Saligny sur Roudon – La Varenne

Epoque :  XV°- Protection : ?
Propriétaire : privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

La Varenne (Hervé Rebours)
La Varenne (Hervé Rebours)
La Varenne (www.randos-allier.com)
La Varenne (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Saligny se situe à 40,7 km au sud-est de Moulins

et à 58,2 km au nord-est de Vichy.

La Varenne se situe à 6,4 km au sud’ouest de Saligny sur Roudon

Histoire

Le château de la Varenne comporte un corps de logis de plan rectangulaire à un étage, encadré sur la façade postérieure par deux tours circulaires talutées, et flanqué en retour d’équerre, d’une haute tour quadrangulaire, coiffée d’un toit en pavillon. Dans le prolongement de cette tour, un petit corps de logis bas, augmenté dans l’angle extérieur d’une tour ronde, ferme un côté de la cour. La façade du logis principal, donnant sur cette cour, est rythmée par une galerie ouverte, portée par des piliers qui, à l’étage, soutiennent la retombée du toit. L’ensemble est entouré de douves.
qu’un pigeonnier témoignent de la demeure d’un gentilhomme, campagnard vivant sur ces terres en chassant le cerf ou le loup dans les bois voisins.

Liernolles – Château de la Forêt de Viry

Epoque : XIV° – XV° – XVI° Protection : ISMH (1956)
Propriétaire : Monsieur Mayeul de Villette
Visite : libre des extérieurs uniquement.
Adresse : château de la Forêt de Viry 03130 Liernolles
Téléphone : 04 70 42 21 21
Courriel :
Site internet :

La Forêt de Viry (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
La Forêt de Viry (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
La Forêt de Viry (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
La Forêt de Viry (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

Situation

Liernolles se situe à 41 km au sud-est de Moulins et à 50 km au nord-est de Vichy

La Forêt de Viry se situe à 5 km à l’est de Liernolles

Histoire

Monument historique depuis 1956, construit au XVème siècle, le château de la forêt de Viry était entouré de fossés qu’enjambait un pont-levis, remplacé par un pont dormant en 1637. La porte fortifiée qu’il protégeait fut également modifiée. Le corps de logis présente un dispositif presque symétrique. De plan rectangulaire, il est flanqué de deux tours rondes sur la façade postérieure, alors que le côté opposé, sur cour, est cantonné aux angles de deux tours carrées flanquées sur l’extérieur d’une tourelle en encorbellement.

A chacune de ces tours, est accolé un pavillon rectangulaire, l’un servant de porte, l’autre abritant une chapelle, où se trouvent un fragment de vitrail armorié datant du XVIème siècle, et un bel autel en bois sculpté. Des communs prolongent le logis au nord et à l’ouest, à l’emplacement d’un ancien mur d’enceinte.

Sa charpente, en bois de châtaigner, dite à fermettes, est constituée de chevrons reliés deux à deux par des entraits, des liens obliques et des poinçons. Ces chevrons constituent des triangles, appelés petites fermes ou fermettes. Ce type de charpente, qui apparaît à l’époque gothique, est particulièrement utilisé pour les toitures à forte pente, dans la mesure où les chevrons ne glissent pas sur les pannes.

Le couloir principal du château, du XVIIème siècle, en grès et pierre de Volvic, se distingue par un agencement original de pierres de couleurs différentes. Le motif présente ainsi un carré rose ou rouge en pierre du pays inséré dans un octogone en pierre de Volvic, lui-même composé de quatre petits hexagones convexes.

(source :”www.randos-allier.com”)

Coulandon – Le chateau du Chatelet

Epoque : XV° – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Le Chatelet (www.allier-hotels-restaurants.com)
Le Chatelet (mairie-coulandon.planet-allier.com)
Le Chatelet (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Histoire

Les environs

Avermes – château de Segange

Epoque :  XV° -XVI°- XIX° Protection : ISMH (1938)
Propriétaire : Famille de Tracy
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Seganges (www.avermes.fr)
Seganges (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Seganges (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Seganges (www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

Situation

Avermes se situe à 3,6 km au nord de Moulins

Le château de Seganges se situe à4,3 km au nord-est d’Avermes

Histoire

La façade sud-est du château de Seganges, avec sa haute toiture en ardoise, est ornementée dans le style Renaissance. A l’extrémité droite du corps de logis, un arceau de pierre marque l’emplacement d’une porte cochère, autrefois le centre d’une façade restée inachevée. La tourelle à encorbellement construite au milieu de la façade renferme une chapelle. De chaque côté de cette tourelle, deux bas-reliefs portent les initiales de François Ier et du connétable, martelées pendant la Terreur.

En 1495, ce manoir reçoit la reine Anne de Bretagne qui, pendant le séjour du roi Charles VIII en Italie pour y faire la guerre, passe quinze mois chez sa belle-soeur Anne de Beaujeu à Moulins. La duchesse Anne de Bourbon fut ravie de prendre un peu de liberté avec elle. Pendant cette période, la capitale du Bourbonnais devient d’ailleurs le centre des affaires du royaume. Le seigneur de Seganges est alors Nicolas Petitdé, argentier du duc Pierre II de Bourbon, et il est possible que le duc et la duchesse aient demandé à l’un de leurs familiers d’accueillir la reine de France.

Anne de Bretagne, veuve de Charles VIII, épousera le roi Louis XII. Elle en aura deux filles, dont l’une sera l’épouse de François d’Angoulême, futur François Ier. Le fils de Nicolas Petitdé sera arrêté lors du procès du connétable. La seigneurie passa entre différents propriétaires. Pendant la Terreur, l’un d’eux mourut à la Mal-Coiffée à Moulins. Le château fut pillé, mais pas démoli. Son histoire est symbolique de la disparition, aux XIVème et XVème siècles, des anciennes familles seigneuriales, dont les terres furent rachetées par des officiers ducaux, résidant ailleurs que sur les biens qu’ils acquéraient, pour accroître leur patrimoine foncier.

L’édifice se compose également d’un beau pigeonnier.

(source : “www.randos-allier.com”)

Les environs

Moulins – La Cathédrale à 4,4 km au sud

Trevol – Le château d’Avrilly à 10,2 km au nord-est

Villeneuve sur Allier – Le château du Riau à 13,4 km au nord-ouest

Agonges – Château de L’Epine

Epoque :  XV° – XVI° – Protection : ISMH
Propriétaire : 
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

L'Epine (Wikipédia)
L'Epine (Wikipédia)
L'Epine (Wikipédia)
L'Epine - intérieur (Wikipédia)
L'Epine - plan (Wikipédia)

Situation

Agonges est à 18 km au nord-ouest de Moulins.

L’Epine est à 5 km au nord d’Agonges

Histoire

A l’origine, peut-être simple motte médiévale, palissée de bois et protégée par une digue d’argile entourant la structure, le domaine de Lespine, Lépine, ou encore l’Espine, selon les anciennes graphies, devait cependant apparaître, dès le XIIIième siècle, comme une Maison Forte rurale. Les périodes successives d’instabilité politique et de pillages à répétition qu’engendra la très fameuse guerre de Cent Ans, entre le XIVième et le XVième siècle, peuvent expliquer le renforcement des fortifications : l’aménagement des douves remonterait au début de cette époque, alors que la construction des tours d’angle, conférant à l’ensemble architectural son titre de château, daterait du XVième siècle.

La ferme fortifiée de l’Epine constitue aujourd’hui, un des rares exemples de ce type aussi bien conservé en Bourbonnais; malgré l’œuvre du temps, elle se dresse, ou plutôt se love, toujours surprenante dans le bocage et  témoigne encore des craintes d’une époque de grands troubles, déchirée entre héroïsme et sauvagerie.

L’ancien château se présente sous la forme d’un quadrilatère presque parfait, indiquant à ses angles les quatre points cardinaux, entouré de douves toujours en eau, et situé près d’une rivière, la Burge, dont le nom servit à rebaptiser Bourbon l’Archambault durant la Grande Révolution.

On y accède encore par la grande porte en ogive ou la poterne d’entrée, autrefois précédées par un pont levis jeté sur les douves. A première vue, seules subsistent trois des quatre tours, aux angles Nord, Ouest et Sud du bâtiment. Or, si l’on a pu penser qu’il en exista une quatrième à l’Est, rien cependant ne l’atteste et l’absence même de fondations à cet emplacement pose un doute quant à son existence passée. Par ailleurs, demeurent en bon état certains des murs d’enceinte, percés de meurtrières à différentes hauteurs, et servant d’appuis aux maisons et granges.

La partie la plus ancienne est l’ensemble que forment la tour Sud, à gauche de l’entrée, et le petit bâtiment y attenant. Ce dernier possède encore une fenêtre à meneaux en pierre et une ouverture plus ancienne côté route, sa cheminée donnait sur un four à pain dont on distingue encore l’ouverture. Le rez de chaussée de la tour devait servir de chapelle, avec sa pièce voûtée, la seule de la maison, percée de cinq petites fenêtres et d’une porte en  plein cintre. Au dessus se trouvait le pigeonnier, on y accède par un escalier et l’on peut y voir une charpente à deux étages, rayonnant autour d’un très haut poinçon vertical. L’étage le plus haut de cet ensemble à l’aspect d’une roue classique. La seconde roue de la charpente, située plus bas, se distingue par des rayons qui partent, non de l’axe central, mais d’un épais carré de bois bâti autour de cet axe, diminuant de moitié la longueur des rayons comme au château des Bordes. Dans les murs sont logés des nids à pigeons, cylindriques, en terre cuite comme au château de Moncoquet à Châtel de Neuvre.

Les premiers aveux connus remontent à 1322, à cette date, “Etienne Boutefeu, damoiseau, seigneur de Puychapin, alias de Monchanin, de Lespine, rend foi et hommage pour l’hôtel de Puychapin, ensemble les maisons de Lespine et ses dépendances, paroisse d’Agonges, de Couzon et d’Aubigny, châtellenie de Bourbon. ”

En 1688, Charles Legendre, époux de Marguerite de Vialet, chevalier et seigneur de Saint-Aubin sur Loire, de Saligny, de l’Epine, des Noix Cressanges et de la forêt de Liemolles, conseiller du Roi au Grand Conseil, rend foi et hommage de ses nombreuses terres et dépendances, tant pour lui que pour sa femme, épousée l’année précédente. Le fils de ce mariage, Gilbert-Charles Legendre, chevalier, marquis de Saint-Aubin, baron de la Forêt, seigneur de la Motte-Bresson, Le Reau, l’Epine, Liemolles etc…, conseiller du Roi, Maitre des requêtes, est un des hommes les plus riches de son temps. Cependant, à l’époque de la Régence de Philippe d’Orléans et du fameux système financier de Law, le marquis de Saint-Aubin plaça des millions de livres dans les actions de la sulfureuse Compagnie des Indes, et pour ce faire, hypothéqua ses biens fonciers. Lorsque l’affaire parut mal tourner et la banqueroute s’annoncer, il confia ses titres à deux aigrefins avec mission de les vendre, ce qu’ils firent, mais dérobant la somme, ils prirent la fuite pour les Pays-Bas. Dès lors, le marquis se trouvant sans ressource, les créanciers firent saisir les terres. Placées sous bail judiciaire, les choses traînèrent en longueur et ce ne fut qu’entre 1749 et 1751 que les ventes furent réalisées. Gilbert-Charles, resté célibataire, se consola de la perte de sa fortune en écrivant plusieurs ouvrages littéraires et philosophiques, aujourd’hui oubliés.

En 1785, nous retrouvons, grâce aux archives de Beaumont, la propriété de l’Epine entre les mains des Pères Chartreux de Moulins.

En 1791, la terre est aliénée par la Nation, aucune information concernant la période révolutionnaire.

Les temps devenant plus calme, l’Epine se trouve au XIXième siècle entre les mains de la famille Devaulx de Chambord, dont une fille épousa son cousin Devaulx de Villemouse. La fille issue de cette union épousa Calixte de Chavagnac et apporta l’Epine à son mari. Jusqu’en 1988, l’Epine est propriété de la famille de Chavagnac.

En 1988, M. et Mme Ronchaud rachètent la demeure, commencent une réhabilitation et obtiennent l’inscription du château à l’inventaire des monuments historiques.

Depuis la fin de l’année 2001, ce sont M. Laporte et Clemenceau.

De nombreuse questions se posent concernant l’origine  et la signification de l’appellation de “l’Epine”

(source : Alain Martin Saint-Léon)

Les environs

Château de L’Augère 4,1 km au sud

Forêt des Prieurés de Bagnolet à 1 km à l’ouest

Eglise Notre Dame à 5 km au sud

Vieure – château de La Salle

Epoque :  XIV° – XV° – XVIII° – XIX°- Protection : ISMH (2002)
Propriétaire : Privé
Visite : oui, des extérieures
Adresse : château de la Salle 03430 Vieure
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

La Salle (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Salle (www.allier-hotels-restaurants.com)
La Salle (photo-envol.fr)
La Salle (static.panoramio.com)

Situation

Vieure est situé à 40 km à l’ouest de Moulins.

La Salle est à 1km au nord de Vieure.

Histoire

L’histoire du château de la Salle est intimement lièe à celle de la Chaussière. En 1382, Pierre de Vieure prèta hommage au nom de sa femme, Jeanne de la Salle, pour “l’hostel et motte de la Salle”, qui semble donc entrer dans la famille de Vieure à cette date et y restera jusque vers 1605. Un autre acte de 1449 fait également mention de “motte et hostel de la Salle”. Ce château primitif était chargé de contrôler l’importante voie et le gué de Vieure. Il fut remplacé par une autre construction, ainsi que nous l’apprend une charte du duc datée de 1473, D’après cet acte, le châtelain de La Chaussière devait faire “bailler et délivrer à notre amé et féal escuyer, Janot de la Salle, seigneur de Vieure” (Jehan de Vieure, dit de la Salle), jusque au nombre de mille charretées de pierres…, donnons et octroyons par ces présentes pour lui aider à bastir et edifier ung hostel au lieu de Vieure”. Jehan de la Salle était un personnage important, familier du roi de Sicile. En 1503, la seigneurie est passée aux mains de l’écuyer Jehan Fouchier, qui rend foy et hommage, à madame la duchesse cie Bourbon. En 1509, Nicolas de Nicolay décrivit La Salle comme “un beau et grand chasteau fort auquel sont attacnées haute, moyennel et bssse justice”, En 1643, Jean le Groing fut qualifié de seigneur de la Salle et du Puy…
Château de structure médiévale XIVe siècle, agrandi vers 1875 probablement par l’architecte Moreau. La partie nord (donjon rectangulaire et tours rondes d’angles) fut conservée tandis que les ailes en retour furent dotées de nouveaux percements et de nouvelles toitures. Pour les relier, une autre aile fut édifiée, flanquée d’une tour carrée de style néo-gothique et néo-Louis XIII. Vastes communs du XVIIIe siècle…

(source :”Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée”)

Les environs

Vieure – Château de la Chaussière à 1,5 km au nord-est

Ygrande – l’église Saint-Martin à 7 km au nord-est

Hérisson – La Forteresse à 16 km à l’ouest