Catégorie : Autres châteaux

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Le Château de Gouttières, au sud de Montluçon, est assis sur l’éperon de confluence du Cher et du ruisseau Maréchat. Un château primitif appelé par la légende le château d’Hirondelle était édifié dès le IXe siècle, et fut démoli au Xe, lors des invasions des Magyars. Il fut reconstruit vers 1150 par Thomas Brandon, et dénommé Guottière, déformé en Gouttières. Il était alors l’un des châteaux les plus fortifiés de la région : cinq tours carrées, reliées par de puissantes murailles et doublées de larges fossés avec herse et pont-levis. Au XIIe siècle, Brandon, seigneur de Gouttières, lutte contre le seigneur de l’Ours, puis contre Archambaud 1er, seigneur de Montluçon. En 1170, le château est pris par Henri Plantagenêt, puis est enlevé aux Anglais, en 1188, par Philippe Auguste et Guy de Dampierre. En 1359, il est repris par Robert Knowles, lieutenant du Prince Noir, puis pillé en 1568 par les réformés. A la fin du XVIIIe siécle, il est vendu à Sébastien Bizet. Les tours, rasées, furent reconstruitent par la suite. Le château actuel, du XVe siècle, se compose d’un corps de bâtiment rectangulaire à deux niveaux avec deux grosses tours sur les façades latérales, une tour d’escalier et deux tourelles d’angle à l’arrière.
(source : P. BOUGEROLLE – “Société d’Emulation du Bourbonnais, 1962-63”)

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Château probablement du XVIe siècle, mentionnée en 1531 et 1569. Il figure sur le cadastre de 1839 avec deux autres bâtiments et une pièce d’eau en demi cercle au sud-est, peut être des douves et une ferme à l’ouest. Entre 1872 et 1879, agrandissements des bâtiments existants de la ferme et construction d’un nouveau bâtiment.
En 1880, la construction du château actuel est effectuée sur l’emplacement de l’ancien, la pièce d’eau est comblée. Le château est couvert en ardoise et la ferme en tuile plate. Château de plan carré avec une tour ronde d’angle et corps principal à élévation ordonnancée. Les fief et seigneurie du Jaulnay relevaient de la châtellenie de Billy. Dans sa Générale Description du Bourbonnais Nicolas de Nicolay cite “le chasteau et seigneurie de Jaunay… “. La terre a été acquise en 1755 par Jean Berger, conseiller au présidial de Lyon.

(source : Base Mérimée, culture.gouv.fr/patrimoine)

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Château construit dans la première moitié du XVIIIe siècle; ferme édifiée en 1876; une partie de l’aile gauche du château a été détruite par un incendie au cours du XIXe siècle. A l’intérieur subsistent des portes, une cheminée, un trumeau du XVIIIe siècle. Edifice de plan rectangulaire avec ailes en retour d’équerre, en rez-de-chaussée, sous-sol et étage de comble, toit à pente raide percé de lucarnes, coexistence tuile plate et génoise.

(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

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Château construit à partir de 1860 dans le jardin d’un domaine dont les bâtiments agricoles furent modifiés et augmentés d’une grange remise portant la date 1868. Cette construction du XIXe siècle, à deux niveaux et niveau de comble, est composée d’un bâtiment principal de plan rectangulaire, auquel est accolé, à l’angle sud est, un petit pavillon carré en avant-corps. Pierres d’angle, chaînages et entablements moulurés soulignent la façade alors que le toit en pavillon s’éclaire de deux lucarnes néorenaissance à arc en plein cintre. Grange remise à élévation ordonnancée ; grange-étable à chevaux à élévation ordonnancée sans travées.

(source : Base Mérimée, culture.gouv.fr/culture et patrimoine)

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Mention d’un petit château avec chapelle en 1681. En 1760-1770 ce château est signalé comme ferme fief sur la carte de cassini. En 1839, le cadastre indique une demeure de plan rectangulaire avec aile en retour d’équerre, une importante grange-étable avec deux décrochements, un pigeonnier ainsi qu’un ensemble dessiné de canaux et pièces d’eau. Entre 1839 et 1987, le château de la Brosse est amputée d’une partie de sa longueur, le pigeonnier et le décrochements de la grange-étable détruits, les canaux et les pièces d’eau comblés et construction d’un hangar et d’un bâtiment d’exploitation. Actuellement l’ensemble est restauré. Parties constituantes : la grange, l’étable, la chapelle, le canal, le bassin, le pigeonnier et le parc.

(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

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“En 1452, Jean de Péracier est possesseur dudit lieu avec “mote, fossés, terre, moulin, garennes, ensemble prévôté, péage et redevances à Néris, et d’une dîme à Venas”.
Au cours du siècle suivant, la terre passe par alliance à différentes familles nobles locales dont les Monestay, les de Forges, les Château-Bodeau. En 1659, François Robert de Culan, écuyer, est sieur de Pérassier puis le château devient, au XVIIIème siècle, possesseur de la famille Desbouis. Il sera vendu comme bien national à la Révolution.
Il comprend plusieurs parties des XVème et XVIème siècles : à droite un corps de logis principal à étage, à gauche une tour rectangulaire. Ces deux constructions sont reliées par une grande aile latérale. Le manoir primitif à étage était cantonné sur son arrière au nord-est et au-dessus des fossés par deux tours rondes dont la plus grosse servait de donjon. La plus petite a disparu ainsi, peut-être, que des tours éventuelles sur la façade. Au XVème siècle, ce bâtiment fut agrandi par une aile basse à l’extrémité de laquelle, et en retrait, s’élève une tour presque carrée à trois niveaux, coiffée d’une toiture à quatre pans et qui paraît dater du XVIème siècle. L’un des niveaux devait abriter la chapelle et un autre permettait l’accès au comble. Une porte monumentale dont un dessin est conservé permettait l’accés à la cour d’honneur, autrefois pavée et entourée de fossés.”

(source : )”Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais” sous la direction de René Germain. Editions De Borée. 2004

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Le château de Montassiège, à quatre tours d’angle circulaires, construit vers 1830 pour Paul Rambourg, a remplacé un château beaucoup plus ancien, d’origine féodale, élevé sur un promontoire allongé, bordé de deux profondes dépressions de terrain. Il était un chastel et seigneurie dépendant de la châtellenie de Murat, alors que la maison seigneuriale en la paroisse de Néris dépendait de celle de Montluçon, on n’en connait pas l’aspect, mais il devait se situer près du château de Rambourg.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

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Aux abords d’une voie d’origine antique, le château du Cerclier présente deux tours d’angle rondes sur façade qui s’ouvre sur une terrasse et une tour carrée à l’arrière. La chapelle à clocheton est datée de 1640. En dehors de la chapelle et des communs, l’édifice présente un aspect compact qui ne manque pas de cachet, avec ses couvertures de tuiles plates et ses tours surmontées de bardeaux de châtaignier si caractéristiques de l’architecture régionale, le château de Cerclier est la résidence de la famille de Peufeilhoux depuis plusieurs génération. En parcourant le parc, on peut observer quelques végétaux exotiques rapportés du Japon par un aïeul, tels que les exochordas, les sophoras, les ginkgos, les kerrias, les cydonias.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

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Un château primitif de Laleuf a dû exister, comme en témoigne la toponymie, avec un Bois de la Motte. Des canaux au carré sont encore visibles dans un bosquet à proximité du château actuel. Laleuf est un manoir de la fin du XVe siècle, avec deux tours rondes aux angles et des fenêtres à meneaux. La cour intérieure est limitée vers le sud-est par un autre bâtiment etamp; une grosse tour d’angle. En 1503, Guillaume des Aiges, écuyer, fait aveu à la duchesse de Bourbon de “sa maison de Laleu, à pont-levys, avec granges, estangs, prés…”. Le fief est important, il est estimé rapporter 110 livres de revenu par an. Au XVIe siècle, le fief passe à la famille de Louan de Courçais. En 1723, il est vendu à Vincent Soumars, puis aux Catherineau de Barmont. Au XIXe siècle, en est possesseur le maître-verrier montluçonnais Alexandre Duchet qui le cède aux La Tour Fondue.

(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

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La construction château des Salles a été réalisée au XIXe siècle. Le corps de bâtiment, de forme rectanlgulaire, est accosté de deux tours carrées aux angles. On ne connaît pas la relation de ce lieu des Salles avec le château de la Salle, situé sur la même commune, mais il a pu être un fief secondaire de la même famille.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

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