Epoque : fin XVIII° – début XIX°- Protection :
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Situation
Histoire
Logis, fin XVII° – début XIX°, pavillon porche, pavillon carré.
Epoque : fin XVIII° – début XIX°- Protection :
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Site internet :
Logis, fin XVII° – début XIX°, pavillon porche, pavillon carré.
Epoque : XVII°- Protection : non
Propriétaire : Privé
Visite : non, mais visible du chemin à partir de la D 293
Adresse :
Téléphone : Bigut 03310 Autry-Issards
Courriel :
Site internet :
Autry- Issards est à 17 km à l’ouest de Moulins
Bigut est à 2.7 km au nord-ouest d’Autry-Issards
La terre de Bigut qui se trouve actuellement sur Autry appartenait autrefois à la paroisse de Saint Menoux. On ne trouve pas mention de Bigut avant le XVIIe siècle: les registres paroissiaux font état de membres d’une famille Esgrin, sieurs de Bigut en 1601, 1606 et 1611. Vers 1629 1648, c’est Pierre de Teneuille qui était sieur de Courdin et de Bigue; il avait épousé la fille d’un conseiller au présidial de Moulins. Il donna ses fiefs de Bigue et de Villards en paroisse de Saint-Menoux, s’en réservant l’usufruit en 1657. Les registres paroissiaux nous apprennent l’existence d’une ancienne famille de Bigut : en 1671, se mariait Odile de Bigut alias Bigue, écuyer, seigneur de Chéry (à Souvigny), La Grange et Le Guay, fils de Louis de Bigut, écuyer, sieur dudit lieu et de Diane de Valzergue, de Souvigny. Il paraît s’être définitivement installé dans cette ville. Bigut appartint jusqu’en 1680 à Jean Devillard, notaire royal demeurant dans la seigneurie de Bigut, dont l’hérière, Élisabeth, morte en 1697, avait épousé le chirurgien Aubery, demeurant à Bigut. A la même période sont mentionnés dans les registres paroissiaux Marie Amy et Gilbert Aubery son mari, sieur du Petit Bigut. Dès ce moment, il semble donc qu’il y ait eu deux maisons d’habitations sur l’ancien fief. Vers 1724, ce fut un marchand de Saint-Menoux, Jean Aubouer, et ses deux frères, laboureurs, qui se portèrent acquéreurs du fief et seigneurie des Grand et petit Bigut, de Nicolas Doublet, chevalier et conseiller au Parlement de Paris. C’est en 1783 qu’apparaît comme parrain dans un registre paroissial de Saint-Menoux Jean Claude Jarsaillon, chevalier, capitaine d’infanterie et seigneur de Bigut, il s’était installé récemment dans la région; son père, Claude, écuyer, était baron de Jarsaillon et seigneur de Chalmoux et Fontette. Le 21 novembre 1790, Claude de Jarsaillon démissionna de sa charge de maire ayant accepté celle de juge de paix, pour laquelle il prêta serment le 27 décembre 1790. Entre-temps, la conjoncture lui étant devenue défavorable, Claude de Jarsaillon dut quitter Saint-Menoux; on le trouve sur la liste des émigrés…
(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Saint-Menoux – L’Abbaye à 4.8 km au nord-est
Souvigny – La Prieurale à 8 km au sud-est
Bourbon l’Archambault – La Forteresse à 7.3 km au nord-ouest
Epoque : XVIII° – XIX° – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
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Site internet :
Villebret est à 9.1 km au sud de Montluçon.
Le château des Modières est à 4.1 km au nord de Villebret
Les Modières autrefois Maudières, à la limite de Villebret et de Lavault Sainte Anne, est le siège d’un ancien fief datant au moins du XIIe siècle. A l’ancienne maison seigneuriale dépendant de la châtellenie de Murat, a succédé un élégant château. Il se compose d’un corps de bâtiment central encadré de deux tourelles carrées. A gauche, on note un logis du XVIIe siècle, et à droite, un autre logis à tour ronde de la fin du XIXe siècle. Le porche est daté de 1784. Dès 1300, la seigneurie appartenait à Jean de la Faye, seigneur des Modières, Humes et Saint-Genest. Avant 1490, François de Chaslus, seigneur de la Brosse en est propriétaire, puis l’édifice passe aux Rogues, famille montluçonnaise qui possédait de nombreux biens aux alentours de la ville. En 1664, cette terre, mise en vente, est adjugée à Guillaume de Saint-Mesmin, puis, en 1699, le château passe à la famille Pérot d’Estivareilles qui le conserve pendant un siècle. Au XIXe siècle, il était en possession de la famille Michel.
(source : Extrait : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)
Néris les bains – Site antique à 4.9 km à l’est
Montluçon – le château de La Louvière à 6.2 km au nord
Sainte-Thérence – Ruines du château de l’Ours à 11.8 km au sud-ouest
Epoque : XVIII° – XX°- Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : Ne se visite pas
Adresse :
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Valignat est à 39 km à l’ouest de Vichy, à 49 km au sud-est de Montluçon et à 56 km au sud de Moulins.
L’Ormet est à 1 km au sud du bourg de Valignat
L’Ormet poste de guet
On trouve trace de L’Ormet dès le début du XVIe siècle, vers 1510. A l’époque, le château de Veauce, situé 200 m en contrebas, à 15 minutes à pied, est une des plus grosses forteresses de la région. Une garnison y est installée en permanence. Le château de Veauce est alors un fief des Bourbons et se trouve à la limite du territoire des Comtes d’Auvergne et des ducs de Bourbon (1).
Depuis le château de Veauce et sa tour de guet, on surveille tout le sud et l’est du secteur, et on voit très loin. Mais au nord, le début du plateau de Naves cache l’arrivée éventuelle des troupes ennemies (ou des troupes de brigands, nombreuses à l’époque par temps de famine).
Vers 1510, le domaine de l’Ormet est donné par le seigneur de Veauce à un de ses officiers. Le bénéficiaire prend dès lors le nom du domaine. L’Ormet va servir de poste de guet avancé pour le château de Veauce. En effet, depuis L’Ormet, on voit très loin au nord comme à l’est. Quoi de plus facile que d’envoyer un coureur jusqu’au château de Veauce, ou encore plus simplement de sonner l’alarme ; une simple cloche s’entend.
L’Ormet est alors un domaine agricole important (il le restera jusqu’au XIXe siècle), qui va des hauteurs de Veauce (la ferme en ruine que l’on voit à droite en allant à Veauce, dès la descente du plateau) jusqu’au village de Valignat.
Les guerres de religion entre armées catholiques et protestantes vont encore mettre la région à mal au XVIe siècle (2), de même que la Fronde au XVIIe, puis les combats entre provinces ou simplement entre châtelains se raréfient. Le royaume de France se stabilise et l’importance des châteaux forts et autres maisons fortes disparaît. L’Ormet n’a plus de raison d’être en tant que poste de guet avancé.
Le bâtiment
Le domaine agricole va perdurer jusqu’au tout début du XXe siècle. Le bâtiment quant à lui va se modifier. On n’a pas de renseignements sur ce qu’il était aux XVIe et XVIIe siècles. Sans doute une ferme fortifiée, avec peut-être une tour ronde à toit plat à un seul pan, typique des maisons fortes dont on voit encore quelques exemples dans le Bourbonnais… Emile Mâle (3), en visite à L’Ormet à la fin des années 30, a relevé les traces de murs datant du XVIIe siècle. Le bâtiment actuel date du XVIIIe siècle, du moins quant aux murs. D’important travaux ont eu lieu au XXe siècle.
A partir de 1590, à compter de Gilbert de Lormet, on trouve mention de tous les héritiers successifs du château. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, le petit château reste dans la même famille, changeant simplement de propriétaire au rythme des successions et des mariages. A la Révolution française, un « trou » de quelques années nous le fait perdre de vue. Est-il vendu comme « Bien national » ? On sait simplement qu’en 1815, le domaine appartient désormais à la famille Laubignat, qui le donne en exploitation à des fermiers.
A la fin du 19e siècle et au début du 20e, les derniers des Laubignat vendent peu à peu les terres pour maintenir leur train de vie et entretenir le petit château. Quand arrive la guerre de 1914, il ne reste rien. Ils vendent alors le bâtiment à une famille franco-chilienne qui va entreprendre en 1916 de nombreux travaux :
— destruction des murs et des bâtiments de ferme attenant au bâtiment principal. Ils ne vont garder que l’ensemble pigeonnier-chapelle-atelier, et la petite ferme au nord, — construction de l’aile de service (cuisine actuelle)
— construction de la tour, qui est d’abord une tour d’eau : une citerne est alors installée à son sommet, au troisième niveau. Elle est alimentée par une pompe qui prend l’eau dans le puits qui se trouve sous la maison,
— aménagement de salles d’eau avec eau courante grâce à la tour dans toutes les chambres (un véritable luxe dans la région pour l’époque, le village de Valignat n’aura l’eau courante qu’en 1964 !).
Ces aménagements malheureusement ne profiteront pas à la famille. Les deux fils sont malades et mourront rapidement, l’un a été intoxiqué par les gaz pendant la guerre de 14-18, l’autre est atteint de tuberculose. L’Ormet va être mis en vente et rester vide pendant cinq ans.
Les années sombres
En 1934, Jeanne et Louis Laederich rachètent L’Ormet pour en faire leur futur lieu d’habitation à leur retraite. Ils habitent alors Paris (Louis est médecin des Hôpitaux) où leurs deux enfants suivent leurs études.
Quand Paris est occupé en 1940, ils viennent habiter à L’Ormet, alors en zone non occupée (la ligne de démarcation est au Pont Régemortes, à Moulins). Ils y résideront jusqu’à ce que les Allemands envahissent la moitié sud de la France, et regagnent alors Paris, pour faciliter la poursuite des études de leurs enfants.
En juin 1944, des hommes du maquis de Veauce s’installent quelques jours à L’Ormet, récupèrent matelas et couvertures, puis installent leur camp dans les bois de Veauce. Malheureusement, une dénonciation fait réagir l’armée d’occupation. Le 31 juillet 1944, un détachement allemand arrive devant L’Ormet vide, récupère quelques meubles qu’il répertorie soigneusement (on en retrouvera quelques-uns à Gannat dans un entrepôt), et met le feu à tous les bâtiments en représailles.
Du bâtiment principal, il restera les murs, que leurs 80 cm d’épaisseur ont sauvé de la destruction. La ferme sera totalement détruite. Seul le bâtiment pigeonnier-chapelle ne brûlera pas ; les soldats ayant fermé ses portes massives après avoir allumé l’incendie, celui-ci s’étouffera. Le bâtiment est encore daté de 1763. Un des deux vitraux du XIXe est toujours en place dans la chapelle.
Le bâtiment principal a été reconstruit au titre des dommages de guerre entre 1946 et 1950, pratiquement à l’identique. La toiture a été surélevée pour permettre une plus grande hauteur de plafond dans les chambres au second étage. Les encadrements de fenêtres d’origine, endommagés par l’incendie, ont été remplacés par des encadrements en briques.
Aujourd’hui
A partir de 1950, L’Ormet a été habité en permanence par la famille Laederich.
(1) En 1527, à la suite de la trahison du Connétable Louis de Bourbon, le duché du Bourbonnais sera rattaché à la Couronne de France.
(2) A l’Eglise de Cognat entre Gannat et Vichy, l’histoire des plus forts combats de 1568 y est racontée sur une fresque.
(3) historien, spécialiste de l’architecture bourbonnaise. Il situe Valignat comme « le point où la France du Midi s’arrête et où la France du Nord commence ».
(source : Pierre et Patricia Laederich)
Veauce – Le château à 1km au sud
Naves – Le château à 4km à l’ouest
Bellenaves – Le château à 5km au nord
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