Epoque : XVIII°-XIX° – Protection : Inscrit MH (1985)
Propriétaire : conseil départemental
Visite : oui
Dates et horaires :

=> Du 02/01 au 30/06.
Fermé le lundi.
Fermeture exceptionnelle le 1er mai.
De 10h à 12h et de 14h à 18h.
Dimanches et jours fériés, de 14h à 18h.

=> Du 02/07 au 31/08, tous les jours.
Du lundi au samedi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30.
Dimanches et jours fériés, de 14h à 18h30.

=> Du 01/09 au 31/12.
Fermé le lundi.
Fermeture exceptionnelle le 25 décembre.
De 10h à 12h et de 14h à 18h.
Dimanches et jours fériés, de 14h à 18h.
Adresse : 26, rue Voltaire 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 35 72 58
Courriel : musees@allier.fr
Site internet : musees.allier.fr

Moulins - Hôtel Cadier de Veauce (P. Guibal)
Moulins - François-Claude Cadier, baron de Veauce (P. Guibal)
Moulins - Hôtel Cadier de Veauce (P. Guibal)

Situation :

26, rue Voltaire 03000 Moulins

Historique :

Connu aujourd’hui sous le nom d’hôtel de Mora, cet hôtel est construit en 1752 pour le compte de François-Claude Cadier, baron de Veauce qui fut maire de Moulins en 1766. Par la suite, l’édifice est loué entre 1836 et 1858 par les Cadier de Veauce à la célèbre imprimerie Desrosiers. En 1858, l’hôtel est racheté par un gentilhomme espagnol, Pascal Moreno de Mora qui lui laissera son nom. Acquis par le département de l’Allier en 1948, l’hôtel abrite depuis 2005 le Musée de l’Illustration Jeunesse (MIJ).

Architecture :

Bâti en grès de Coulandon, l’hôtel adopte la disposition d’un hôtel « entre cour et jardin ». Encadré de communs symétriques abritant écuries et remises, le corps de logis central ouvrant à 8 travées sur deux étages est couronné d’un fronton central au chiffre de Pascal Moreno de Mora. La décoration intérieure (intégralement conservée) de la demeure a été profondément remaniée sous Napoléon III dans le style éclectique opulent qui triomphait alors. L’on trouve ainsi au rez-de-chaussée une salle à manger aux boiseries de noyer ciré de style Louis XVI  ornées du chiffre des Mora et d’un plafond à caisson dans l’esprit de la Renaissance. L’escalier d’honneur, qui déploie ses riches volutes rehaussées d’or, conduit au premier étage à un salon  aux boiseries d’esprit rocaille et au parquet à damiers mariant de multiples essences de bois.

(P. Guibal)