Moulins – Hôtel de Ballore

Epoque :  XVII°- Protection : inscrit MH(1988)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : 16, cours Anatole France 03000 Moulins

Moulins - Hôtel de Ballore (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Ballore (P. Guibal)

Situation

16, cours Anatole France 03000 Moulins

Historique :

L’hôtel est édifié au milieu du XVIIIe au bénéfice de François du Broc, seigneur de Segange. En 1759, il est acquis par Jacques Imbert de Balorre, conseiller au présidial de Moulins, qui sera guillotiné en 1793 sur l’ordre du conventionnel Joseph Fouché. Après avoir connu des ventes successives, l’hôtel est aujourd’hui divisé en appartements.

Architecture :

La façade de l’hôtel en grès de Coulandon se remarque par la sobriété de ses trois étages de baies à petits carreaux que vient relever l’élégance des garde-corps rocaille de son étage noble. L’arrière ouvre sur une cour étroite aux murs appareillés de briques à décor de losanges et dans laquelle vient se loger un modeste escalier circulaire en ferronnerie. L’intérieur a conservé l’essentiel de ses décors d’origine dont notamment une remarquable bibliothèque. Entièrement recouvertes de boiseries Louis XV en noyer ciré, la pièce a gardé tous ses rayonnages ainsi qu’une cheminée en marbre de Gilly surmonté d’un élégant trumeau rehaussé de dorures.

(P. Guibal)

Moulins – Hôtel Grimaud (de Rochefort)

Epoque :  XVIII°- Protection : inscrit MH (1965)
Propriétaire : Conseil départemental
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse : 14, cours Anatole France 03000 Moulins
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Moulins - Hôtel Grimaud (P. Guibal)
Moulins - Hôtel Grimaud. Marquis de Chabannes La Palice, grand écuyer du roi Charles X. (P. Guibal)
Moulins - Hôtel Grimaud (P. Guibal)

Situation

14, cours Anatole France 03000 Moulins

Historique :

L’hôtel est construit dans la seconde moitié du XVIIIe pour le compte d’Antoine Grimaud, lieutenant général du roi en la sénéchaussée de Bourbonnais vraisemblablement par l’architecte moulinois Joseph Evezard. Acquis aux enchères en 1835 par Frédéric de Chabannes La Palice, marquis de Curton, l’hôtel échoit ensuite à sa fille Octavie, épouse du baron Emile de Rochefort qui laissera son nom à l’hôtel. Vendu en 1951 par sa petite-fille, la comtesse Louis de Diesbach, au département de l’Allier, il abrite aujourd’hui le comité d’expansion économique du département.

Architecture:

Donnant directement sur les cours, l’hôtel déploie sa belle façade classique sur 3 niveaux percés de sept baies en plein cintre à l’étage noble. Après l’acquisition de l’édifice par le département, l’hôtel a malheureusement fait l’objet d’un façadisme administratif radical : les riches décors des salons faits de boiseries, cheminées et trumeaux néoclassique enrichis au XIXe ont alors intégralement disparus. De sa splendeur passée, ne subsiste aujourd’hui que son escalier d’honneur dont les marches en pierre de Volvic ont été fâcheusement revêtues de marbre blanc.  Les anciennes écuries de l’hôtel situées sur la rue des Potiers ont, elles, été transformées à usage d’habitation.

(P. Guibal)

Moulins – Hôtel Cadier de Veauce (de Mora) (MIJ)

Epoque : XVIII°-XIX° – Protection : Inscrit MH (1985)
Propriétaire : conseil départemental
Visite : oui
Dates et horaires :

=> Du 02/01 au 30/06.
Fermé le lundi.
Fermeture exceptionnelle le 1er mai.
De 10h à 12h et de 14h à 18h.
Dimanches et jours fériés, de 14h à 18h.

=> Du 02/07 au 31/08, tous les jours.
Du lundi au samedi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30.
Dimanches et jours fériés, de 14h à 18h30.

=> Du 01/09 au 31/12.
Fermé le lundi.
Fermeture exceptionnelle le 25 décembre.
De 10h à 12h et de 14h à 18h.
Dimanches et jours fériés, de 14h à 18h.
Adresse : 26, rue Voltaire 03000 Moulins
Téléphone : 04 70 35 72 58
Courriel : musees@allier.fr
Site internet : musees.allier.fr

Moulins - Hôtel Cadier de Veauce (P. Guibal)
Moulins - François-Claude Cadier, baron de Veauce (P. Guibal)
Moulins - Hôtel Cadier de Veauce (P. Guibal)

Situation :

26, rue Voltaire 03000 Moulins

Historique :

Connu aujourd’hui sous le nom d’hôtel de Mora, cet hôtel est construit en 1752 pour le compte de François-Claude Cadier, baron de Veauce qui fut maire de Moulins en 1766. Par la suite, l’édifice est loué entre 1836 et 1858 par les Cadier de Veauce à la célèbre imprimerie Desrosiers. En 1858, l’hôtel est racheté par un gentilhomme espagnol, Pascal Moreno de Mora qui lui laissera son nom. Acquis par le département de l’Allier en 1948, l’hôtel abrite depuis 2005 le Musée de l’Illustration Jeunesse (MIJ).

Architecture :

Bâti en grès de Coulandon, l’hôtel adopte la disposition d’un hôtel « entre cour et jardin ». Encadré de communs symétriques abritant écuries et remises, le corps de logis central ouvrant à 8 travées sur deux étages est couronné d’un fronton central au chiffre de Pascal Moreno de Mora. La décoration intérieure (intégralement conservée) de la demeure a été profondément remaniée sous Napoléon III dans le style éclectique opulent qui triomphait alors. L’on trouve ainsi au rez-de-chaussée une salle à manger aux boiseries de noyer ciré de style Louis XVI  ornées du chiffre des Mora et d’un plafond à caisson dans l’esprit de la Renaissance. L’escalier d’honneur, qui déploie ses riches volutes rehaussées d’or, conduit au premier étage à un salon  aux boiseries d’esprit rocaille et au parquet à damiers mariant de multiples essences de bois.

(P. Guibal)

Moulins – Hôtel de Garidel-Thoron

Epoque :   début XVIII°- Protection : inscrit MH (1992)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : 7, rue Diderot 03000 Moulins

Moulins - Hôtel de Garidel-Thoron (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Garidel-Thoron (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de Garidel-Thoron (P. Guibal)

Situation

7, rue Diderot 03000 Moulins

Historique :

C’est vraisemblablement en 1718 que l’hôtel est construit en lieu et place d’une maison Renaissance appartenant aux enfants de Jacques, chevalier de Dreuille. Au XIXe, il devient la propriété de la famille du Bouys avant de passer par mariage à Joachim, marquis de Garidel-Thoron dont il gardera dès lors le nom. Transformé en bureaux au XXe, l’hôtel a été récemment intégralement restauré.

Architecture :

Construit sur un parcellaire très restreint, l’hôtel, sans cour ni jardin, se caractérise par l’élégance de sa façade, qui mêle harmonieusement le grès de Coulandon, le calcaire d’Apremont et la brique, ici sobrement appareillée en alignement dans les trumeaux. Elle se caractérise par les quatre portes-fenêtres de l’étage noble qui ouvrent sur des gardes-corps cintrés reposant sur des linteaux à décor de feuilles d’acanthe stylisées. Deux œils-de-bœuf, typiques du goût d’Hardouin-Mansart,  suspendus à des mascarons à tête de grotesques, viennent compléter le décor. Le second étage présente des mansardes maçonnées sur un comble brisé recouvert de tuiles. Outre un bel escalier en ferronnerie, l’intérieur a conservé l’essentiel de son décor d’origine avec notamment des parquets de type Versailles, des cheminées en marbre ou calcaire d’Apremont  dont l’une, à décor de pampres et de feuillages, vient orner une chambre à alcôve au second étage.

(P. Guibal)

Moulins – Hôtel de La Ferronays

Epoque : XVII° – Protection : inscrit MH partiellement (1927), Classé MH partiellement (1942), inscrit MH ( 1977).

Propriétaire : privé – Copropriété
Visite : non
Adresse : 7, rue de Paris

Moulins - Hôtel de La Ferronays (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de La Ferronays (P. Guibal)
Moulins - Hôtel de La Ferronays (P. Guibal)

Situation

7, rue de Paris 03000 Moulins

Historique :

C’’est sur l’emplacement de l’ancien hôtel Popillon du Riau qu’en 1749 Jean-Denis Guériot, receveur des tailles de l’élection de Moulins, construit l’actuel hôtel. En 1765, il est racheté par le comte Pierre de La Ferronays qui lui laissera son nom. Après être passé entre différents propriétaires au XIXe, l’hôtel est divisé en appartements au XXe siècle.

Architecture :

L’imposante façade de grès se remarque par les trois hautes baies en plein cintre du premier étage ouvrant sur un large balcon supporté par deux puissants atlantes. La porte cochère en arc surbaissé se remarque par  ses ouvrants ornés de bustes de femmes dans le goût de la Renaissance. Il s’agit là du seul vestige de la demeure des Popillon. Le rez-de-chaussée a été malheureusement dénaturé par l’ouverture de locaux commerciaux.
La cour intérieure comporte deux ailes en retour d’équerre en briques et pierre qui ouvrait autrefois sur un jardin. Profondément modifié au XIXe et divisé en appartements, il ne reste que peu de choses du décor d’origine, hors mis quelques cheminées et trumeaux. Toutefois, l’aile Nord conserve un remarquable escalier à la française qui est sans doute le plus beau de la ville.  Ses élégantes ferronneries à décor de courbes et de contrecourbes se  déploient autour d’un spacieux vide central et se développent sur les deux étages de l’édifice

(P. Guibal)

Moulins – Hôtel du Buisson de Douzon

Epoque :  XVIII°,  – Protection : inscrit et classé MH (2000)
Propriétaire : Privé – Copropriété
Visite : non
Dates et horaires :
Adresse : 3, rue de Paris 03000 Moulins
Téléphone :
Courriel :

Site internet : 

Moulins - Hôtel du Buisson de Douzon (P. Guibal)
Moulins - Hôtel du Buisson de Douzon (P. Guibal)
Moulins - Hôtel du Buisson de Douzon (P. Guibal)

Situation :

3, rue de Paris 03000 Moulins

Historique :

L’hôtel est construit au milieu du XVIIIe sur l’emplacement de l’ancien hôtel de la famille de Lingendes pour Denis-Michel du Buisson, comte de Douzon, qui sera gouverneur militaire de Moulins en 1775, puis député de la noblesse du Bourbonnais aux Etats-Généraux de 1789 avant d’être guillotiné sur ordre de Fouché en 1793. Après avoir été divisé au XIXe, l’hôtel est aujourd’hui en copropriété.

Architecture :

La façade en grès de Coulandon se caractérise à l’étage noble par un alignement sur la rue de douze portes-fenêtres encadrées de grès et ornées de garde-corps au double chiffre D entrelacé. La cour intérieure fermée sur ses quatre côtés est percée de fenêtres régulières à petit bois qui se détachent sur un bel appareillage de briques losangées, datant de l’ancien hôtel de Lingendes. A l’angle de la cour, se remarque une tête de vieillard, vestige d’un ancien vivier. L’intérieur, qui a conservé l’essentiel de son décor, renferme trois escaliers ornés d’élégantes ferronneries dont l’un conduit à un exceptionnel salon de compagnie d’époque Louis XVI. Orné de pilastres cannelés et de dessus de portes en stuc en fort relief figurant des allégories des quatre saisons, il comporte un remarquable plafond bordé d’une frise d’entrelacs supportant une coupole aplatie. Son décor, digne du faubourg St Germain, est attribué au grand architecte parisien Etienne-Louis Boulée.

(Patrick Guibal)