Etroussat – Château de Douzon

Epoque :  XII° – XVIII°- Protection : MH (1973)
Propriétaire : Messieurs de Thoisy
Visite : Oui, les extérieurs
Dates et horaires : Ouvert du 14 juillet au 18 septembre de 10h à 18h.
Adresse : Château de Douzon 18 route de Saint-Pourçain 03140 Étroussat
Téléphone : 04 70 56 72 67 ou 06 08 24 91 71
Courriel :
Site internet :

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Situation

Etroussat est situé à 22 km au nord-ouest de Vichy

Douzon est situé à 2,5 km au nord du bourg

Histoire

Au début du XIVe siècle, la terre de Douzon appartenait à Jean d’Avenières, chevalier, seigneur de Douzon. Par mariage, Douzon passa de la famille d’Avenières à Dinet de Châteauneuf, seigneur de Pierrebrune, époux de Marguerite d’Avenières vers 1400. Le fief passa ensuite des Châteauneuf aux Rochedragon, puis aux Chaussecourte après le mariage de Catherine de Rochedragon avec Louis de Chaussecourte.
Vers 1590, il passa par mariage à Jean-Paul Audier, puis vers 1625 à Symphorien d’Arfeuilles. Vers 1700, Jeanne-Marie d’Arfeuilles épousa Philibert du Buysson, conseiller du roi, maire de Moulins.
La terre de Douzon fut érigée en comté en faveur de son fils, François du Buysson (1704-1769), mousquetaire du roi, capitaine de dragons, chevalier de Saint-Louis. C’est lui qui fit construire le château dans sa forme actuelle. Son fils Denis-Michel-Philibert (1736-1793), comte de Douzon, également officier de dragons, fut commandant des troupes de Moulins et brigadier des armées du roi. En 1788, il siégea à l’assemblée provinciale du Bourbonnais, puis fut élu député de la noblesse aux États généraux, mais il démissionna dès juillet 1789. Il émigra en Suisse, puis rentra en France. Arrêté, il fut transféré à Lyon et condamné à mort par les révolutionnaires de Lyon avec trente-et-un autres notables du Bourbonnais ; il fut guillotiné le 11 nivôse an II (31 décembre 1793).
Dès 1774, Douzon avait été vendu à Louis-Charles-Antoine Girard, seigneur de Rozet et de Charbonnières (à Barberier), ancien régisseur du domaine. L’un de ses fils vendit la terre de Douzon le 2 nivôse an XI à Jacques-Marie-Pierre Loisel (1776-1858). Ce dernier fut maire d’Étroussat, président du conseil général de l’Allier et, pendant quelques mois en 1815, sous-préfet de Gannat ; il obtint de prendre le nom de Loisel de Douzon (lettres patentes du 11 novembre 1814) et fut anobli en 1815. Ses descendants possèdent toujours la propriété.

Description :
Le domaine comprend les vestiges d’un ancien château du XIVe siècle dont subsiste un donjon carré à guette (tourelle construite au sommet d’un édifice, où se tenait un guetteur), typique de l’architecture militaire bourbonnaise.
À la suite d’un incendie en 1723, un château est construit au XVIIIe siècle par l’architecte Clément, au nord du château primitif. Le logis principal rectangulaire comporte deux niveaux avec une toiture à versants droits percés d’œils-de-bœuf, ainsi que deux ailes en retour comprenant un rez-de-chaussée et un comble à la Mansart. On trouve des décors inachevés du XVIIIe siècle dans trois pièces du château : la chambre bureau, la salle à manger et le grand salon.

(source : “fr.wikipedia.org”)

Les environs

Chareil-Cintrat – Le Chateau de Chareil à 4 km au nord

Chantelle – Abbaye – Château à 6,2 km à l’ouest

Charroux – Le village à 9,7 km au sud-ouest

Agonges – Beaumont

Epoque :  XVIII°- Protection : ISMH ( 1978)
Propriétaire : Monsieur et Madame de Garidel
Visite : oui, à certaines périodes

Visible de la route D54 à 3,4 km au nord-ouest d’Agonges
Adresse :
Téléphone : 06 70 54 46 52 (info La Montagne)
Courriel :
Site internet : 

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Situation

Agonges est situé à 16,7 km au nord-ouest de Moulins

Beaumont est situé à 3,4 km au nord-ouest d’Agonges

Histoire

C’est sur l’emplacement d’un château médiéval dont il ne reste qu’une tour qu’il a été construit en 1740. Au début du XIXe siècle, Beaumont appartenait à François Dalphonse, député de l’Allier, qui y est mort le 24 septembre 1821.

Description : 

De ses origines anciennes, le château de Beaumont a conservé une tour ronde et un pigeonnier Le reste fut reconstruit au XVIIIème siècle. Edifice d’ordonnance classique, reconstruit en 1740 à l’emplacement d’un château fort médiéval dont il subsiste la tour ronde au sud-ouest.
Ce château n’a pas subi de modifications depuis le XVIIIème siècle, hormis la disparition des lucarnes côté jardin. Edifié sur une terrasse, il se compose d’un corps de bâtiment longitudinal s’appuyant de chaque côté sur deux anciennes tours. Vers 1850, la façade sur jardin fut modifiée par l’adjonction de deux avant corps à un niveau dont le dessus, en terrasse, est accessible depuis les pièces. De chaque côté de la cour se trouvent deux petits pavillons rectangulaires, symétriques, visiblement contemporains du château.
Le pavillon de gauche constitue la chapelle et présente, au-dessus de sa porte, une statue de la Vierge dans une niche. Le pavillon de droite contient une ancienne salle de billard. Au nord, présence d’un pigeonnier de plan circulaire. En contre bas de la terrasse deux bâtiments à un seul niveau abritent les communs. Contemporains du château, ces édifices ont conservé leur caractère d’origine. Enfin un petit pavillon hexagonal, cité sous l’appellation pavillon chinois” dans un inventaire de 1843, est édifié sur une terrasse, sur l’allée menant au château. Un mobilier spécialement conçu pour ce bâtiment avait été conçu au moment de sa construction.

Les premiers propriétaires connus de Beaumont sont les Murat puis, apparait en 1649 Claude de Troussebois, seigneur de Champaigue et du Breuil. Anne-Elisabeth de Troussebois se marie dans la chapelle de Beaumont, le 8 avril 1749 avec Edouard de Beaufort. En mars 1785, Beaumont est vendu à Jean Gilbert Faure avocat au parlement. Le nouveau châtelain ne jouit que cinq ans de sa propriété puisqu’il trépassa en 1790 laissant une veuve et une fille. Cette dernière, Marie Honorée Théodate Faure étant décédée peu après son père, les biens sont partagés entre sa mère née Anne Paris et ses oncle et tante paternels. C’est finalement sa nièce Louise Charlotte Paris qui est désignée comme légataire universelle lors de son contrat de mariage avec Isaac Gilbert Bourdier de Beauregard. Ce ménage recueille donc Beaumont au décès de leur tante. Les jeunes époux âgés de 19 et 22 ans habitèrent d’abord « Burges » (c’est-à-dire Bourbon l’Archambault pendant la Révolution) puis Beaumont de 1799 à 1812 où sont nés quatre de leurs neuf enfants.

Malgré des possessions en Amérique – à Saint-Domingue – des plantations, des esclaves, des troupeaux et des maisons richement meublées, Isaac Bourdier dut vendre Beaumont en 1817 au Baron d’Alphonse. A la retraite en 1819, celui-ci fut élu député de l’Allier et mourut à Beaumont le 24 septembre 1821. Il laisse sa fortune à son neveu Jean Baptiste d’Alphonse, capitaine au 5° de ligne et à sa nièce Elisabeth Virginie d’Alphonse. Le capitaine d’Alphonse vend Beaumont en 1824 à Jacques-Charles Martinat de Chaumont. Ayant hérité d’un château en Auvergne, ce dernier revendra Beaumont en 1843 à Bruno de Garidel Thoron. La famille de Garidel venait auparavant du Comté de Nice. Elle a fourni à la Provence de nombreux hommes de robe dont un conseiller au Parlement qui avait été attiré en Bourbonnais par son ami M. de Boisrenaud, propriétaire d’Embourg (Souvigny). Désormais, Beaumont ne changera plus de mains.

La famille de Garidel fut à l’origine de l’introduction de la race charolaise en terres bourbonnaises.

Les environs

Agonges – Eglise Notre Dame (3 km au sud-est)
Agonges – château de l’Augère (5 km à l’ouest)
Bourbon l’Archambault -La Forteresse (8 km au sud-ouest)