas-côtés, créant ainsi un édifice à cinq nefs. Le chœur repoussé plus à l’Est, permet l’adjonction d’un deuxième transept conformément au plan de Cluny III, entouré d’un nouveau déambulatoire doté de cinq chapelles rayonnantes. À la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle, deux flèches couronnèrent les tours occidentales et le grand transept fut coiffé d’une tour de croisée. En 1376, Louis II fait ériger sa chapelle funéraire dans l’aile Sud du second transept .
Troisième campagne (XV° siècle)
Des 1432, Dom Geoffroy Chollet, moine du Mont Saint-Michel nommé prieur de Souvigny de 1424 a 1454, s’attache à restaurer l’église romane qui était dans un lamentable état et le cloître. Des marchés de travaux sont passés avec les architectes du duc de Bourbon, Maignon puis Poncelet, pour la reprise du chœur, de la voûte centrale, du bas-côté sud et de la façade occidentale. À la fin du XVe s, les ducs de Bourbon font élever une seconde chapelle funéraire avec l’intervention de grands imagiers de l’époque ; on procède alors à une seconde translation des corps des saints abbés de Cluny dans l’Armoire aux Reliques, exemple rare de ce type de meuble-reliquaire en France. À cette époque, de grandes écoles de sculptures travaillent à Souvigny : on doit à l’un des élèves de Jacques Morel une Sainte Marie Madeleine considérée comme l’une des pièces maîtresses de l’art flamboyant en France (1er moitié du XVe s.), puis à Michel Colomb un groupe à l’Enfant et une mise au tombeau. Ce fut la restauration gothique telle que nous la voyons aujourd’hui : un édifice religieux remarquable, de 89 mètres de long, 5 nefs, 6 travées, 28 mètres de large et une voûte aux nervures ouvragées, à 18 mètres de hauteur.
Le renouveau du prieuré (XVII°-XVIII° siècles)
Outre le prieuré classique, érigé au XVIIe s. et son imposant portail construit le siècle suivant, l’église possède une magnifique sacristie utilisée en tant que salle de réunion pendant la Révolution. L’architecture et le décor baroques de la sacristie diffèrent considérablement du reste de l’édifice. La construction d’une nouvelle sacristie (1773-1775) est décidée dans la dernière vague de travaux qui affecte les monastères clunisiens peu avant la révolution. Dernière adjonction faite à l’église, l’orgue de François-Henri Clicquot facteur du Roy Louis XVI, est érigé sur la tribune occidentale. Il prête sa voix à l’église de Souvigny et contribue à l’éclat des cérémonies. Il est, avec son grand frère de la cathédrale de Poitiers (1790), le seul témoin intégralement conservé du grand facteur, lui-même fils et petit-fils de facteurs d’orgues.
L’époque moderne
À la fin du XIXe siècle, sous l’égide de dom Mayeul Lamey, eut lieu une tentative de relèvement du monastère qui dura environ dix ans. Ces moines cherchaient, en outre, à réconcilier science et foi. Pressentant les expulsionsde 1905, la communauté gagna Aoste en Italie où elle s’éteignit. En 1990 des frères de la Communauté Saint-Jean arrivent à Souvigny pour redonner à la prieurale sa vocation première. C’est maintenant une communauté de sœurs qui seconde le curé de la paroisse.
Classement de l’église prieurale
L’église fut classé monument historique sur la liste de 1840, le prieuré le 17 juillet 1926, le 17 mars 1939 et le 5 juin 1967. En 1993, l’ancienne capitale du bourbonnais est élue “Grand site régional d’Auvergne” pour bénéficier d’une mise en valeur de sa richesse architecturale. En 2001, une campagne de fouille a débutée, conjointement avec les travaux de restauration des nefs de l’église : en 2003 l’édifice est en effet désigné “Grand sanctuaire roman d’Auvergne” afin d’entreprendre sa restauration. Un programme proposera les samedi 9 et dimanche 10 mai 2009, à l’occasion de l’inauguration de la première tranche de travaux et la restitution des gisants : célébration officielles et religieuses, visites, concerts et conférences.

(source :”www.ville-souvigny.com”)

Les environs

Bourbon l’Archambault – La Forteresse  à 13 km à l’ouest
Besson – château de Fourchaud à 10 km au sud
Saint-Menoux – Eglise à 7 km au nord