Saint-Léopardin d’Augy – Le Prieuré

Epoque : XI° – XVI° – Protection :
Propriétaire : Privé
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Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (PMSL)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.randos-aliier.com)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.randos-aliier.com)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.randos-aliier.com)
Saint-Léopardin d'Augy - Le Prieuré (www.catawiki.eu)

Situation

Saint-Léopardin d’Augy est à 26.2 km au nord-ouest de Moulins.

Le Prieuré est à 2.6 km à l’ouest de saint-Léopardin d’Augy.

Histoire

Le prieuré de Saint-Léopardin est bien antérieur à sa première occurrence dans la documentation régionale. Une charte de 1040 nous apprend qu’il y avait déjà des moines sur place, et que le prieuré était connu sous le nom de Vivaris (du Vivier), lorsque s’y tint une intéressante cérémonie, dirigée par l’archevêque de Bourges Aymon, en présence de son frère aîné, Archambault de Bourbon, donateur de nombreux droits et terres au bénéfice des religieux de Saint-Léopardin. Avec toute la solennité qui convenait à cet instant fut déterré le corps de saint Léopardin, sans doute pour être déposé dans un reliquaire accessible à tous, peut-être identique à celui de saint Menoux, encore visible à quelques lieues du prieuré berrichon.
Il est impossible, faute d’éléments textuels ou archéologiques, de préciser l’époque de fondation de ce prieuré de moines berruyers rassemblés autour des reliques de Léopardin. Sachant que d’autres actes du cartulaire de Saint-Sulpice situent des dons initiaux à l’établissement de prieurés dès l’époque carolingienne, très fertile en actes de piété de cette nature, il est loin d’être impossible que les Bénédictins de Bourges aient été présents dans la vallée de l’Allier avant le temps des invasions scandinaves et hongroises. L’initiative de l’archevêque Aymon, elle, s’inscrit parfaitement dans ce renouveau spirituel que fut la réforme grégorienne, qui marqua tant le temps du prélat.

Une question se pose : qui fut Léopardin ? Le hiatus documentaire qui s’attache à sa personne ne permet d’échafauder que des hypothèses tirées du contexte historique particulier dans lequel s’est développée cette partie du futur Bourbonnais. Rappelons que deux autres saints, dont les reliques étaient réputées être miraculeuses, attiraient les pèlerins dans la même région : Patrocle (étudié il y a quelques semaines, voir les articles précédents) et Menoux, cité plus haut. Ce secteur du Bourbonnais est aussi très marqué par la pratique du grattage des pierres des églises, dont nous avions évoqué l’importance il y a plusieurs années, avec une possible relation avec la présence de reliques dans les lieux de culte concernés. Léopardin, auquel l’archevêque de Bourges accorde tant d’importance peut avoir été un anachorète dont la sépulture aurait attiré la piété des habitants de la contrée ou même de pèlerins venus d’au delà des limites du Berry.
Un denier détail historiographique : Mabillon, qui avait eu le texte en main, estimait en son temps que le mot Prioratus aurait été employé pour la première fois à Saint-Léopardin dans le sens, bien connu, de prieuré. D’autres latinistes ont sans doute réussi à remonter ailleurs plus loin dans la chronologie, mais l’information est assez curieuse pour être rapportée.

(Source : berry.medieval.over-blog.com – © Olivier Trotignon 2017)

Saint-Léon – Montperroux

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Saint-Léon - Montperroux-tour de vinification (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Histoire

Montperroux, ancienne paroisse, a conservé son église, qui porte les traces de transformations du XVe siècle. En 1503, le fief est détenu par Colin de Saint-Romain, qui fait aveu à la duchesse de Bourbon, pour sa “maison et chasteau de Montperroux…”, estimés à 60 livres de revenu annuel. A proximité, sur une élévation naturelle de terrain, se dresse le château de la Douaire, dont on connait une famille de ce nom, au XVIIe siècle. La terre passe, par mariage, aux Girin, que l’héritier, vend vers 1700, à son beau-frère Jean Croizier.
Aujourd’hui, un château d’inspiration néo-gothique occupe les lieux. Il a été construit au XIXe siècle. Une tour ronde crénelée, toute proche, sur motte et cave, appartint à Jules Picard de Grandchamp, qui pratiquait ici des expérience de vinification.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Les environs

Saint-Germain de Salles – Céron

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Saint-Germain de Salles - Céron (www.allier-hotels-restaurants.com)
Saint-Germain de Salles - Céron (www.allier-hotels-restaurants.com)
Saint-Germain de Salles - Céron ( Hervé Rebours)
Saint-Germain de Salles - Céron ( Hervé Rebours)

Situation

Histoire

Ce château était installé sur l’ancienne paroisse de Saint Cyprien. Nicolas de Nicolay mentionne en 1569 “la maison noble de Céron alias de Daume” qui, vers 1600, est portée par Marie de Céron, dernière de sa lignée, à Michel Menudel seigneur de Chassignat à Chareil Cintrat. Après avoir appartnu à la famille de la Roche, en 1694, la seigneurie de Céron fut acquise par messire Gilbert Simon Roussaut, écuyer, seigneur de Boussat à Target, la terre resta dans cette famille Roussaut jusqu’au XIXe siècle, et ce n’est qu’en 1840 que le château et le domaine de Céron furent vendus à la famille Desgranges. La demeure a conservé, en partie seulement, ses caractères de la fin du moyen age, à travers les restaurations du XVIIIe siècle. Logis principal de plan rectangulaire allongé, à deux niveaux, la façade avant reçoit en son centre, une tour ronde, coiffée d’un toit conique. A l’arrière, une tour ronde, aménagée en pigeonnier, surmontée d’un lanterneau, a été intégrée dans les constructions postérieures.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Les environs

Saint-Gérand le Puy – Saint-Etienne

Epoque :  – Protection :
Propriétaire : Dr. Håvard Valvatne
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Adresse : Lieu-dit Saint Étienne – Le Château – 03150 Saint-Gérand-le-Puy
Téléphone : 06 48 62 96 12
Courriel : contact@chateausaintetienne.fr
Site internet : www.chateausaintetienne.fr

Saint-Gérand le Puy - Saint-Etienne (www.chambres-hotes.fr)
Saint-Gérand le Puy - Saint-Etienne (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Saint-Gérand le Puy - Saint-Etienne (www.allier-auvergne-tourisme.com)
Saint-Gérand le Puy - Saint-Etienne (www.allier-auvergne-tourisme.com)

Situation

Histoire

Le Château de Saint-Etienne est un manoir très beau et très spacieux construit sur les ruines d’un ancien château possédé par les Anglais. Sa construction initiale remonte au XIIIème siècle et le château fut reconstruit ensuite en deux étapes au XVIIème et XVIIIème siècle.

Le château fut un des bâtiment principaux de l’ancien village Saint-Étienne-de-Ciernat, qui a fusionné avec Saint-Étienne-du-Bas pour devenir Saint-Gérand-le-Puy en 1832.
Ces dernières années, le château a été rénové par les propriétaires actuels pour créer un endroit confortable, plein de style pour vivre, travailler et bien entendu pour être visité.

(source : www.chateausaintetienne.fr)

Les environs

Saint-Gérand le Puy – Gondailly

Epoque :  – Protection :
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Saint-Gérand le Puy - Gondailly (capture google map)

Situation

Histoire

Cette terre appartient au XIIIe siècle à la famille de Vichy. Au XIVe siècle, le fief a changé de mains: Pierre de Chantemerle en est dit le seigneur en 1367. Gondailly demeure dans cette famille jusqu’au XVIe siècle, puis on voit se succéder en 1521 Antoine de Chabannes, évêque du Puy, en 1587, Marc de la Grave, en 1619, Jean de Villard, seigneur de la Brosse-Raquin à Tortezais, puis en 1629, Philibert de Chazerat. Pendant un siècle, les Chazerat se succèdent à Gondailly. En 1670 Gilbert de Chazerat, ingénieur des fortifications, participe aux côtés de Vauban à la remise en état des défenses du nord. Ils vendent Gondailly en 1731 à Claude Barbonnet, dont l’un des descendants, Bonnet, sera maire de Moulins en 1777. Le fief est revendu au XIXe siècle à M. Richard d’Aubigny, puis à M. de Saint-Gilles, et en 1872 à M. Bichard qui fit détruire le château médiéval, et bâtir la haute bâtisse actuelle. Les terres de Gondailly ont été rachetées par l’entreprise Vicat pour y exploiter une carrière; la maison, isolée sur son tureau calcaire, a été totalement pillée et certainement vouée à une disparition prochaine.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

Les environs

Saint-Gérand le Puy – Le château

Epoque :  XV° – XVIII°- Protection :
Propriétaire : Privé
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Saint-Gérand le Puy - Le château (montjoye.net)
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Saint-Gérand le Puy - Le château (www.delcampe.net)
Saint-Gérand le Puy - Le château (www.delcampe.net)

Situation

Histoire

Les premières mentions du château féodal de Saint-Gérand-le-Puy datent de 1200. Il a été bâti par les Bourbons, seigneurs de Bourbon-l’Archambault. A cette époque, le château s’étend sur tout le triangle formé par la place de l’église Saint-Julien et les deux rues qui y mènent. L’église en est alors la chapelle. Pendant la guerre de Cent Ans, alors que le sire de Saint-Gérand sert d’otage pour le roi Jean Le Bon en Angleterre, son château est incendié. Au XVème siècle, il passe par mariage à une grande famille du Forez, les Urfé.

Le manoir est alors reconstruit par cette famille à l’emplacement des ruines de l’ancien château fort. C’est l’actuel corps de logis, de plan allongé, flanqué de deux tours du côté est, et d’une autre tour d’escalier à l’ouest. Au XVIIIème siècle, Jean-Claude Thimonet Des Gaudières, nouveau seigneur des lieux, fait apposer ses armoiries au-dessus de la porte. De nombreuses modifications architecturales sont opérées à partir de 1768. Pendant la révolution, le seigneur de Saint-Gérand est arrêté et exécuté.

En 1804, le Pape Pie VII, en route pour le sacre de Napoléon, fait une halte à Saint-Gérand. Caroline Paris de La Bollardière, dame de Saint-Gérand, en fait don aux pères missionnaires du Sacré-Coeur d’Issoudun en 1873. Huit ans plus tard, ceux-ci le revendent à William de Saint-Gérand, neveu de la donatrice. Sur le portail ci-dessous, la date de 1768 y est inscrite et marque d’importants aménagements. L’accès à la cour est fermé par ce portail, afin de détourner le passage constant des villageois, habitués à couper court au pied du château pour rejoindre leurs terres. Le pigeonnier, présenté plus bas, est couvert de tuiles plates, et est de forme carrée, ce qui est peu courant dans la région. Au sommet, se trouve un lanternon en ardoise avec pigeon en faïence.

(source : www.randos-allier.com)

Les environs

Saint-Gérand de Vaux – Royet

Epoque :  XVII° – Protection :
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Saint-Gérand de Vaux - Royet (Hervé Rebours 2016)
Saint-Gérand de Vaux - Royet (www.allier-hotels-restaurants.com)

Situation

Histoire

Château datant du XVIIe, XIXe siècle. Royer est un ancien domaine appartenant à la terre de Bel Air, reconstruit en maison de plaisance au XVIIIe siècle sans doute par les Michel, famille de fonctionnaires royaux dont est issu le poète moulinois Théodore de Banville. La propriété changea de main au cours des XVIIIe et XIXe siècles; en 1874 s’y installa une colonie de fouriéristes, groupés sous la direction de M. Hardy, ingénieur des Ponts et Chaussées. Malgré les efforts de chacun, l’expérience tourna court et Hardy mourut ruiné à Lyon, non sans avoir participé aussi à la Commune. Le château, assez vaste, comporte un corps de bâtiment unique à un seul niveau, couvert d’un toit à croupe percé de lucarnes, flanqué de deux tours circulaires. La travée centrale, où est ouverte la porte d’entrée, est surmontée d’un mur pignon à fronton triangulaire. La cour d’honneur est bordée de communs dont les angles Nord-Ouest et Sud-Ouest sont flanqués de deux tours polygonales, et les abords caractérisés par de nombreux bâtiments de communs ainsi qu’un parc paysager d’aspect typiquement bourbonnais.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

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Saint-Gérand de Vaux – Le château

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Histoire

Entièrement refaçonné en 1820 sur une construction plus restreinte du XVIIIème siècle, la maison du notaire royal Couppery fut, de 1870 à 1925, le siège d’un équipage de chasse à courre, un vautrait, c’est-à-dire de chasse au sanglier. L’escalier est garni de trophées de chasse, amis aussi de têtes des chiens qui, tués par un sanglier, ont été admis au champ d’honneur. Ensemble homogène et symétrique, avec des dépendances: fermes, chenils, pressoir, étables, granges et fours. Il est un temps pas si lointain où les fermiers venaient encore y presser leur vin. Le parc à l’Anglaise d’une dizaine d’hectares avec des arbres remarquables tels des cèdres du Liban et des cyprès chauves sur l’étang.

(source : www.randos-allier.com)

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Saint-Genest – Les Gouttières

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Histoire

Le Château de Gouttières, au sud de Montluçon, est assis sur l’éperon de confluence du Cher et du ruisseau Maréchat. Un château primitif appelé par la légende le château d’Hirondelle était édifié dès le IXe siècle, et fut démoli au Xe, lors des invasions des Magyars. Il fut reconstruit vers 1150 par Thomas Brandon, et dénommé Guottière, déformé en Gouttières. Il était alors l’un des châteaux les plus fortifiés de la région : cinq tours carrées, reliées par de puissantes murailles et doublées de larges fossés avec herse et pont-levis. Au XIIe siècle, Brandon, seigneur de Gouttières, lutte contre le seigneur de l’Ours, puis contre Archambaud 1er, seigneur de Montluçon. En 1170, le château est pris par Henri Plantagenêt, puis est enlevé aux Anglais, en 1188, par Philippe Auguste et Guy de Dampierre. En 1359, il est repris par Robert Knowles, lieutenant du Prince Noir, puis pillé en 1568 par les réformés. A la fin du XVIIIe siécle, il est vendu à Sébastien Bizet. Les tours, rasées, furent reconstruitent par la suite. Le château actuel, du XVe siècle, se compose d’un corps de bâtiment rectangulaire à deux niveaux avec deux grosses tours sur les façades latérales, une tour d’escalier et deux tourelles d’angle à l’arrière.
(source : P. BOUGEROLLE – “Société d’Emulation du Bourbonnais, 1962-63”)

Les environs

Saint-Didier la Forêt – La Jaulnay

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Situation

Histoire

Château probablement du XVIe siècle, mentionnée en 1531 et 1569. Il figure sur le cadastre de 1839 avec deux autres bâtiments et une pièce d’eau en demi cercle au sud-est, peut être des douves et une ferme à l’ouest. Entre 1872 et 1879, agrandissements des bâtiments existants de la ferme et construction d’un nouveau bâtiment.
En 1880, la construction du château actuel est effectuée sur l’emplacement de l’ancien, la pièce d’eau est comblée. Le château est couvert en ardoise et la ferme en tuile plate. Château de plan carré avec une tour ronde d’angle et corps principal à élévation ordonnancée. Les fief et seigneurie du Jaulnay relevaient de la châtellenie de Billy. Dans sa Générale Description du Bourbonnais Nicolas de Nicolay cite “le chasteau et seigneurie de Jaunay… “. La terre a été acquise en 1755 par Jean Berger, conseiller au présidial de Lyon.

(source : Base Mérimée, culture.gouv.fr/patrimoine)

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