Larbaud Valery (écrivain)
Larbaud Valery (écrivain)
Larbaud Valery (écrivain)
Larbaud Valery (écrivain)
Larbaud Valery - Musée (ville-vichy.fr)
Fermina Marquez roman de Valery Larbaud

Naissance : 29 août 1881 à Vichy
Décès : 2 février 1957 à Vichy
Distinctions : commandeur de la légion d’honneur (1950)
Autres : Une stèle en l’honneur de l’écrivain a été érigée dans le square Planchon, qu’il affectionnait tout particulièrement, à Montpellier le .

Depuis 1993, existe une rue ValeryLarbaud dans le 13e arrondissement de Paris.

Le prix Valery-Larbaud, créé en 1967, est décerné en mai ou en juin à Vichy ; il est attribué à l’auteur d’un livre « que Larbaud aurait aimé lire », par l’Association internationale des Amis de Valery Larbaud.

Sa Vie :

Né à Vichy en 1881 et issu d’une famille fortunée. Son père, Nicolas Larbaud, pharmacien à Vichy, a bâti sa fortune sur l’exploitation des eaux minérales de Saint-Yorre (Allier). Enfant unique, il est élevé par sa mère dans les trois propriétés bourbonnaises : Valbois (35 km de Vichy), Saint-Yorre et Vichy. Solitaire et rêveur, il cultive dès son plus jeune âge la vertu de l’attention, ce qui lui permettra de décrire l’enfance avec un art subtil dans “Enfantines” (publié en 1918). A 10 ans, il est inscrit comme pensionnaire au collège Saint-Barbe de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), épisode marquant de son existence qu’il décrira dans son roman “Fermina Marquez” (1911). En 1896, il entreprend son premier voyage en Espagne, suivi de nombreux autres qui lui feront découvrir et aimer l’Angleterre, l’Italie, le Portugal, l’Allemagne, la Suède, la Grèce, la Suisse, l’Albanie. Dès 15 ans, il affirme qu’il veut être “homme de lettres”. Ses premières publications sont des traductions, des articles sur la littérature anglaise, espagnole. Grâce à sa maîtrise des langues anglaise, espagnole, italienne et à sa curiosité sans fin pour toutes formes de littérature, il sait apprécier de nombreux écrivains peu connus, voire inconnus en France et travaille sans relâche à les faire connaître au public français et étranger. En 1908, désormais plus sûr de son “métier”, il publie ses premiers textes. “A.O. Barnabooth” nouveau titre attribué à la réédition de 1913 des Poèmes. C’est une œuvre moderne, ouverte sur l’Europe. Valery Larbaud y décrit une Europe aux multiples aspects géographiques, humains mais une Europe unie par l’art et la littérature. Conception que l’on retrouve dans “Jaune, Bleu, Blanc” (publié en 1927) et “Aux couleurs de Rome” (1938). En 1923, dans “Amants, heureux amants“, trois nouvelles sur le thème de l’amour, il utilise le procédé littéraire du monologue intérieur qu’il a découvert et apprécié dans l’œuvre de l’écrivain irlandais James Joyce. Enthousiasmé par la lecture d’”Ulysse“, il accepte de diriger la traduction en français du texte de Joyce. De même, il va entreprendre la traduction d’œuvres de Ramon Gomez de la Serna, Samuel Butler, Gabriel Miro, Walt Whitman. Il veut faire connaître au public français des écrivains alors peu connus comme Joseph Conrad, William Faulkner, Jorge Luis Borges. Mais aussi des auteurs français oubliés comme Maurice Scève, Jean de Lingendesou encore peu lus comme Paul Valéry, Blaise Cendrars, Léon-Paul Fargue. En 1935, terrassé par un accident cérébral, il ne peut plus écrire. Isolé par la maladie, il n’est pourtant pas oublié du monde des lettres. Il reçoit de nombreux titres honorifiques et littéraires, en particulier le Prix National des Lettres en 1952. Il décède en 1957 à Vichy.

(Source : www.ville-vichy.fr)

Son Oeuvre :

Romans et nouvelles

  • Fermina Márquez (1911)
  • A.O. Barnabooth (1913) : journal fictif.
  • Enfantines (1918)
  • Beauté, mon beau souci… (1920)
  • Amants, heureux amants (1921)
  • Mon plus secret conseil… (1923)
  • Allen (1927)
  • Jaune bleu blanc (1927) : ensemble de nouvelles, notes et poésies
  • Caderno (1927), illustré par Mily Possoz
  • La Rue Soufflot, romance pour l’éventail de madame Marie Laurencin, (1943)
  • Une Nonnain, (1946), frontispices et bandeaux de Maurice Brianchon
  • Le Vaisseau de Thésée, (1946), frontispices et bandeaux de Maurice Brianchon
  • Portrait d’Éliane à quatorze ans (1944)
  • 200 chambres, 200 salles de bains, illustré de 10 gravures au burin par Jean Émile Laboureur, La Haye, J. Gondrexon éditeur, 1927 ; réédition Éditions du sonneur (2008)

Poésies

  • Poèmes par un riche amateur (1908)

Les Poésies de A. O. Barnabooth, 1913

  • Dévotions particulières (1941)
  • Ode à une blanchisseuse (1949)

Essais

  • Ce vice impuni, la lecture. Domaine anglais (1925) : ensemble d’études sur la littérature anglophone réunies par Valery Larbaud lui-même
  • Notes sur Racan (1928)
  • Aux couleurs de Rome (1938)
  • Ce vice impuni, la lecture. Domaine français (1941)
  • Questions militaires (1944)
  • La Modernisation de l’orthographe des textes anciens (1944)
  • Chez Chesterton (1949)
  • Sous l’invocation de saint Jérôme (1944)

(source : wikipédia)