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Charmes - Montluisant (PMSL)
Charmes - Montluisant (PMSL)
Charmes - Montluisant (PMSL)

Situation

Histoire

Maison-forte du XVe siècle, avec colombier et puits, dont l’enceinte délimitait une cous rectangulaire. Le corps principal de bâtiment, à deux niveaux et niveau de comble, est constitué d’une longue habitation de plan barlong, orientée nord-sud, qui était flanquée, côté jardin, à l’angle est, d’une tour ronde engagée, avec une chapelle au premier étage. La tour a été démolie il y a une cinquantaine d’années. Le logis est complété d’une aile en retour d’équerre. Malgrès les transformations au XVIIe siècle, de nombreuses ouvertures du XVe siècle à angles moulurés subsistent, ainsi que les caves voutées. Le colombier, appuyé sur l’enceinte, est installé dans une cour et couvert d’un toit en pavillon surmonté d’un lanterneau. Montluisant semble avoir, dès l’origine, appartenu à la famille de Bort. En 1450, Louis de Bort, seigneur de Montluisant, rend hommage de son fief de Montluisant au comte de Montpensier. Vers 1550, Marguerite de Bort, dame de Montluisant, épouse Antoine de la Roche. Veuve en secondes noces d’Etienne de Lestranges, elle fait don, en 1588, de ses biens à Toussaint de la Roche son fils, écuyer. Celui-ci, seigneur des lieux nobles de la Ribe et de Montluisant, réside à Montluisant et épouse Gabrielle Brosson, le 28 novembre 1592. La propriété fut dispersée en 1781.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais, éditions De Borée.)
Michel Groisne, natif d’Olliergues, écuyer, avocat au Parlement a acquis le 5 août 1779, de l’héritier de l’évêque de Clermont, Francis le Maistre de la Garlay, le château et le domaine. (Précision apportée par M. Daniel Groisne)

Les environs