Catégorie : XVIII° siècle

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Probablement ancienne maison forte, Le Petit Chambord est installé sur l’emplacement d’une motte féodale, qui a été le siège d’une seigneurie primitive. Les bâtiments anciens, qui ont été restaurés, froment un long corps de logis à rez-de-chaussée et combles élevés, auquel sont adossés deux apprentis. Un second de bâtiment, construit au XVII ème siècle, a été disposé en équerre : c’est une sorte de gros pavillon rectangulaire, à deux niveaux, coiffé d’un toit à croupes

(source : www.allier-hotels-restaurants.com)

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Le site de La Fin est supposé devoir son nom à la limite de l’ancien pays des Eduens et des Arvernes. Il fut constitué par le regroupement de trois seigneuries primitives, dont les sièges étaient installés sur trois mottes féodales. La motte de La Fin-Baron où existait un château primitif qui, en 1554, avait disparu, et la motte féodale ne portait plus que l’ancienne chapelle seigneuriale.
La motte de La Fin-Fourchaud, dont la seigneurie appartenait en partie en 1343 à Pierre Calbrun, chevalier, conseiller du duc de Bourbon. En 1435, Jean de Bertine, issu des seigneurs de La Fin, laissa la seigneurie à sa fille Alix, qui l’abandonna à Jean Mareschal, écuyer, seigneur de Fourchaud et des Noix (René Germain, châteaux en Bourbonnais, page 93).
La motte de La Fin-Rabotin fut la plus importante, et une famille de chevaliers s’y installa dès le XIIIème siècle, pour y demeurer jusqu’au début du XVIème siècle, mais elle n’avait conservé qu’une partie du domaine, et vivait le plus souvent dans son château de Beauvoir ou à Cindré (René Germain, châteaux en Bourbonnais, page 93).
Ce domaine fut le berceau d’une famille chevaleresque, mentionnée dès le début du XVIIIème siècle. Antoine de La Fin rend aveu de son fief en 1505. La propriété fut ensuite vendue à Jean de Marconnay, lieutenant pour le roi, qui, en 1562, sauva Moulins des Huguenots.
Les maisons seigneuriales, abandonnées depuis longtemps, furent remplacées en 1871, par un château moderne, où l’alternance de la brique rose et de la pierre blanche, souligne angles et encadrements. Le corps de logis, de plan rectangulaire, à deux niveaux et niveau de combles, reçoit sur les angles, deux pavillons carrés dissymétriques en retour d’équerre. Le plus important, à quatre niveaux, écrase par son volume, l’ensemble de la construction. Le second, plus petit, à trois niveaux, pris en oeuvre, forme avant-corps. L’autre façade, côté jardin, reçoit elle aussi un pavillon de plan carré.

(source : www.randos-allier.com)

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Châtignoux est construit sur une crête et est visible de loin. Il y eut là un château fort sur motte, remplacé au XVIe siècle par un édifice plus moderne, qui fut lui-même réaménagé en 1782. Assise sur une terrasse, c’est une grande et haute maison à double niveau sous des combles. En façade est accolée une tour à toit à quatre pans et à petites ouvertures pour éclairer l’escalier. On accède à la cour intérieure par un beau portail à grille, précédé d’un pont qui traverse le canal en eau entourant cet ensemble. En 1301, Johanz de Chategnol, damoiseau, reconnaît tenir en fief du seigneur de Bourbon “totes les choses que il a en parroches de Monluzon, Désertines, Blanzat, Civretes, et Saint Marcel”. En 1569, le château appartient au sieur de Sanssat, capitaine de la ville de Bourbon. Il s’agit de Jehan de Fradel des Granges, connu pour avoir défendu Saint-Pourçain contre les ligueurs. La terre, très étendue, passe ensuite à différentes familles nobles locales.
Grande maison de plan carré avec, au centre de sa façade principale, une tourelle d’escalier octogonale. A l’avant de cette façade, une terrasse bordée d’une balustrade en fer forgé a été édifiée au XIXe siècle. A l’intérieur, chaque niveau comporte quatre pièces symétriques par rapport à l’axe transversal du bâtiment. Au centre, se trouvent deux grandes salles et sur les côtés deux pièces allongées. Au premier étage, les pièces ont été redistribuées par des galandages au XIXe siècle. Toutes ces pièces étaient autrefois pourvues de cheminées. Les cheminées disposées dans les pièces plus petites datent de l’époque de la construction. De l’édifice primitif ne subsistent que cette tourelle d’escalier, les deux portes qui l’encadrent et deux des cheminées. Les abords de la demeure comprennent des douves, des terrasses sur plusieurs niveaux et des jardins.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

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Chatillon est à 20.4 km au sud-ouest de Moulins et à 59 km au nord-est de Montluçon

La Chaise est à 2.2 km au sud de Chatillon.

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Maison de maître en U , XVIII°s ?

(source : à la découverte du Bourbonnais : Corrocher – Dussourd- Lamaudière)

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Noyant d’Allier – Musée de la Mine à 3.7 km au nord

Le Montet – église Saint-Gervais et Saint Protais  à 8.3 km au sud-ouest

Souvigny – La Prieurale à 10.9 km au Nord-est

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Beaune d’Allier est à 27.3 km à l’est de Montluçon et à 55 km au sud-ouest de Moulins

Les Guillaumets sont à 2.7 km au sud-est de Beaune d’Allier

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Le village des Guillaumets était situé, au carrefour de la vieille voie d’origine antique d’Évaux à Montmarault formant limite entre Auvergne et Bourbonnais, et de la grande voie de Chantelle à Châteaumeillant. Là ont été construits deux châteaux : celui de Sainte Foy, centre primitif d’un terroir rayonnant et circulaire, et qui paraît être un ancien château fort réaménagé. Il a conservé deux tours d’angle des XIVe et XVe siècles et reste couvert d’un toit à la Mansart. On y remarque une belle clé de porte ainsi qu’un fronton de lucarne armorié. Celui de la Celle, à constructions compliquées, adjointes à une tour carrée que l’on pense du XIIIe siècle. L’ensemble des constructions a été largement réaménagé aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il y subsiste une ancienne chapelle, de vastes bâtiments d’exploitation et surtout la bergerie. En ce carrefour obligé, Les Guillaumets furent la résidence de fonctionnaires d’octroi et de gabelous.

(source : Extrait de Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais, éditions De Borée.)

Les environs

Beaune d’Allier – Château de Sallebrune à 2.8 km au sud

Saint-Bonnet de Four – église Saint-Bonnet à 4.6 km au nord

Vernusse – Château de Puy-Guillon à 11.8 km à l’est