Catégorie : Patrimoine

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Au sud-est de l’agglomération, une demeure avec des tours carrees en briques décoratives date des XVIe et XVIIe siècles: il s’agit du château de La Chassaigne. Une construction précédente existait, puisqu’en 1503, l’écuyer Anthoine de Thony fait aveu à la duchesse de Bourbon de son “hostel, terre, domaine, chevance de la Chassaigne où y a maisons, granges, vacheries, prés, terres, garennes, boys, cens, rentes, tailles et corvées qui peuvent valoir toutes charges payées 15 livres”.
La Chassaigne appartenait au XVIIIe siècle à la famille de la Fosse dont quelques membres nous sont connus par les registres paroissiaux. À la veille de la Révolution, le 23 janvier 1787 se maria en son château de la Chassaigne, Charles, fils de Pierre de la Fosse, ancien fournisseur de la marine pour le roi.

(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

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L’ensemble qui s’organise autour de la cour a perdu son caractère au siècle dernier. Seul le porche conserve un intérêt. Il se situe entre deux bâtiments de communs, fermant une cour au fond de laquelle se trouve le corps de logis. C’est une construction d’époque Louis XIII, se composant d’un encadrement appareillé à crossettes, sous lequel ouvre un arc en anse de panier. Deux pilastres de chaque côté, au relief peu accentué, soutiennent un entablement formé d’une frise nue et d’une corniche moulurée. De chaque côté, la frise est prolongée par deux volutes symétriques rappelant celles d’un chapiteau ionique. Sur la corniche, repose au centre une niche recantgulaire contenant la statue de Saint-Blaise, encadrée de deux consoles très étirées et surmontée d’un fronton curviligne mouluré. Deux pots à feu symétriques placés au-dessus des pilastres latéraux complètent ce décor. La porte piétonne a été bouchée. Ce portail présente toutes les caractéristiques décoratives du milieu du 17e siècle ainsi qu’un aspect baroque rare dans la région.

(source : monumentum.f

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Cet arrière fief relevant de Châtelperron est présent dans le dénombrement des fiefs du Bourbonnais de 1503. Il est alors détenu en co-seigneurie par demoiselle Marguerite de la Trolière, veuve de Jehan Dorvalet qui fait aveu à la duchesse de Bourbon de “la moitié du domaine et maison appelé Chasseing, Pierre, mouvant de Chatel Perron.” estimé à douze livres de revenu annuel. Le fief appartenait en 1601 à Claude Dinet, frère de l’archevêque de Mâcon. Des Dinet, la propriété passa par la suite aux Huguet et en 1768, à Jean François Croizier, puis en 1809 Chassimpierre fut acheté par Jean Baptiste Collas, à la famille duquel il appartient toujours. Cette maison bâtie au XVIIIe siècle fut réhaussée d’un étage sous la Restauration, le corps de logis de plan rectangulaire, coiffé d’un toit d’ardoise, est flanqué sur la façade principale d’une tour polygonale hors-oeuvre en grès rouge de Liernolles.

(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

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Vers la fin du XVe siècle, Logères appartenait à Gilbert Pointet, dont la famille était possessionnée a Châtel de Neuvre dès 1300. En 1513, il obtint de la duchesse de Bourbon le droit de justice haute, moyenne et basse sur la terre de Logères. L’année suivante, elle lui accorda l’autorisation de fortifier sa maison. Celle ci passa par mariage en 1594, à François de Velard. La dernière représentante des Velard, Geneviève, vendit Logère en 1717 à Jacques Hugon, seigneur de Givry. En 1809, ses descendants vendirent Logères à Gilbert Barthelat, ancien émigré, qui devint maire de Châtel et fit d’importants travaux au château. Par mariages, il passa ensuite aux Durieu de Lacarelle puis aux de Chasseval. Le château construit au début du XVIe siècle est encore entouré de fossés, partiellement comblé. C’est un édifice de plan rectangulaire à un étage coiffé d’un haut toit à croupe qui fut percé de lucarnes au XIXe siècle. Il lui est accolée une tour d’escalier carrée sur la façade antérieure. La porte d’entrée qui y était percée fut murée, elle est surmontée d’un arc en accolade et d’un blason écartelé. Une tourelle rectangulaire tronquée est engagée sur l’autre façade.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais, éditions De Borée. )

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Deux tours rondes marquent encore l’emplacement de cette forteresse qui existait déjà au XIVe siècle. Elle appartenait à la famille Mareschal qui l’aurait fait construire. Les Mareschal, originaires du Forez, s’étaient fixés en Bourbonnais à la fin du XIIIe siècle. Ils possédaient également le château de la Charnaye et étaient devenus seigneurs de Cressanges, par Perrin Mareschal, dès avant 1301. Au début du XVIe siècle, le fief des Noys est aux mains de messire Jehan Guijoy, prêtre, et de son frère Gilbert, qui en font aveu au seigneur de Jaligny. Un peu plus tard, Nicolas de Nicolay parle du “château fort des Noix, lequel a toute justice vassale du château et châtellenie d’Ussel”. Aujourd’hui, le lieu prend le nom de château des Nois, mais la belle construction ne date que du siècle dernier.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais, éditions De Borée

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Le château actuel est une construction de XVIe siècle. Le grand corps de bâtiment en a tous les caractères, avec son toit brisé à la Mansart, qui se retrouve d’ailleurs dans les communs, et un fronton aux armes des Rudel du Mirail, en guise de lucarne. C’est probablement la famille Coiffier qui est à l’origine de la construction Renaissance d’Idogne. En 1564, la seigneurie est vendue au chevalier Guillaume Fradel qui est également seigneur des Granges à Escurolles. Mais ce dernier, ayant des difficultés financières, revendit Idogne en 1575, à Antoine Forget, écuyer et officier royal. Au début du XVIIe siècle, cette terre passa par alliance à la famille Goy, qui ne s’en sépara qu’en octobre 1781, par une donation à Joseph Chevarrier de Gannat. Ce dernier ayant été dépossédé sous la Révolution, le château vint aux mains des Rudel de Mirail, et au début du siècle, il appartenait à la famille Kemlin.

Eléments protégés MH : le château y compris le parc avec ses portails Sud et Ouest, l’orangerie, les pièces avec leur décor comprenant notamment au rez-de-chaussée : l’ancienne cuisine avec sa cheminée monumentale, le salon d’été, le grand salon, le bureau, la chambre des quatre saisons, la salle à manger, la petite chambre ; au premier étage, les huit chambres : inscription par arrêté du 15 septembre 1993.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

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Au XVIIIe siècle, la carte de Cassini signale la présence d’un château au lieu des Brosses. Le Dénombrement des fiefs de 1503 enregistre l’aveu de l’écuyer Gilbert Raquin pour sa “maison de la Brosse avec faussez, grange, estableries, boys, garennes, pasturaulx, estangs, prairies et autres domaines”. C’est aujourd’hui un beau manoir édifié au XIXe siècle. Le logis de plan rectangulaire est à deux niveaux, éclairés par des fenêtres à meneaux et un rez-de-chaussée surélevé sur terrasse à balustres, à laquelle on accède par un large escalier. Un avant-corps central reçoit la porte d’entrée en plein cintre et se termine par un toit à quatre pans, orné d’une grande lucarne, elle aussi ouverte en plein cintre. Les autres lucarnes sont à œil-de-bœuf caractéristiques de la fin du XIXe siècle.

(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

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