Louchy-Montfand – église Saint-Pourçain

Epoque :  XII°- XIV°- Protection : ISMH (1933
Propriétaire :
Visite : Oui
Dates et horaires : Du 01/04 au 01/10/2020, tous les jours de 10h à 18h.
Autres périodes sur rendez-vous.
Adresse :Rue de l’Église  03500 Louchy-Montfand
Téléphone : 06 20 92 51 04  ou  04 70 45 34 80
Courriel : cclpothier@wanadoo.fr
Site internet :

Sur la route du patrimoine – Les églises peintes du Bourbonnais : Saint-Pourçain à Louchy-Montfand

Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (wikipédia-Jeannine blehs)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (monumentum.fr)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (monumentum.fr)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (jacquet.fr)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (jacquet.fr)
Louchy-Montfand - église Saint-Pourçain (jacquet.fr)

Situation

Louchy-Montfand est à 30.6 km à l’ouest de Vichy, à 32.5 km au sud de Moulins et à 58.8 km à l’est de Montluçon.

Histoire

L’église Saint-Pourçain est un petit monument bien intégré dans un bourg viticole très authentique. Le vin blanc de Louchy est réputé un de meilleurs de la zone qui vit le développement d’un cru qui, s’il n’est pas très connu, n’en est pas moins l’un des plus anciens de France. La dédicace à saint Pourçain situe très bien cette paroisse dans le voisinage de la grande abbaye bénédictine dépendant du monastère de Tournus (Saône-et-Loire) et du diocèse de Clermont : le porcher Porcianus, précisément originaire de Louchy, après avoir été maltraité par son maître, entra au monastère, accomplit de nombreux miracles, et y mourut en odeur de sainteté. Cette église, régulièrement orientée, est composée d’une nef de deux travées romanes, prolongée par un transept saillant, le tout étant augmenté  au XIVe s. par un chœur  pentagonal, et trois chapelles latérales. Le clocher, dont la souche à base rectangulaire est proche du carré, s’élève sur un plan octogonal à la croisée du transept. Celui-ci présente une ouverture en plein cintre sur chaque face, mais a malheureusement été tronqué à mi-hauteur. Il devait, à l’origine, se présenter d’une manière analogue à ceux de Bayet et Verneuil-en­ Bourbonnais, deux autres communes du vignoble saint-pourcinois. Au XVIe s., un « caquetoir » fut ajouté en avant de la façade ouest, complétant un ensemble déjà composite. Cette petite adjonction, composée d’un mur-bahut en pierre et d’un toit en charpente couvert de tuiles plates, contestée par certains, n’en participe pas moins à la vie locale. Le sanctuaire gothique est couvert d’une voûte d’ogives à six nervures. La croisée du transept a reçu une croisée d’ogives percée d’un oculus central. La nef centrale, comme les croisillons, est couverte d’un berceau brisé continu, et les chapelles latérales sont voûtées d’arête. La chapelle, à laquelle on accède à partir de la chapelle latérale nord-ouest, se distingue par une fenêtre ouvrant au nord ornée d’un intéressant réseau flamboyant. On peut également y voir la dalle funéraire de Jacques de Montbrun, écuyer, mort en 1628 ; deux écussons timbrés de heaumes sont gravés sous l’épitaphe. La commune a effectué deux tranches de restauration de la toiture et a sollicité l’aide de la Sauvegarde de l’Art français pour la troisième tranche : renforcement des contreforts et réfection du caquetoir ; il lui a été accordé 26 000 F en 1999.

(source : www.sauvegardeartfrancais.fr)

Loddes – Eglise Saint-Pierre

Epoque :  XI°-XII°- Protection : ISMH (2004)
Propriétaire : Cummune

Affectataire : Paroisse Notre- Dame de l’Alliance

Site internet de la paroisse : paroissenotredamedelalliance.paroisse.net

Visite : Oui
Dates et horaires :Toute l’année, tous les lundis, mercredis, vendredis, samedis et dimanches.
– de 9h à 18h les lundis et vendredis ;
– de 8h à 16h les mercredis ; les week-ends sur demande (Mme Gévaudan).
Adresse : 2 rue des Écoles  03130 Loddes
Téléphone : 04 70 55 22 79 (Mairie)  ou 06 33 80 80 70 (Karine Gévaudan (remise des clés le week-end)
Courriel :
Site internet :

Loddes - église Saint-Pierre (allier-auvergne-tourisme.com)
Loddes - église Saint-Pierre (allier-auvergne-tourisme.com)
Loddes - église Saint-Pierre (Pierre Bastien)
Loddes - église Saint-Pierre (eglisespeintesenbourbonnais.planet-allier.com)

Situation

Loddes est à 37.3 km au nord-est de Vichy et à 53.3 km au sud-est de Moulins

Histoire

L’église de Loddes, placée sous le vocable de saint Pierre, appartenait avant la création du diocèse de Moulins à celui de Clermont. Cependant la paroisse était à la présentation de l’abbesse de Marcigny-les-Nonains en Bourgogne, cette appartenance ayant été confirmée par une bulle du pape Urbain II, le 19 novembre 1095.

Situé sur une légère éminence, c’est un modeste édifice, dont la nef unique mesure 20 m de long. Celle-ci reçut une voûte seulement en 1878. Le chœur, peut-être plus ancien, terminé par une abside en hémicycle, est éclairé d’une petite baie en plein cintre. Deux solides contreforts le renforcent et une chapelle rectangulaire ouvre du côté sud. Le clocher, élevé sur le côté nord, date dans son aspect actuel du XIXe s. avec une base carrée, deux baies en plein cintre sur chaque face, et une couverture à quatre pans, couverte d’ardoises comme le reste du monument.

Le principal attrait de l’église de Loddes est sans conteste la peinture murale qui orne le cul-de-four de l’abside : sur un fond très clair, parsemé de petites fleurs, le Christ en Majesté, entouré du tétramorphe, est installé sur une sorte de banquette qui suit la courbure de l’architecture. En effet, près de Jésus bénissant de la main droite, se tient Marie, couronnée par un ange. Cette présentation des deux personnages annonce les futurs Couronnements de la Vierge par le Christ. Les couleurs, ocre-rouge et ocre-jaune, appartiennent encore à la palette des peintres de l’époque romane, mais le graphisme souple et les drapés indiquent les toutes premières années du XIVsiècle.

L’aide de la Sauvegarde de l’Art français, d’un montant de 8 537 € versé en 2001, a permis la suppression d’un appentis et d’une cheminée du côté sud, ainsi que des travaux de maçonnerie : suppression des enduits de soubassement et des joints au ciment gris du chevet et du pignon, reprise de la fissure sur le mur est de la chapelle sud de la nef à l’extérieur, alors qu’à l’intérieur le piquage des enduits en ciment du chœur a permis leur remplacement par un enduit à la chaux.

(source : www.sauvegardeartfrancais.fr)

Jenzat – Eglise Saint-Martin

Epoque : XI° – XII° – Protection : Classé MH (1923)
Propriétaire : Commune
Visite : oui
Dates et horaires : Toute l’année, tous les jours de 8h à 18h.
En juillet/août jusqu’à 20h
De novembre à mars 8h / 16h30.
Adresse : Rue de l’Église  03800 Jenzat
Téléphone : 04 70 56 81 77 (Mairie)
Courriel : mairie-jenzat@wanadoo.fr
Site internet : eglisespeintesenbourbonnais.planet-allier.com

Jenzat - église Saint-Martin (wikipédia-copyright Patrick Boyer)
Jenzat - église Saint-Martin (tripadvisor)
Jenzat - église Saint-Martin (collioure59)
Jenzat - église Saint-Martin (auvergne-centrefrance.com)
Jenzat - église Saint-Martin (atlas-roman.blogspot.com)

Situation

Jenzat est à 28.3 km à l’ouest de Vichy et à 50.8 km au sud de Moulins

Histoire

L’église Saint-Martin, à la frontière de l’Auvergne et du Bourbonnais, est l’élément le plus remarquable de la Route des Eglises Peintes. Deux cycles retiennent particulièrement l’attention : l’un fait revivre la Passion du Christ, l’autre conte la tragédie de Sainte-Catherine d’Alexandrie*.
L’église se compose de deux parties très distinctes : les nefs avec le transept dont les bras servent aujourd’hui de chapelles, aménagées à des époques très différentes; et le chœur avec les absides juxtaposés au XIIème siècle.

La paroisse de Jenzat appartenait à l’ancien diocèse de Clermont. A la fin du XIème siècle, un prieuré est adjoint à la cure. La construction de l’église date du XIème siècle au XVème siècle. L’église de Jenzat est l’une des plus riches en peintures murales du département de l’Allier. Le charme de cette petite église, élevée dans la capitale de la lutherie, réside dans ses jolies fresques naïves, réalisées au XVème siècle, représentant les ravages que fit la peste noire au XIVème siècle, et la Passion du Christ.

Son principal attrait est constitué par ses peintures murales du XVème siècle :

• scènes de la passion du Christ,
• le martyre de Sainte-Catherine d’Alexandrie déchiquetée par quatre roues percées de pointes,
• personnages du commun en prière après la peste noire,
• voûtains d’absides ornés de décors géométriques en forme d’écailles de poisson.

*Catherine d’Alexandrie : plus connue sous le nom Sainte-Catherine, est une vierge et martyre qui aurait vécu aux IIIème et IVème siècles. La tradition situe sa naissance à Alexandrie et date sa mort, à dix-huit ans, dans la même ville, vers l’an 307. Sa légende et son culte se sont répandus depuis l’Orient vers l’Occident et sont largement attestés après les Croisades.

(source : www.auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Charroux – Village pittoresque à 5.4 km au nord-ouest

Etroussat – Château de Douzon à 10.9 km au nord

Saint-Bonnet de Rochefort – Château de Rochefort à 11.5 km au sud-ouest

Lafeline – Prieuré Notre Dame de Reugny

Epoque :  fin XII°- Protection : ISMH (1994)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny (wikipedia -©Patrick Boyer)
Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny (allier-hotels-restaurants.com)
Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny (allier-hotels-restaurants.com)
Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny - Portail de la chapelle aujourd'hui au Cloisters museum de New-York (©Chris06)
Lafeline - Chapelle Notre Dame de Reugny (©Georges Estève )

Situation

Lafeline est à 35.9 km au sud-ouest de Moulins, à 38.1 km au nord-ouest de Vichy et à 54 km à l’est de Montluçon.

La chapelle Notre Dame de Reugny est à 4.6 km au sud de Lafeline.

Histoire

La chapelle est située au sud de la commune de Lafeline, non loin de la limite avec Cesset. Elle se trouve à proximité immédiate de la D46 reliant Saint Pourçain à Montmarault, entourée de bâtiments d’une exploitation agricole.
Elle a été construite au XIIe siècle. Elle appartient à un propriétaire privé.

La chapelle Notre-Dame faisait partie d’un petit prieuré des Augustins. Son existence est attestée dès avant 1205, date à laquelle ROBERT, évêque de Clermont, certifia que les moines de « Reugnet » avaient reconnu être sous la garde des ducs de Bourbon.
Le monastère de Reugny occupé par un certain nombre de moines Augustins fut incendié entre 1565 et 1570, durant les guerres de religion, par les huguenots. La chapelle de Reugny, chapelle des moines d’abord et servant en même temps au culte paroissial, échappa à la destruction.

À cette même période précisément, en 1569, Nicolas de Nicolay indique que le prieuré est situé dans un grand bois de hautes futaies et de taillis; le prieuré et le logis sont à cette époque à demi ruinés. Les bâtiments des religieux étaient séparés de l’église par une cour entourée de murs. A l’Ouest, il y avait une tour.
Utilisé par le duc de Bourbon comme relais de chasse, le prieuré ne comptait plus que 3 moines au lieu de 7.
À la révolution, le prieuré etait encore relativement prospère grâce aux revenus de plusieurs fermes, bois et dîmes.

La chapelle est aujourd’hui en ruines. Les murs sont pour l’essentiel conservés (avec des fissures et des parties endommagées). Les toitures de la nef et de l’abside sont en partie crevées par la végétation qui s’est introduite dans le bâtiment.
Parmi les éléments les plus remarquables, il y a des peintures murales vraisemblablement réalisées au cours des 13e, 14e, 15e, 16e siècles. Le portail richement sculpté a été acheté par l’Américain George Blumenthal afin de décorer son appartement parisien. En 1934, lui et sa femme Florence donnent le portail au Cloisters Museum de New York. Cette porte se trouve dans la première pièce du musée et ouvre aujourd’hui sur le cloître de Saint-Michel -de-Cuxa.
L’édifice est inscrit sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en novembre 1994. La protection porte sur les peintures murales.

(source : www.lafeline.fr)

Les environs

Fleuriel – église Notre Dame à 6.5 km au sud

Verneuil en Bourbonnais – Village pittoresque à 8.5 km au nord-est

Meillard – Château des Aix à 8.7 km au nord

Fleuriel – église Notre Dame

Epoque :  XII°- Protection : MH (1954)
Propriétaire : commune

Affectataire : Paroisse Saint Vincent-Saint-Pourçain.

Site de la paroisse : paroisse-saint-vincent.fr

Visite : libre avec document et panneau d’information.
Dates et horaires : 9h -18h
Adresse : 5 place de la Mairie 03140 Fleuriel
Téléphone : 04 70 45 42 13 – 04 70 56 91 11

Courriel : paroisse.st.pour@wanadoo.fr
Site internet : fleuriel.fr

Blog : repb03.free.fr
Site internet : églises peintes du Bourbonnais

Sur la route du patrimoine : Les églises peintes du Bourbonnais : Fleuriel – Notre Dame

Fleuriel - église Notre Dame (fleuriel.fr)
Fleuriel - église Notre Dame (pop.culture.gouv.fr)
Fleuriel - église Notre Dame - Vitrail de la Vierge à l'enfant (ndoduc.free)
Fleuriel - église Notre Dame - Métope (wikimedia.org)
Fleuriel - église Notre Dame (photos2eglises.blogspot.com)
Fleuriel - église Notre Dame (allier-auvergne-tourisme.com)
Fleuriel - église Notre Dame (allier-auvergne-tourisme.com)
Fleuriel - église Notre Dame (allier-auvergne-tourisme.com)
Fleuriel - église Notre Dame (allier-auvergne-tourisme.com)

Situation

Fleuriel est à 34.3 km au nord-ouest de Vichy et à 40.6 km au sud de Moulins

Histoire

Mentionnée au XIIIème siècle sous le nom de Floriacus, Fleuriel tire son nom d’une origine gallo-romaine. Du Moyen-âge, il subsiste une très belle église romane d’influence bourguignonne.

XIème siècle

L’abside est éclairée par trois vitraux en voute romane. Le Chœur se trouve au centre. Le Transept sépare à la croisée le chœur et la grande nef. Il est recouvert de voûtes en arcs plein cintre : du pur Roman.

XIIème siècle

La nef et les bas côtés portent des arcs en berceau. Les Chapiteaux très ouvragés sont d’intérêt exceptionnel.

Un porche remarquable

Il répond dans sa conception à la règle architecturale du nombre d’or que les Egyptiens avaient déjà découvert.

En entrant dans l’église de style roman bourguignon, on est accueilli par un personnage étrange, appuyé sur un bâton et entouré de deux reptiles : un aspic menaçant et un basilic surmonté d’un coq triomphant. Il s’agit d’une représentation symbolique de Saint-Jacques le Majeur. Les animaux rappellent deux légendes se rattachant au pèlerinage de Compostelle : celle d’Hermogène, converti par l’apôtre du Christ, et celle du “pendu dépendu” que répandait au Moyen-âge les pèlerins. Les chapiteaux du XIIème siècle sont sculptés avec naïveté : ils empruntent au règne végétal avec des feuilles de vigne, des acanthes… et au règne animal.


ARCHITECTURE
& ORNEMENTATION
Le portail, encadré de grandes voussures en plein cintre, ouvre dans un avant-corps, comme c’est le cas dans de nombreuses églises romanes du Bourbonnais. L’archivolte retombe sur deux pilastres cannelés, référence à l’art roman bourguignon. Les colonnes portent des chapiteaux sculptés de végétaux et d’animaux fantastiques.

Au-dessus du portail s’ouvre un oculus polylobé qui traduit la transition entre art roman et art gothique. A l’intérieur de l’église, un chapiteau présente une personnage assis qui s’appuie sur un bourdon et dont l’iconographie reste à confirmer : Saint-Jacques guérissant miraculeusement Hermogène, ou le pendu dépendu.

Le transept est entièrement recouvert de voûtes en arc plein cintre (pur roman). Les chapiteaux du XIIème siècle, particulièrement remarquables sont sculptés avec naïveté : ils empruntent au règne végétal avec des feuilles de vigne, des plantes aquatiques, des acanthes… et au règne animal. Notre Dame, étape vers Compostelle, possède un ensemble de peintures où des anges musiciens symbolisent le ciel auquel un cortège de clercs souhaite voir accéder l’âme d’un défunt.

 LE VITRAIL

Le vitrail de la Vierge et l’Enfant s’insère dans une fort belle rosace polylobée à huit voussures, aussi bien à l’extérieur qu’a l’intérieur, ce qui est rare, dans un édifice roman.

Chapiteau Saint Jacques de Compostelle

Ce chapiteau est la représentation la plus ancienne de Saint Jacques en Bourbonnais. Il y apparaît assis, le menton appuyé sur son bourdon (bâton) et la main droite levée. Son pied nu et sa longue tunique évoquent sa condition d’apôtre alors que sa coiffe et son bourdon, celle de pèlerin.

(source : auvergne-centrefrance.com)

Les environs

Chareil-Cintrat – Château de Chareil à 4.5 km au sud-est

Lafeline – Chapelle Notre Dame de Reugny à 6.5 km au nord

Chantelle -Abbaye Saint-Vincent à 7.1 km au sud-ouest

Broût-Vernet – Prieuré Sainte-Pétronille d’Aubeterre

Epoque :  2ème moitié XII°, XIII°- Protection : MH (1977)
Propriétaire : Société privé
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (Wikipédia-Patrick Boyer)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)
Broût-Vernet - Prieuré Sainte-Pétronille d'Aubeterre (www.pop.culture.gouv.fr)

Situation

Broût-Vernet est à 17.9 km au nord-ouest de Vichy et à 44 km au sud de Moulins.

Le Prieuré d’Aubeterre est à 2.9 km au nord du bourg. Il se trouve sur l’ancienne paroisse et commune du Vernet, entre la RD 2009 et la Sioule ; on y accède par la RD 36.

Historique :

D’après la tradition locale, le prieuré a été fondé vers le milieu du XIIe siècle par Gilbert de Neuffonts (saint Gilbert, patron du Bourbonnais) pour être le pendant féminin de l’abbaye Saint-Gilbert de Neuffonts. Son épouse Péronnelle (ou Pétronille) en devint prieure, et à sa suite leur fille Porcie.

Pétronille et Porcie furent inhumées dans la chapelle d’Aubeterre et furent vite vénérées comme des saintes. « Sainte Pétronille et sa fille sainte Porcie ont été inhumées dans la chapelle d’Aubeterre, non loin du village d’École. Près de leur tombeau avait été édifiée une petite construction comportant des arcades et dite la Sainte-Crenne. Les femmes stériles venaient en pèlerinage à Aubeterre, invoquant les deux saintes et se glissant à plat ventre sous les arceaux de la Sainte-Crenne, pour obtenir la fécondité. »

Le prieuré fut vendu comme bien national à la Révolution et la chapelle fut utilisée comme grange. Il semble que le pèlerinage ait alors été abandonné.

Description :

Il reste seulement l’ancienne chapelle, de style roman, dédiée à sainte Pétronille. Orientée, elle est composée d’une nef unique terminée par une abside voûtée en berceau. Elle conserve des peintures murales du début du XIIe siècle, qui représentent des scènes de la vie du Christ, de sainte Marguerite, de sainte Barbe et de sainte Catherine.

(source : Wikipédia)

Les environs

Etroussat – château de Douzon à 6.8 km au nord-ouest

Saint-Pont – Le château à 7.3 lm au sud-est

Saint-Didier la Forêt – Abbaye de Saint Gilbert à 9.3 km au nord-est

Moulins – Hôtel Héron

Epoque :  XVII°- Protection : inscrit MH (2009)
Propriétaire : privé
Visite : non
Adresse : 42, rue de Paris 03000 Moulins
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Moulins - Hôtel Héron (photo Bachelet)
Moulins - Hôtel Héron (P. Guibal)
Moulins - Hôtel Héron - Robert de Cotte, architecte du Roi (P. Guibal)
Moulins - Hôtel Héron (wikipédia)
Moulins - Hôtel Héron - Maréchal de Villars, né dans le premier hôtel Alarose de la Bresne.

Situation

42, rue de Paris 03000 Moulins

Historique :

Le 1er hôtel est construit en 1662 par Etienne Alarose de La Bresne, gendarme de la Garde du roi. Dès 1700, l’hôtel est acquis par Lambert Héron, président-trésorier de France de la généralité de Moulins qui va le reconstruire presque entièrement. En 1760, par dévolution successorale, l’hôtel revient à Nicolas-Joseph Revangé, gendre de Lambert Héron, puis à son fils, Nicolas-Joseph. Par la suite, en 1804, l’hôtel est acheté par Etienne-Annet, comte des Roys qui va modifier les combles. Acquis ensuite par Charles-Antoine Thonnié puis, en 1880, il passe entre les mains des Collas par mariage de sa fille Marie-Jeanne avec Jacques-Charles Collas. En 1945, il devient la propriété des La Sauzay par le mariage de Simone Collas avec Bernard Grenier, comte de La Sauzay dont le fils Louis en est aujourd’hui le propriétaire

Architecture :

L’hôtel construit par Lambert Héron à partir de 1701 est de type folie, c’est-à-dire un pavillon de plaisance construit par l’aristocratie en périphérie des villes.

La façade sur jardin, dans laquelle il faut y voir l’influence de Robert de Cotte, se présente sous la forme d’un corps de logis se développant sur onze travées, animé par un léger ressaut central ouvrant par 3 portes-fenêtres en plein cintre de type et flanqué de 2 pavillons. Le comble, modifié au XIXe, est percé de simples lucarnes.

 

L’hôtel ouvre sur un jardin à la française ordonnancé autour de 4 parterres de buis, tilleuls et charmilles entourant un grand bassin de 8m de diamètre en pierre de Volvic.

(P. Guibal)

Moulins – Hôtel Vic de Pontgibaud (de Rougé)

Epoque :  XVIII° – Protection : ISMH ( 2008)
Propriétaire : privé
Visite : non
Adresse : 38, rue de Paris 03000 Moulins
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Moulins - Hôtel Vic de Pontgibaud (P. Guibal)
Moulins - Hôtel Vic de Pontgibaud (P. Guibal)
Moulins - Hôtel Vic de Pontgibaud (P. Guibal)

Situation

38, rue de Paris 03000 Moulins

Historique :

C’est en 1776 qu’est construit cet hôtel par le célèbre architecte moulinois Joseph Evezard au profit d’Antoine de Vic, seigneur de Pontgibaud, gentilhomme ordinaire du roi. Dans les années 1830, l’hôtel est acquis par Marc des Bravards d’Eyssat, comte du Prat, fils d’Etienne-Marie et de Céleste Pierre de Saincy En 1847, l’hôtel échoit par succession à sa fille Céleste, épouse de Gaspard, comte de Bourbon-Chalus, puis à leur fils Robert, comte de Bourbon Busset. En 1918, c’est sa fille Sophie épouse d’Urbain, marquis de Rougé qui hérite de l’hôtel, puis ses filles, Hélène et Elisabeth, toutes deux disparues au cours des dernières années. En 2019, l’hôtel est vendu et devrait faire l’objet d’une restauration complète  et respectueuse de son histoire dans les années à venir.

Architecture:

L’hôtel Vic de Pontgibaud est un hôtel sur jardin. Son imposante façade de l’hôtel sur rue, en grès de Coulandon, présente un rez-de-chaussée et deux étages se développant sur 9 travées. Au bel étage, les fenêtres sont ornées de garde-corps en fer forgé à écor de grecques et frises de poste. Côté jardin, deux ailes basses en retour d’équerre abritent remises et écuries. L’hôtel ouvre à l’Est sur un vaste parc paysager de 1,5ha aménagé ex nihilo au XIXe par Paul de Choulot

A l’intérieur, un imposant escalier d’honneur orné d’une rampe en fer forgé Louis XVI rehaussée de fleurons dorés. A l’étage noble, s’ouvre

une suite de quatre salons décorés de boiseries qui ont été enrichies au milieu du XIXe de guirlandes de stuc, de trumeaux et de dessus de portes rehaussés de dorure.

(P. Guibal)

Moulins – Hôtel de Chavagnac

Epoque :  XVII°-XVIII°- Protection : ISMH (1987)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : 32, rue de Paris 03000 Moulins
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Moulins - Hôtel de Chavagnac (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Chavagnac (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Chavagnac (P. Guibal)

Situation

32, rue de Paris 03000 Moulins

Historique :

L’hôtel initial est construit au XVIIe, puis modifié au XVIIIe. Au début du XIXe, il est la propriété de Claude-Nicolas Devaulx de Villemouze. En 1846, par le mariage de Marie-Marguerite Devaulx de Villemouze avec Claude-Calixte, comte de Chavagnac, l’hôtel devient propriété des Chavagnac dont il portera désormais le nom. En 1928, l’hôtel est vendu par les Chavagnac à l’antiquaire Buvat-Viley. Occupé ensuite par l’armée allemande pendant la 2e guerre, l’hôtel est aujourd’hui propriété privée.

 Architecture :

C’est un hôtel « entre cour et jardin » du XVIIe siècle, modifié au XVIIIe et transformé au XIXe. Le portail d’entrée est l’unique vestige du premier hôtel. Il est encadré de deux pilastres à bossages vermiculés surmontés d’un entablement à décor de frise feuillagées. Le corps de logis de l’hôtel a été profondément modifié sous Napoléon III par l’adjonction d’un avant corps central flanqué de 2 pilastres couronnés de chapiteaux composites. Ce dernier est surmonté des lourdes armes d’alliance des Chavagnac et Devaulx de Villemouze. De part et d’autre, sont toujours visibles les 2 ailes appareillées en briques losangées de l’hôtel du XVIIe. Au fond du parc, se remarque une fabrique, en forme de petit temple circulaire ceinturé de colonnes doriques de la fin du XVIIIe siècle.

(P.Guibal)

Moulins – Hôtel de Charry des Gouttes

Epoque :  XVIII°- Protection :
Propriétaire : copropriété
Visite : non
Adresse : 30, rue de Paris 03000 Moulins
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Moulins - Hôtel de Charry des Gouttes (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Charry des Gouttes (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Charry des Gouttes (P. Guibal)

Situation

30, rue de Paris 03000 Moulins

Historique :

C’est aux environs des années 1740 que Jean-Antoine de Charry, marquis des Gouttes, baron de Chatelperron, fait construire l’hôtel. A sa mort, en 1790, l’hôtel est vendu à Jacques de Bonnefoy, président trésorier de France. En 1830, l’hôtel passe par mariage entre les mains de la famille de La Boutresse. En 1864, l’hôtel entre en possession de la famille des Ulmes, comtes de Torcy par le mariage de Marie-Antoinette de La Boutresse avec Louis-Victor des Ulmes. Aujourd’hui l’hôtel est une copropriété nombreuse et complexe.

Architecture :

L’hôtel présente la particularité d’être bâti sur cour en retour d’équerre par rapport aux communs très dénaturés qui donnent sur la rue. Remarquable par l’élégance de ses proportions, il se déploie sur 3 niveaux (dont 1 mansardé) et 5 travées. Sa façade, particulièrement équilibrée, alterne les briques appareillées en losange avec les chaînages crénelés des huisseries en calcaire d’Apremont. L’hôtel abrite un bel escalier avec rampe de ferronnerie ouvragée à décor de feuilles d’acanthe et marches en pierre de Volvic.

Vis-à-vis de l’hôtel, s’élève l’harmonieuse façade des communs  ouvrant par des arcades en anse de panier (aujourd’hui murées) surmontées par des œils-de bœuf.  Dans l’angle on remarque toujours le bel abreuvoir à chevaux.

L’ancien jardin à la française qui prolongeait autrefois l’hôtel a, lui, été totalement détruit au milieu du XXe siècle pour laisser place à un parking.

(P. Guibal)