Sainte-Thérence – château de l’ours – Légende d’Odile de Montluçon

Epoque :  XII° – XV°- Protection : (ISMH 1995)
Propriétaire : Commune de Sainte Thérence
Visite : Libre
Site internet : saintetherencebourg.fr

Situation

Sainte Thérence est située à 16 km au sud de Montluçon.

Le château de l’Ours est situé à 3 km au nord du bourg. Au lieu-dit “la Terrade”, empruntez le chemin d’accès qui, passant par “la Grave”, conduit au flanc sud du château

Odile de Montluçon

La légende d’Odile de Montluçon est étroitement associé à la ville de Montluçon. L’histoire se déroule au Moyen Âge au temps des croisades.
Archambaud, comte de Montluçon, partant en Terre sainte, confia la garde du château à son écuyer Raimbaud. Il laissa également en France sa femme Ermengarde et ses enfants, dont Odile de Montluçon alors âgée de seize ans. Le comte mourut en Palestine et Raimbaud cacha alors son attirance pour la jeune fille.
Mais la veuve d’Archambaud mourut et dans la nuit même, l’écuyer viola Odile. Afin de cacher son forfait, Raimbaud fit boire un narcotique à sa victime, l’enferma dans un cercueil et simula des obsèques.
Peu de temps après, par une nuit noire, il enferma Odile, en compagnie d’une vieille servante, dans le sauvage château des sires de Lignerolles, dont il voulait en faire son tombeau et où elle mit au monde un fils. L’enfant, élevé au milieu des bois, grandissait et errait souvent sur les rochers d’alentour, vêtu d’une peau de fauve, effrayant par sa vue les pâtres du voisinage, qui baptisèrent alors le manoir du nom de Château de l’Ours.
Un jour, sur les bords du Cher, il fit la rencontre d’un ermite habitant l’ermitage de Ste-Radegonde, auquel il conta les souffrances et la triste odyssée de sa mère. L’ermite fit rassembler une troupe d’hommes et de seigneurs et se rendit au manoir. Le crime de l’écuyer dévoilé aux habitants de la cité, il fut pendu aux créneaux du château de Montluçon.
Odile fut ramenée dans la ville et se retira dans un couvent et le fils s’illustra plus tard en Palestine sous le nom de chevalier Sarrazin. Il ne reste à présent que des ruines du château de l’Ours.

Les environs

Saint Thérence – Château de l’ours

Saint Thérence – église Saint-Thérence à 3 km au sud

Teillet-Argenty – Ruine de l’église Saint-Blaise à 9 km à l’ouest

Charroux – La Moutarde

Ouverture :Toute l’année, tous les jours.
De 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h
Contact : 3 rue de la Poulaillerie 03140 Charroux
Téléphone : 
04 70 56 87 61
Courriel : 
huiles.moutardes@wanadoo.fr
Site internet :
moutarde-charroux.com
Page facebook : facebook.com/moutardesdecharroux

La moutarde de Charroux (www.epicerie-portaubry.fr)
La moutarde de Charroux (Regards et Vie d'Auvergne)
La moutarde de Charroux (marcdelage.unblog.fr)
La moutarde de Charroux (Luc Olivier)

Actualités : Huiles et moutardes, une affaire de famille depuis 40 ans

Charroux - Huiles et moutardes (Semaine de l'Allier du 28 mars 2019)

Histoire :

Remise au goût du jour en 1990 après avoir disparue au milieu du XXe siècle, la moutarde de Charroux est aujourd’hui une des spécialités de cette cité de caractère, classée parmi les « Plus Beaux Villages de France ».
Après la production locale d’huile de noix, Claude et Simone Maenner, ont relancé la fabrication de la moutarde dans le plus pur respect du savoir-faire traditionnel en s’inspirant de documents d’époque. Les graines de moutarde (importées en grande partie du Canada) sont écrasées sur une meule de pierre et mélangées à du verjus (vinaigre dilué, épices et sel). C’est l’adjonction de vin blanc de Saint-Pourçain, issu du cépage local Tressalier qui donne à la moutarde de Charroux sa saveur si caractéristique, « son senti caché ». Après une maturation de quelques semaines, elle est prête à être conditionnée.
Outre les versions aromatisées (poivre vert, basilic, estragon, etc.), d’autres « saveurs » ont été imaginées avec l’aide de grands Chefs (Troisgros, Ritz, Passard, Westermann…), comme « la Pourpre » au Saint-Pourçain au vin rouge et au jus de raisin.
La moutarde de Charroux, distinguée parmi les meilleurs produits du terroir français, a obtenu de nombreuses récompenses gastronomiques (Coq d’Or 1999).
Outre les 40 tonnes de moutarde préparées annuellement, la famille Maenner propose également d’autres produits locaux réputés tels que les « crêtes de coqs au naturel » ou les fameuses « roupettes de coqs en gelée » !
Ces produits, appréciés partout en France, s’exportent aussi au Japon et en Uruguay.

Saint-Pourçain – Le Vin

Etiquette de Saint-Pourçain
Saint-Pourçain carte AOC
La Ficelle (default8988.blob.core.windows.net)
Les Compagnons de la Ficelle (www.laficelle-saintpourcain.fr)
La Confrérie des Fins Palais (image1.lamontagne.fr)

Article du Figaro de 1953 sur le vin de Saint-Pourçain

Liens bourbonnais :

Les Compagnons de la Ficelle :

Vignoble (AOC)
Appellation reconnue depuis 2009
Région parente : Vallée de la Loire
Superficie totale : 800 ha
Superficie plantée : 640 ha
Nbre de domaines : 1 cave coopérative, 17 caves indépendantes
Cépages : Gamay et pinot noir. Chardonnay, sacy et sauvignon
Vins produits : rouges , rosés et blancs
Production : 30 000 hl

Le Saint-Pourçain est un vin d’appellation d’origine contrôlée produit autour de Saint-Pourçain-sur-Sioule.
Son aire de production est rattachée au vignoble de la vallée de la Loire.

Le vignoble s’étend sur dix-neuf communes, de part et d’autre de Saint-Pourçain-sur-Sioule : Besson, Bransat, Bresnay, Cesset, Chantelle, Chareil-Cintrat, Châtel-de-Neuvre, Chemilly, Contigny, Deneuille-lès-Chantelle, Fleuriel, Fourilles, Louchy-Montfand, Meillard, Monétay-sur-Allier, Montord, Saulcet et Verneuil-en-Bourbonnais.

Histoire
Le vin de Saint-Pourçain était servi à la table des rois de France Capétiens dès le XIIIe siècle, ainsi qu’à la cour des papes à Avignon (une cour qui en consommait de 60 à 120 hl par an). Il fut servi lors des fêtes données par le roi Saint Louis à Saumur en 1241 lorsque Alphonse de Poitiers fut armé chevalier et investi des comtés d’Auvergne et du Poitou. Lors du sacre de Philippe de Valois en 1328, les habitants de Reims eurent droit à un festin arrosé de Saint-Pourçain. Les qualités de ce vignoble sont vantées par l’évêque de Paris Guillaume d’Auvergne au XIIIe siècle. Sous Philippe Auguste, le poète Henri d’Andelys dans son histoire La bataille des vins énumère les plus grands vins blancs de l’époque et place en troisième position le Saint-Pourçain après les vins de Beaune et de Saint-Émilion. Les ducs de Bourbon appréciaient bien évidemment ce vin, noble produit des terres de leur duché. Il était transporté à Paris par bateaux (“sapinières”) qui descendaient l’Allier puis la Loire, à partir des ports de la Chaise (commune de Monétay-sur-Allier) et de Châtel-de-Neuvre. Arrivés à Briare ou Gien, après un court charroi, la marchandise suivait alors les cours du Loing, puis ceux de la Seine, pour être déchargée sur la place de Grève de la capitale. On démontait alors les bateaux pour réutiliser le bois pour le chauffage. Pour rejoindre Avignon, on acheminait les tonneaux par charroi jusqu’à Chalon-sur-Saône, puis par bateaux en suivant la Saône et le Rhône.

La Résistance
Au début du XIXe siècle, le vignoble Saint-Pourçinois couvre quelques 8.000 hectares. L’apparition du chemin de fer marque un recul de celui-ci, désormais concurrencé par les vins du Midi. La fin du XIXe siècle est aussi marquée par l’invasion du phylloxéra, lequel impose de tout replanter à partir de porte-greffes résistant à l’insecte. Mais, alors que l’autre grand vignoble de l’Allier, celui de la région Montluçonnaise, va disparaître, le vignoble de Saint-Pourçain s’accroche sur ses meilleures communes. La replantation en cépages hybrides fait cependant baisser la qualité du Saint-Pourçain, et le vignoble se doit d’évoluer pour survivre.

Le Renouveau
Le vignoble se voit attribuer le label VDQS (Vin Délimité de Qualité Supérieure) en 1951 et commence sa mutation avec la création à la même époque de la dynamique cave coopérative, aujourd’hui Union des Vignerons. À partir de 1970, coopérateurs et vignerons indépendants se lancent dans une démarche à long terme qui a peu d’équivalent dans les vignobles français. Un renouvellement sans précédent s’opère en effet entre 1973 et 1984 : plus de 250 hectares de vignes sélectionnées sont replantés ; parallèlement, les cuvages sont modernisés et les méthodes de vinification renouvelées. Le nouvel encépagement a rééquilibré le vignoble, les blancs dominants au début du XXe siècle laissent une part plus belle aux rouges, en même temps qu’ils retrouvent plus de typicité avec la replantation des cépages tressallier et chardonnay.

La Reconnaissance :
L’AOC Saint-Pourçain (Appellation d’Origine Contrôlée 27 ans après la dernière demande d’accession en AOC, le Cahier des Charges de l’AOC Saint-Pourçain a été validé le 28 mai 2009. Une vrai reconnaissance de la qualité des vins de Saint-Pourçain et de tous les efforts réalisés par les viticulteurs.
L’AOC Saint-Pourçain Blanc à la dégustation
Le Saint-Pourçain blanc est caractérisé par une robe jaune pâle à reflets verts. Le nez est marqué par des notes fruitées (agrumes, poire, pêche), florale (chèvrefeuille) et de miel. Enfin, la bouche est fraîche et aromatique, équilibrée et d’une belle longueur. Elle laisse une agréable sensation de rémanence fruitée et florale avec des notes de fruits secs (noisette).
L’AOC Saint-Pourçain Rouge à la dégustation
Le Saint-Pourçain rouge est caractérisé par une robe rouge cerise à reflets violets. Le nez est marqué par des notes de fruits rouges et noirs (cassis, groseille, framboise) avec des nuances d’épices (légèrement poivré) et parfois des notes florales (violette, pivoine). Enfin, la bouche est souple, plaisante et fruitée. Le Pinot Noir engendre finesse et longueur en bouche, et le Gamay apporte une bonne partie du fruité. L’AOC Saint-Pourçain Rosé à la dégustation
Ils sont caractérisés par une robe saumonée, soutenue et brillante à nuance violine. Le nez est marqué par des notes de fruits rouges et blancs (framboise, pêche) et des notes florales. Enfin, la bouche, vive et fraîche, bien équilibrée, laisse une finale persistante, parfumée et fruitée.

Confréries :
L’Ordre des Fins Palais
Cette confrérie a été crée en 1962 et perpétue les traditions vineuses depuis maintenant 46 ans avec toujours la même volonté.
Les Compagnons de la Ficelle
C’est en 1987, que la Confrérie des Compagnons de la Ficelle vit le jour grâce à Jean Berthon. Cette confrérie perpétue la tradition et rend hommage à Gaultier un tavernier du XVéme siécle. Site internet : www.laficelle-saintpourcain.fr

La Vielle bourbonnaise

Vielle
Vielleux (cdn-s-www.lejsl.com)
Vielle

Elle est encore très pratiquées. Comment la vielle est devenue culte ? (la Semaine de l'Allier du 27 avril 2023)

La vielle ( La Semaine de l'Allier 27 avril 2023)

La vielle en Bourbonnais

L’origine de la vielle remonte au cœur du Moyen Age. Devenue un instrument de Cour à l’âge baroque, l’usage aristocratique de la vielle cessa avec la Révolution. La plupart des luthiers quittèrent alors la Capitale pour s’installer en province, notamment dans le centre de la France (Berry, Limousin, Bourbonnais, Marche). Ayant conquis les milieux populaires au cours du XVIIIe siècle, la vielle devint au XIXe siècle l’instrument-roi de la danse paysanne. De toutes les lutheries bourbonnaises, la maison Pajot, installée à Jenzat depuis 1795, fut la plus renommée pendant près de deux siècles. Déclassée au début du XXe siècle par l’accordéon, la vielle tomba peu à peu dans l’oubli. Cependant, dans le Berry voisin, la Société des Gâs du Berry, mena un combat identitaire autour de cet instrument. Au cours des années 50-60, le montluçonnais Gaston Rivière (1909-2004) entretint la mémoire de la vielle en Bourbonnais et fut un remarquable passeur de sonorités, léguant à la génération de la Chavannée de Montbel et de Jean-François Heintzen, un fantastique héritage musical.

(Source : “palicia.blogspot.it”)

Le costume bourbonnais

Le chapeau à deux bonjours (www.paramourdespoupees.com)
Couple en costume de Fête (années 50-60) (i.pinimg.com)
Costume bourbonnais (Costume History)
Costumes bourbonnais (www.les-sabots-bourbonnais.com)

Derrière le folklore, savoir-faire et nouvelle tendance (La Semaine de l'Allier 27 avril 2023)

Chapeau à 2 bonjours (La Semaine de l'Allier 27 avril 2023)

Le costume Bourbonnais. Des origines à nos jours et en cinq clichés (La Semaine de l'Allier 27 avril 2023)

Le costume Bourbonnais (La Semaine de l'Allier 27 avril 2023)

Le costume féminin :

Le costume de sorties et fêtes : La coiffure est la partie la plus caractéristique du costume : la paysanne porte une coiffe de mousseline brodée à bords tuyautés, sur la coiffe s’adapte le chapeau : ” le fameux chapeau à deux bonjours ” en paille tressée orné de rubans de velours soutachés d’un fin galon de paille (le grenut) dont les dessous ne sont jamais pareils. Ce chapeau est le plus doublé de tissu généralement bleu ou rouge. Il est fait d’une calotte ronde reliant deux volutes. La robe est en barrage le plus souvent (renvoi sur les détails des tissus) à fond rouge rayures bleues, à fond bleu rayures rouges. Elle a de larges fronces autour de la taille… le corsage court est très ajusté… . Dans certains endroits le corsage et la jupe sont de couleurs différentes. Les manches bouillonnées sur le haut sont longues jusqu’au poignet. Elle porte un fichu en pointe en cotonnade imprimée de fleurs ou en soie blanche brodée. Une collerette maintient le fichu derrière le cou ; un tablier dans la bavette (appelée pièce) monte très haut sous les bras cache le bas du fichu sur la poitrine… un plissé autour de la bavette l’agrémente, il a de larges poches et se noue par un lien devant. Sous la robe la paysanne porte une chemise de grosse toile à demi-manches, et pour les sorties un jupon brodé et une culotte fendue. Elle met des bas de laine tricotés retenus par une jarretière. Les sabots sont fins, découverts avec une large ” recolle ” ils sont ornés sur le dessus de dessins gravés. Elle porte une cape en tissu de laine retors très solide, la partie supérieure de la cape Forme un capuchon pointu et s’adapte sur le chapeau, elle est ornée d’un ruban de velours qui en fait le tour.

Le costume masculin :

Le paysan porte une chemise de grosse toile avec un col droit montant très haut et largement échancré pour laisser passer le menton. Le col est entouré d’une cravate faisant un double tour et nouée devant(cravate de soie ou le plus souvent de cotonnade de couleur vive. Le gilet à col droit est très montant de forme croisée avec une double rangée de boutons. La culotte est large ” à pont ” et le fond est très profond (permettant de se baisser facilement et de loger la longue chemise à pans. La culotte peut s’arrêter aux genoux et être recouverte de guêtres d’étoffe maintenu sur le sabot par un sous-pied. La veste est courte à col droit, s’arrêtant à la taille… et largement ouverte devant pour laisser voir le gilet.

La coiffure :

Est un chapeau de feutre (chapeau à la cocherelle) à larges bords : 0,50 à 0,60 mètre de diamètre, il est en feutre mou et le paysan relève les bords de façons irrégulière pour travailler. La chaussure est soit un sabot plus ou moins orné de dessins gravés, soit de gros souliers ferrés.. Dans la montagne bourbonnaise, les hommes portent une longue blouse blanche et un chapeau qu’ils relèvent sur le devant pour travailler, dans les bois ils ont un véritable bonnet phrygien de laine rouge.. A partir de la deuxième moitié du XIX ème siècle, on voit se généraliser le port d’une blouse ample, à manches longues faite en grosse toile de ménage teinte en bleu ou noir.

Souvigny – La maison hantée

Souvigny :

Vers l’an 900, le premier duc de Bourbon y fonda un couvent de Bénédictins. L’église qui a survécu au monastère est un monument dont les caveaux renferment les tombeaux des Sires de Bourbon. À Souvigny, se trouve également « Le Prieuré », une vieille bâtisse construite au XVIIe siècle qui abrita une importante communauté religieuse jusqu’à la Révolution. Entre 1955 et 1960, elle fut le théâtre d’un phénomène de hantise qui reste l’un des plus troublants de l’histoire du paranormal. Dans son livre : « Médiums et fantômes », le professeur Robert Tocquet (Président de l’Institut Métapsychique International en 1982) reviendra en détails sur les évènements qui sont survenus dans « Le Prieuré ».

Le moine de Souvigny
La maison hantée
Le moine de Souvigny

Situation

Souvigny est située à 13 km à l’ouest de Moulins

La maison hantée est située au sud de la Prieurale

Les premières apparitions du fantôme de Souvigny

Le 6 juillet 1955, une femme (Madame V…) accompagnée de ses deux enfants emménagent dans la vieille bâtisse. La nuit du 10 juillet alors qu’elle s’apprête à s’endormir dans « la chambre des prieurs », Madame V… distingue dans l’obscurité une silhouette qui pénètre lentement dans la pièce. Mince et de toute petite taille (à peine 1m50 d’après la description de Madame V…), cette silhouette constituée d’une vapeur floue et incertaine ressemble à un moine. Le fantôme gagne alors la cheminée pour s’y mettre à genoux et prier. Il se prosterne à trois reprises avant de quitter la chambre.
Il y eut également une autre apparition pendant la nuit du 13 au 14 juillet : le fantôme (ou plutôt le moine fantôme) se manifestera dans la même pièce, après avoir ouvert délicatement la porte. Il s’agenouillera
devant la cheminée et priera après avoir imploré Dieu. Mais pour la première fois depuis le début des apparitions, le moine s’adresse directement à Madame V… : « Que faites-vous ici, pourquoi êtes-vous ici ? »
Madame V… lui retourne la question. D’une voie profonde, le moine répond qu’il prie dans cette bâtisse depuis plusieurs siècles pour « effacer » les nombreux crimes qui ont été commis au nom de la religion. Il évoque ensuite la mémoire d’un prisonnier, mort de faim et de froid dans l’obscurité d’un cachot, situé à proximité du couvent. En proie à un réel sentiment de culpabilité, il ira jusqu’à demander à Madame V… de donner à boire au prisonnier.
Le fantôme de Souvigny se manifestera à maintes reprises dans « la chambre du Prieur », la bibliothèque ou le hall de la maison. Il exigera le remplacement d’une statue brisée de la Vierge (en indiquant exactement l’endroit où elle se trouve). Il invitera également Madame V… à effectuer des recherches afin de retrouver des vieux parchemins dont il ne révélera jamais la nature.
Alors que la famille semble s’être habituée aux apparitions et autres requête du moine, un nouveau fantôme va venir troubler les esprits. L’apparition a lieu le matin dans la chambre des prieurs. Un froid intense envahit la pièce, le sang de Madame V… se glace. Tétanisée par la peur, elle est incapable de faire le moindre geste ou de prononcer le moindre mot. Une silhouette s’approche… Elle est différente, plus grande, plus austère. Le fantôme semble porter la mitre et la chasuble d’un évêque. Avant de s’éclipser, d’un ton autoritaire, il exige le départ de Madame V… : « Allez-vous en, cette maison n’est pas la vôtre ! ». Ce sera la seule et unique visite du fantôme aux allures d’évêque dans le Prieuré.
Malgré cette apparition inquiétante, Madame V… ne cède pas à la peur et décide de contacter le professeur Robert Toquet, éminent spécialiste des phénomènes paranormaux. Le futur directeur de l’IMI (1982)
conseille à la famille de prendre une photographie et si possible d’entrer en contact physique avec les entités en présence.
Le 26 octobre 1959, Madame V… parvient à prendre un cliché pour le moins convaincant. Cinq semaines plus tard, elle réussit cette fois, à toucher de sa main le fantôme qui au premier contact s’évapore. Dans les heures qui suivent Madame V… ressent de violentes douleurs. D’étranges marques de brûlures apparaissent sur ses mains. Elle en portera d’ailleurs les stigmates pendant plusieurs mois.
Le 27 mars 1960, dans une dernière apparition, le moine fantôme du Prieuré supplie Madame V… de l’aider à retrouver la paix : « J’ai laissé martyriser et mourir un homme. J’ai eu les mains coupées et j’ai été jeté dans une fosse commune avec d’autres religieux, entre l’église et le prieuré. Je vous en prie, faites sur moi de grands signes de croix, aspergez-moi d’eau bénite. » Madame V… s’exécute en respectant la volonté du moine qui dans un dernier souffle, disparaît définitivement.
Les apparitions des fantômes de Souvigny furent recensées pendant cinq ans. Aucun des précédents propriétaires ne signala leur présence. Pourquoi ne se sont-ils pas manifester plus tôt ? La question reste
aujourd’hui encore sans réponse.

Les environs :

Bourbon l’Archambault – La Forteresse  à 13 km à l’ouest

Besson – château de Fourchaud à 10 km au sud

Saint-Menoux – Eglise à 7 km au nord

Saint- Menoux – Le Débredinoire

Epoque :  XI° – XII° – XV°- Protection : MH (1937)
Propriétaire : commune de Saint-Menoux
Visite : libre
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Saint-Menoux - le Débredinoire (chez.gerarddu63.free.fr)
Saint-Menoux - sarcophage avec orifice (ekladata.com)

Situation

Saint-Menoux est situé à 8 km à l’ouest de Moulins

Le Débredinoire est situé dans le déambulatoire

La légende de Saint-Menoux.

Menoux, ou Ménulphe (les habitants du village sont les Ménulphiens), évêque irlandais, naquit au VIIème siècle. D’Irlande, il se rendit en Grande-Bretagne, puis en Armorique jusqu’à Quimper où il fut ordonné prêtre puis évêque.
Au retour d’un voyage à Rome, épuisé et malade, il parvint au petit village de Mailly-sur-rose, devenu Saint-Menoux, où il s’arrêta pour prendre quelque repos. C’est là qu’il mourut un 12 Juillet, l’année n’étant pas connue. Avant de rendre le dernier soupir, il avait demandé à être enterré au cimetière de Saint-Germain.
Son tombeau devint un lieu de pèlerinage, depuis que son serviteur, Blaise, un simple d’esprit (bredin en parler local) entreprit de percer un trou dans le sarcophage de son maitre afin de pouvoir passer la tête à l’intérieur et d’être plus proche ainsi de celui qu’il vénérait. Il en serait sorti “débrediné”, guéri grâce à Menoux.
Un monastère fut créé pour honorer sa mémoire.
On peut encore voir dans le narthex un ancien sarcophage percé d’un trou. Il serait le véritable sarcophage de Saint Menoux, celui-là même que Blaise perça. A son côté, celui de Blaise. Le débredinoire aurait été remplacé par un tombeau plus adapté aux visites de plus en plus nombreuses. Les reliques du saint y furent placées. On peut les apercevoir encore à travers les ouvertures vitrées.
(extraits de “lieuxsacres.canalblog.com”)

La Pompe aux grattons

Confrérie : de la Pompe aux grattons
Grand Gratonnier : Michel VERRIER
Date de Création
Chapitre :
But :
Contact :
Téléphone :
Courriel :
Blog : http://confreriepompeauxgratons.over-blog.com/

Ingrédients :

(pour 6 personnes)
-500 g de farine blanche
-2 oeufs
-200 g de beurre (ou 2/3 beurre+1/3 saindoux)
-1 pincée de sel
-200-250 g de grattons
– 2 paquets de levure boulangère

La recette de la véritable pompe aux grattons Bourbonnaise

Préparation

Prendre 1kg de farine. Le mélanger avec 400 grammes de gratons. Rajouter une pincée de sel (si les gratons sont très salés de nature, faire attention), un bloc de levure de boulanger et 20 cl d’eau. Bien mélanger afin d’obtenir une boule de pâte non collante et homogène. Si l’on dispose d’assez de temps, faire lever pendant 3 heures environ cette pâte dans un endroit chaud et à l’abri des courants d’air. Avec un couteau faire des stries sur le dessus de la boule. Enfourner dans un four chaud (240 degrés) et laisser cuire 50 minutes. Pour éviter que le dessus de la pompe ne soit trop brun, avant d’enfourner mettre une couche de farine assez épaisse (5mm) sur la pompe. De plus, si possible, mettre dans le four un récipient contenant de l’eau .

Paté aux pommes de terre

Confrérie : du Pâté aux Pommes de Terres Bourbonnais
Grand Maître : M. Bernard Moret
Date de Création : 2004
Chapitre : en octobre tous les deux ans
But : Défendre et promouvoir le Pâté aux Pommes de terre, ainsi que tous les produits du terroir Bourbonnais et de son vignoble de Saint-Pourçain.
Contact : M. Didier Lindron
11, rue Maurice ROBIN 03390 Montmarault
Téléphone : 04.70.07.39.19
Courriel : contact@confrerie-bourbonnais.com
Site : www.confrerie-bourbonnais.com

Ingrédients :

(pour 6 personnes)
-500 grammes de pâte brisée (ou feuilletée)
-1,5 kg de pommes de terre ( 1,2 kg épluché)
-4 verres de crème crue (soit 40 cl)
-1 jaune d’oeuf
-sel, poivre, 1 bouquet de ciboulette, 1/2 bouquet de persil, 2 échalotes,  2 gousses d’ail
– 1 verre de vin blanc

La Légende

La Légende du Pâté aux Pommes de Terre Le pâté aux pommes de terre est né dans la campagne entre Target et Voussac dans l’Allier ” Le Bourbonnais ” en 1789, année de grande disette en France. A cette époque, seule la consommation du poisson était autorisée par la religion catholique, par respect de cette règle les paysans composaient leur repas de leur production agraire. Les femmes eurent l’idée de mettre des pommes de terre dans de la pâte brisée qu’elles mirent à cuire dans le four communal après la cuisson du pain. Le rajout de crème fraiche donna du moelleux à ce met. Ce plat remplaça le poisson. Le vendredi, les restaurateurs, les boulangers et les traiteurs proposent ce met bourbonnais, le pâté aux pommes de terre.

La recette du véritable pâté aux pommes de terre Bourbonnais

Préparation
Après avoir épluché les pommes de terre, les couper en rondelles dans une jatte. Les assaisonner avec du sel et du poivre.
Bien mélanger
Beurrer le fond de votre tourtière et fariner puis étendre la pâte brisée dans le fond.
Empiler les rondelles de pommes de terre en rosace en formant un petit dôme central.
Préchauffer votre four, thermostat 7 ou 210°.
Recouvrir les pommes de terre par une pâte brisée jusqu’en butée du bord de la tourtière. Recouvrir à l’aide du bord de la pâte brisée inférieure, celle du dessus. Effectuer au centre du pâté un trou de 5 cm de diamètre (dit « La Cheminée »).
Passer avec un pinceau le jaune d’oeuf sur le pâté.
Mettre au four pendant 1 heure à 210°.
A la sortie du four, mettre la crème par la cheminée à l’aide d’une cuillère à café et faite tourner votre tourtière pour que la crème pénètre bien dans les pommes de terre (ou décalotter le pâté et verser la totalité de la crème sur les pommes de terre).

Chazeuil – La Vierge d’Agonges

Chapelle de la ronde – Epoque :  XI°- Protection :
Statue de la Vierge d’Agonges – Epoque : XII°
Propriétaire : privé
Visite : oui sur demande
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Situation

Sur un monticule qui longe l’Allier et le chemin de fer, à quelques pas du château de Chazeuil, s’élève l’antique chapelle de la Ronde, datant du XIème siècle.

Histoire

Une légende s’y rattache : une statue de la vierge apparait tout d’abord dans l’église d’Agonges près de Souvigny. Un jour, les habitants voulurent la remplacer par une statue plus récente, et l’ancienne fut reléguée dans un coin obscur. Le lendemain, l’antique image de Marie avait repris son trône d’honneur, tandis que la nouvelle statue gisait à terre. Le sacristain rétablit l’une et l’autre en leur place, enfermant la vieille statue dans une armoire de la sacristie. Cette fois encore la vierge déjoua le projet des hommes et alla se réfugier dans le creux d’un ormeau que l’on voit encore aujourd’hui. Un berger la découvrit en cet endroit, et bientôt les fidèles la réinstallèrent dans l’église d’Agonges, à la place qu’elle occupait jadis. Les fidèles en colère fouettèrent la nouvelle Madone qui disparut encore du pays d’Agonges, et cette fois, sans retour. D’épouvantables fléaux désolèrent alors cette contrée inhospitalière. Le désespoir était à son comble, quand un jour on apprit qu’un pâtre de la forêt de Briailles, près de Saint- Pourçain, à sept ou huit lieues de là, avait trouvé une statue de la Sainte Vierge au milieu des épines. Les habitants de la région s’empressèrent de lui bâtir une chapelle sur le monticule de la Ronde près du château de Chazeuil, et « Les fouetteux d’Agonges », qui reconnurent la Vierge qu’ils n’avaient pas accueilli, repentants, viennent tous les ans, depuis de longs siècles, lui faire amende honorable. La statue miraculeuse fut cachée pendant la révolution, et rapportée plus tard à sa chapelle. En 1866, M. le Comte de Montagnac, propriétaire du château de Chazeuil, prit l’initiative d’une restauration complète. Tous les ans, le lundi de Pâques, ainsi que le premier dimanche d’Octobre, les fidèles s’y rendent très nombreux.

(source :”lieuxsacres.canalblog.com”)

Les environs