Construit ou restauré au XVIIe siècle, le manoir de La Burelle présente un corps de bâtiment de plan quadrangulaire, flanqué de deux pavillons en retour d’équerre, qui masquent un peu la façade. L’habitation est à un niveau faiblement éclairé tout comme les combles qui ne reçoivent qu’une seule lucarne centrale. D’importants communs participent à la clôture de la cour intérieure…
(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)
Le château de Frêne, ci-contre, est mentionné dès 1401. Les communs délimitent une vaste cour carrée. On y découvre une construction élégante dans le ton de l’architecture du XVIIème siècle. Très pittoresque, avec son corps de bâtiments en briques roses et noires, et ses toits en tuiles plates, le Frêne est le seul spécimen de construction de l’époque dans la région.
Il se compose d’une demeure et d’un bâtiment de communs délimitant une vaste cour carrée. Il comporte un corps de logis rectangulaire à deux niveaux, flanqué de tours à l’est et de pavillons inégaux à l’ouest. Celui du nord est plus étroit et plus élancé que celui du sud. Deux autres pavillons ont été rajoutés au nord, alors qu’un second pavillon et une tour ronde au diamètre important, mais de faible hauteur, terminent le bâtiment au sud. Le commun à un seul niveau conserve lui aussi une tour à l’est et une à l’ouest. L’ensemble des volumes sont terminés par des toits à quatre pentes ou en cônes. Peu de décor, à part l’appareil polychrome, et quelques sculptures ornant la fenêtre centrale du premier étage de la façade sur cour du château, ainsi que l’encadrement de la porte.
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Un porche en plein cintre composé de pierres à bossage alternativement en grès rouge et en calcaire blanc, est surmonté d’un fronton triangulaire. De part et d’autre le mur de clôture est construit en briques polychromes à appareillage losangé, c’est tout ce qu’il reste de l’ancien château du XVII ème siècle des Vayaux. A la fin du XIX ème siècle, il a été remplacé, à l’initiative de M. Bruel, par une nouvelle construction.
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Le nom des Vieux Murs fait référence à la la deuxième enceinte de Souvigny, qui, au Moyen-âge, traversait la propriété du nord au sud. Aujourd’hui, il subsiste encore quelques parties de ces murs, près de l’entrée de la maison. Cette dernière, située à 200 mètres du centre historique de Souvigny, dans l’Allier, a été construite en 1902. Son architecture néo-classique s’est inspirée du Petit Trianon de Versailles. Dès son origine, la demeure possédait l’eau courante, fournie par une éolienne qui pompait l’eau dans un puits pour remplir une citerne surélevée.
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Edifié au début du XVI ème siècle sur des substructions plus anciennes, modifié aux XVII ème et XVIII ème siècles, le château se développe sur les trois côtés d’une cour ouverte au nord. A l’est, la partie la plus ancienne (fin XV ème siècle) a l’aspect d’un petit manoir, une tourelle d’escalier à vis en desservant les parties. Dans l’une d’elles se trouve un rez-de-chaussée voûté et à l’étage une salle à poutraison apparente ornée d’une cheminée. La partie ouest a perdu sa toiture. Une cheminée de même style que la précédente y apparaît encore. Le dernier bâtiment à l’ouest servait de communs (une grange sous comble, écurie et étable)
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Ancienne forteresse médiévale dont il subsiste d’importants vestiges (donjon carré, tours) et qui a été entièrement remaniée à l’époque classique. Le château est formé de deux corps de bâtiments perpendiculaires délimitant une cour : un corps de logis et un commun. La cour est fermée par un mur percé d’un porche face à un pont surmontant des douves. Cette façade est encadrée de deux tours.La cour intérieure comprend également le second commun, la chapelle et le porche du XVIII ème siècle, ce porche se compose d’un petit pavillon rectangulaire à deux niveaux.Au rez de chaussée il est traversé par un passage voûté en plein cintre Côté extérieur, l’ornementation de la porte comporte 2 pilastres non cannelés surmontés de chapiteaux reliés entre eux par un bandeau orné en son centre d’un cartouche comportant une date encadrée de deux triangles. Sous le toit court une corniche de briques polychromes ornée de modillons.
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Construit sur un soubassement ancien datant du XVIème siècle, le logis des Echelettes, de conception classique, répond à un besoin de confort que le château médiéval ne pouvait plus offrir.
Sa construction de plein-pied, sans étage, lui confère une certaine allure de modestie. Sa principale particularité réside dans sa toiture très haute, comme cela se faisait traditionnellement dans la région jusqu’au XVIIIème siècle.
Un autre long corps de logis, à rez-de-chaussée et combles élevés, avait été transformé au XVIIème siècle. Siège d’un ancien fief, rapidement englobé dans les dépendances des seigneurs de Gayette, les Echelettes devaient posséder quelques fortifications au Moyen-âge.
A la fin du XIXème siècle, l’ancien château est déjà détruit, à l’exception d’une tour carrée, défendue par une meurtrière, ornée d’une ouverture ronde sculptée à remplage en forme de quadrilobe, et percée d’une porte dont les bases sont à moulures prismatiques. Cette tour a été intégrée dans les bâtiments plus récents. De même, inséré entre deux bâtiments, un pigeonnier de forme traditionnellement carrée se distingue par la forme de son toit en pavillon. Il est frappé aux armes des Gabard, famille ayant possédé Les Echelettes au XVIème siècle.
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Manoir datant du XVIe siècle et de la fin du XIXe siècle, situé dans un parc. Le domaine appartint tout d’abord aux Desboyaux, Charles, écuyer en 1650, puis Pierre, chevalier en 1661, qui avait épousé dame Gabrielle de Tolled. Leur fils, Charles René, fut baptisé dans la chapelle de Coulombières. Son parrain était Charles, Chevalier, seigneur de Coulombières et de Gipcy. Pour le baptême d’un autre de leur fils, Gabriel-Marie, né en 1667, le parrain était Gilbert Desboyaux de Coulombières, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, ce qui atteste l’ancienneté de la noblesse de la famille. Pierre Desboyaux portait les titres de seigneur de Coulombières, Gipcy et du Fontignoux. Lorsque mourut Gabrielle de Tolled, elle fut inhumée en l’église du Gipcy, dans les tombeaux des Seigneurs de Coulombières. Très curieusement, le titre de seigneur de Coulombières paraît avoir été porté conjointement par plusieurs personnages, et qui n’appartenaient pas toujours à la même famille: François et Antoine de St-Aubin l’étaient, en 1693. En 1714 et 1715, on retrouve à nouveau des Desboyaux, qualifiés de sieurs de Coulombières.
(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)
La maison du Vieux-Charnay, du XVIIIème siècle, en pans de bois, est originale par son architecture et ses aménagements. Les carrés ou rectangles de l’ossature secondaire en bois sont complétés, soit de croix de Saint-André, soit de simples écharpes obliques. Les constructions en pans de bois permettaient de larges fenêtres, et une large lucarne a dû être aménagée postérieurement, de même qu’une tourelle à clocheton en brique et pans de bois. Probablement ancienne maison forte dont il subsiste une grosse tour ronde à l’arrière du bâtiment, la façade est surélevée au centre d’un étage couvert, en forme de pignon.
(Source : www.randos-allier.com)