Moulins – Hôtel de Chavagnac

Epoque :  XVII°-XVIII°- Protection : ISMH (1987)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : 32, rue de Paris 03000 Moulins
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Moulins - Hôtel de Chavagnac (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Chavagnac (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Chavagnac (P. Guibal)

Situation

32, rue de Paris 03000 Moulins

Historique :

L’hôtel initial est construit au XVIIe, puis modifié au XVIIIe. Au début du XIXe, il est la propriété de Claude-Nicolas Devaulx de Villemouze. En 1846, par le mariage de Marie-Marguerite Devaulx de Villemouze avec Claude-Calixte, comte de Chavagnac, l’hôtel devient propriété des Chavagnac dont il portera désormais le nom. En 1928, l’hôtel est vendu par les Chavagnac à l’antiquaire Buvat-Viley. Occupé ensuite par l’armée allemande pendant la 2e guerre, l’hôtel est aujourd’hui propriété privée.

 Architecture :

C’est un hôtel « entre cour et jardin » du XVIIe siècle, modifié au XVIIIe et transformé au XIXe. Le portail d’entrée est l’unique vestige du premier hôtel. Il est encadré de deux pilastres à bossages vermiculés surmontés d’un entablement à décor de frise feuillagées. Le corps de logis de l’hôtel a été profondément modifié sous Napoléon III par l’adjonction d’un avant corps central flanqué de 2 pilastres couronnés de chapiteaux composites. Ce dernier est surmonté des lourdes armes d’alliance des Chavagnac et Devaulx de Villemouze. De part et d’autre, sont toujours visibles les 2 ailes appareillées en briques losangées de l’hôtel du XVIIe. Au fond du parc, se remarque une fabrique, en forme de petit temple circulaire ceinturé de colonnes doriques de la fin du XVIIIe siècle.

(P.Guibal)

Moulins – Hôtel de Charry des Gouttes

Epoque :  XVIII°- Protection :
Propriétaire : copropriété
Visite : non
Adresse : 30, rue de Paris 03000 Moulins
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Moulins - Hôtel de Charry des Gouttes (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Charry des Gouttes (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Charry des Gouttes (P. Guibal)

Situation

30, rue de Paris 03000 Moulins

Historique :

C’est aux environs des années 1740 que Jean-Antoine de Charry, marquis des Gouttes, baron de Chatelperron, fait construire l’hôtel. A sa mort, en 1790, l’hôtel est vendu à Jacques de Bonnefoy, président trésorier de France. En 1830, l’hôtel passe par mariage entre les mains de la famille de La Boutresse. En 1864, l’hôtel entre en possession de la famille des Ulmes, comtes de Torcy par le mariage de Marie-Antoinette de La Boutresse avec Louis-Victor des Ulmes. Aujourd’hui l’hôtel est une copropriété nombreuse et complexe.

Architecture :

L’hôtel présente la particularité d’être bâti sur cour en retour d’équerre par rapport aux communs très dénaturés qui donnent sur la rue. Remarquable par l’élégance de ses proportions, il se déploie sur 3 niveaux (dont 1 mansardé) et 5 travées. Sa façade, particulièrement équilibrée, alterne les briques appareillées en losange avec les chaînages crénelés des huisseries en calcaire d’Apremont. L’hôtel abrite un bel escalier avec rampe de ferronnerie ouvragée à décor de feuilles d’acanthe et marches en pierre de Volvic.

Vis-à-vis de l’hôtel, s’élève l’harmonieuse façade des communs  ouvrant par des arcades en anse de panier (aujourd’hui murées) surmontées par des œils-de bœuf.  Dans l’angle on remarque toujours le bel abreuvoir à chevaux.

L’ancien jardin à la française qui prolongeait autrefois l’hôtel a, lui, été totalement détruit au milieu du XXe siècle pour laisser place à un parking.

(P. Guibal)

Moulins – Hôtel de Conny

Epoque :  XVII°- Protection :
Propriétaire : Fondation Pierre Bassot
Visite : non
Adresse : 28, rue de Bourgogne 03000 Moulins
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Moulins - Hôtel de Conny (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Conny - Félix de Conny (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Conny (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Conny (Les solistes de demain)
Moulins - Hôtel de Conny (Les solistes de demain)

Extrait de la Lettre N°7 du fonds Pierre Bassot

Moulins - Hôtel de Conny (Lettre N°7 du fonds Pierre Bassot)

Situation

28, rue de Bourgogne 03000 Moulins

Historique :

Construit au XVIIe, l’hôtel est acheté en 1766 par Jean-Louis de Conny, seigneur de Thoury. En 1785, l’hôtel est agrandi par son fils Jean-François, procureur du roi au présidial de Moulins. Plusieurs générations de Conny vont s’y succéder dont Félix, député royaliste sous la Restauration. L’hôtel échoit ensuite par voie successorale entre les mains de Jules de La Celle Après avoir été vendu à l’évêché de Moulins, l’hôtel est démembré. Racheté par Pierre Bassot en 1996 qui entreprend une rigoureuse restauration, l’hôtel de Conny, aujourd’hui remembré, abrite depuis 2008 le siège de la Fondation Pierre Bassot.

 Architecture :

La façade sur jardin montre clairement l’évolution architecturale qu’a connue l’hôtel : au centre le premier hôtel surmonté de trois lucarnes, à gauche l’extension qui abrite la cage d’escalier et à droite, un pavillon faisant saillie et ouvrant à trois baies. Outre un monumental escalier d’honneur, l’intérieur de la demeure  a conservé l’essentiel de son décor d’origine : boiseries du grand salon rehaussées de sculptures en bois doré,  parquets Versailles à étoile, sol du vestibule à cabochons, cheminées d’époque Louis XVI en marbre de Carrare ou calcaire d’Apremont.

(P. Guibal)

Moulins – Hôtel de Montlivault (Lycée Anna Rodier)

Epoque :  XVIII°- Protection :
Propriétaire : Congrégation des Petites Servantes du Cœur de Jésus
Visite : non
Adresse : 39, cours Jean Jaurès 03000 Moulins
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Moulins - Hôtel de Montlivault (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Montlivault (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Montlivault (P. Guibal)

Situation

39, cours Jean Jaurès 03000 Moulins

Historique :

Construit dans la seconde moitié du XVIIIe, l’on sait peu de choses de son histoire si ce n’est qu’il est acheté au milieu du XIXe par Jean-Baptiste Collas de Chatelperron dont la fille Louise épouse le comte Louis de Montlivault qui laissera son nom à l’édifice. En 1934, l’hôtel est vendu à la nièce d’Anna Rodier, fondatrice de la congrégation des Petites Servantes du Cœur de Jésus, qui y installe alors le lycée catholique Anna Rodier.

Architecture :

La façade de l’hôtel, qui se développe sur sept travées et trois niveaux, est sobrement appareillée en briques avec parements de pierre aux huisseries. L’intérieur a conservé un bel escalier à décor de volutes rehaussées de rosaces torsadées et dorées mais également un exceptionnel salon d’époque Louis XVI. Celui-ci, qui a récemment retrouvé sa couleur jaune jonquille d’origine, est orné de boiseries sobrement moulurées complété par des pilastres d’angle incurvés surmontant des encoignures.  La pièce est complétée par un remarquable plafond orné de trophées militaires et d’allégories des quatre saisons.

(P. Guibal)

Moulins – Hôtel de Saincy (Préfecture)

Epoque :  XVIII°- Protection :
Propriétaire : Etat – Préfecture.
Visite : non
Adresse : 55, cours Jean Jaurès 03000 Moulins
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Moulins - Hôtel de Saincy (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Saincy (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Saincy (P. Guibal)

Situation

55, cours Jean Jaurès 03000 Moulins

Historique :

C’est au début des années 1780 que Jean-Jacques Pierre de Saincy, trésorier de France, fait construire cet hôtel imposant. Mais, dès 1792, l’hôtel est confisqué et Saincy est, lui aussi, envoyé sur ordre de Fouché à Lyon où il sera guillotiné. Après avoir été un temps transformé en prison, l’hôtel est acheté par l’état pour y installer la préfecture. En 1884, la façade sera agrandie à l’identique.

Architecture :

L’imposante façade qui se développe ses onze travées sur les cours présente un avant-corps central en saillie souligné par quatre pilastres cannelés. L’hôtel est coiffé d’une balustrade qui vient dissimuler les lucarnes d’un toit aplati dit « à l’italienne ». L’arrière de l’édifice, de facture plus simple, ouvre sur un vaste parc qui est le plus grand de la ville. Le décor intérieur a été intégralement  et richement remanié sous la Restauration  lors de la transformation de l’édifice en préfecture vraisemblablement sous la conduite de l’architecte Agnetti.  C’est ainsi le cas du grand escalier qui déploie avec ampleur les riches volutes ornées de rosaces de sa rampe tandis que le salon d’honneur, ouvrant à la fois sur le cours et sur le parc, présente un remarquable décor de pilastres surmontés de chapiteaux corinthiens rehaussés de dorures.

(P. Guibal)

Moulins – Hôtel de Ballore

Epoque :  XVII°- Protection : inscrit MH(1988)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : 16, cours Anatole France 03000 Moulins

Moulins - Hôtel de Ballore (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Ballore (P. Guibal)

Situation

16, cours Anatole France 03000 Moulins

Historique :

L’hôtel est édifié au milieu du XVIIIe au bénéfice de François du Broc, seigneur de Segange. En 1759, il est acquis par Jacques Imbert de Balorre, conseiller au présidial de Moulins, qui sera guillotiné en 1793 sur l’ordre du conventionnel Joseph Fouché. Après avoir connu des ventes successives, l’hôtel est aujourd’hui divisé en appartements.

Architecture :

La façade de l’hôtel en grès de Coulandon se remarque par la sobriété de ses trois étages de baies à petits carreaux que vient relever l’élégance des garde-corps rocaille de son étage noble. L’arrière ouvre sur une cour étroite aux murs appareillés de briques à décor de losanges et dans laquelle vient se loger un modeste escalier circulaire en ferronnerie. L’intérieur a conservé l’essentiel de ses décors d’origine dont notamment une remarquable bibliothèque. Entièrement recouvertes de boiseries Louis XV en noyer ciré, la pièce a gardé tous ses rayonnages ainsi qu’une cheminée en marbre de Gilly surmonté d’un élégant trumeau rehaussé de dorures.

(P. Guibal)

Moulins – Hôtel Grimaud (de Rochefort)

Epoque :  XVIII°- Protection : inscrit MH (1965)
Propriétaire : Conseil départemental
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse : 14, cours Anatole France 03000 Moulins
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Moulins - Hôtel Grimaud (P. Guibal)
Moulins - Hôtel Grimaud. Marquis de Chabannes La Palice, grand écuyer du roi Charles X. (P. Guibal)
Moulins - Hôtel Grimaud (P. Guibal)

Situation

14, cours Anatole France 03000 Moulins

Historique :

L’hôtel est construit dans la seconde moitié du XVIIIe pour le compte d’Antoine Grimaud, lieutenant général du roi en la sénéchaussée de Bourbonnais vraisemblablement par l’architecte moulinois Joseph Evezard. Acquis aux enchères en 1835 par Frédéric de Chabannes La Palice, marquis de Curton, l’hôtel échoit ensuite à sa fille Octavie, épouse du baron Emile de Rochefort qui laissera son nom à l’hôtel. Vendu en 1951 par sa petite-fille, la comtesse Louis de Diesbach, au département de l’Allier, il abrite aujourd’hui le comité d’expansion économique du département.

Architecture:

Donnant directement sur les cours, l’hôtel déploie sa belle façade classique sur 3 niveaux percés de sept baies en plein cintre à l’étage noble. Après l’acquisition de l’édifice par le département, l’hôtel a malheureusement fait l’objet d’un façadisme administratif radical : les riches décors des salons faits de boiseries, cheminées et trumeaux néoclassique enrichis au XIXe ont alors intégralement disparus. De sa splendeur passée, ne subsiste aujourd’hui que son escalier d’honneur dont les marches en pierre de Volvic ont été fâcheusement revêtues de marbre blanc.  Les anciennes écuries de l’hôtel situées sur la rue des Potiers ont, elles, été transformées à usage d’habitation.

(P. Guibal)

Bessay sur Allier – Bellevue

Epoque : XVIII° – Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Bessay sur Allier - Bellevue (www.diesbach.com)

Situation

Bessay est à 15.3 km au sud de Moulins et à 42.1 au nord de Vichy.

Bellevue est à 4.7 km au nord de Bessay

Histoire :

Propriété de Hélène Marie Antoinette Octavie Farges de Rochefort-Sirieyx, (née en 1899, décédée en 1974 qui épousa en 1923 le Comte Louis Joseph Emeric Frédéric Marie de Diesbach de Belleroche.

(source : www.diesbach.com)

Les environs

Bessay – église Saint-Martin à 4.7 km au sud

Toulon sur Allier – château du Colombier à 6.4 km au nord

Châtel de Neuvre – église Saint-Laurent à 12 km au sud-ouest.

Moulins – Hôtel Cadier de Veauce (de Mora) (MIJ)

Epoque : XVIII°-XIX° – Protection : Inscrit MH (1985)
Propriétaire : conseil départemental
Visite : oui
Dates et horaires :

=> Du 02/01 au 30/06.
Fermé le lundi.
Fermeture exceptionnelle le 1er mai.
De 10h à 12h et de 14h à 18h.
Dimanches et jours fériés, de 14h à 18h.

=> Du 02/07 au 31/08, tous les jours.
Du lundi au samedi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30.
Dimanches et jours fériés, de 14h à 18h30.

=> Du 01/09 au 31/12.
Fermé le lundi.
Fermeture exceptionnelle le 25 décembre.
De 10h à 12h et de 14h à 18h.
Dimanches et jours fériés, de 14h à 18h.
Adresse : 26, rue Voltaire 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 35 72 58
Courriel : musees@allier.fr
Site internet : musees.allier.fr

Moulins - Hôtel Cadier de Veauce (P. Guibal)
Moulins - François-Claude Cadier, baron de Veauce (P. Guibal)
Moulins - Hôtel Cadier de Veauce (P. Guibal)

Situation :

26, rue Voltaire 03000 Moulins

Historique :

Connu aujourd’hui sous le nom d’hôtel de Mora, cet hôtel est construit en 1752 pour le compte de François-Claude Cadier, baron de Veauce qui fut maire de Moulins en 1766. Par la suite, l’édifice est loué entre 1836 et 1858 par les Cadier de Veauce à la célèbre imprimerie Desrosiers. En 1858, l’hôtel est racheté par un gentilhomme espagnol, Pascal Moreno de Mora qui lui laissera son nom. Acquis par le département de l’Allier en 1948, l’hôtel abrite depuis 2005 le Musée de l’Illustration Jeunesse (MIJ).

Architecture :

Bâti en grès de Coulandon, l’hôtel adopte la disposition d’un hôtel « entre cour et jardin ». Encadré de communs symétriques abritant écuries et remises, le corps de logis central ouvrant à 8 travées sur deux étages est couronné d’un fronton central au chiffre de Pascal Moreno de Mora. La décoration intérieure (intégralement conservée) de la demeure a été profondément remaniée sous Napoléon III dans le style éclectique opulent qui triomphait alors. L’on trouve ainsi au rez-de-chaussée une salle à manger aux boiseries de noyer ciré de style Louis XVI  ornées du chiffre des Mora et d’un plafond à caisson dans l’esprit de la Renaissance. L’escalier d’honneur, qui déploie ses riches volutes rehaussées d’or, conduit au premier étage à un salon  aux boiseries d’esprit rocaille et au parquet à damiers mariant de multiples essences de bois.

(P. Guibal)

Moulins – Hôtel de Garidel-Thoron

Epoque :   début XVIII°- Protection : inscrit MH (1992)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : 7, rue Diderot 03000 Moulins

Moulins - Hôtel de Garidel-Thoron (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Garidel-Thoron (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Garidel-Thoron (P. Guibal)

Situation

7, rue Diderot 03000 Moulins

Historique :

C’est vraisemblablement en 1718 que l’hôtel est construit en lieu et place d’une maison Renaissance appartenant aux enfants de Jacques, chevalier de Dreuille. Au XIXe, il devient la propriété de la famille du Bouys avant de passer par mariage à Joachim, marquis de Garidel-Thoron dont il gardera dès lors le nom. Transformé en bureaux au XXe, l’hôtel a été récemment intégralement restauré.

Architecture :

Construit sur un parcellaire très restreint, l’hôtel, sans cour ni jardin, se caractérise par l’élégance de sa façade, qui mêle harmonieusement le grès de Coulandon, le calcaire d’Apremont et la brique, ici sobrement appareillée en alignement dans les trumeaux. Elle se caractérise par les quatre portes-fenêtres de l’étage noble qui ouvrent sur des gardes-corps cintrés reposant sur des linteaux à décor de feuilles d’acanthe stylisées. Deux œils-de-bœuf, typiques du goût d’Hardouin-Mansart,  suspendus à des mascarons à tête de grotesques, viennent compléter le décor. Le second étage présente des mansardes maçonnées sur un comble brisé recouvert de tuiles. Outre un bel escalier en ferronnerie, l’intérieur a conservé l’essentiel de son décor d’origine avec notamment des parquets de type Versailles, des cheminées en marbre ou calcaire d’Apremont  dont l’une, à décor de pampres et de feuillages, vient orner une chambre à alcôve au second étage.

(P. Guibal)