Abrest – Maubet

Epoque :  – Protection :
Propriétaire :
Visite :
Dates et horaires :
Adresse :
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Abrest - Maubet (Marie-Lan Nguyen-wikipédia.fr)
Abrest - Maubet (Dominique Parat-La Montagne.fr)

Situation

Abrest est situé à 3,2 km au sud-est de Vichy.

La Tour Maubet est sur la rive gauche de l’Allier

Histoire

Tour ronde de l’ancienne seigneurie du Maubet.

(source : A la découverte du Bourbonnais -Corrocher – Doussourd)

Les environs

Abrest – château des Chaussins à 2.2 km au sud-est

Vichy- musée de l’Opéra à 5.5 km au nord

Busset – château de Busset à 8 km au sud-est

Créchy – Fouz

Epoque : XIV° -XV° Protection :
Propriétaire : Privé
Visite : Non
Dates et horaires :
Adresse : rue de l’Eglise
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Créchy - Fouz (Collection privée)
Créchy - Fouz ( Collection privée)
Créchy - Fouz (Collection privée)
Créchy - Fouz (www.randos-allier.com)
Créchy - Fouz (www.randos-allier.com)

Situation

Créchy est à 18 km au nord de Vichy et à 40 km au sud de Moulins.
Le château de Fouz est dans le Bourg, rue de l’Eglise.

Histoire

Le château de Fouz était situé sur la paroisse de Crécy dont la cure dépendait de l’abbaye de Cluny. Le château de Fouz était un petit château avec trois tours. Il était la propriété de la famille de Berthet donc un des membres fut capitaine châtelain du château de Billy vers 1595. La famille Berthet fut décimée dans les guerres de Louis XIII. La veuve Anne de Fradel vendit la seigneurie de Fouz le 28 janvier 1654 aux dames de la Visitation Notre-Dame de Moulins. Les Visitandines bénéficiairent en 1641 de la fortune de la princesse Félicie des Ursins qui se refugia dans leur couvent après avoir été emprisonnée a Moulins pour avoir soutenu son mari le duc de Montmorency en rébellion contre Richelieu .Avec cet argent les religieuses achetèrent les terres et des moulins et au 18e siècle modifièrent le bâtiment en abattant les tours et en le prolongeant à l’ouest . Elles géraient rationnellement leur propriété et exportaient par le port des Quériaux du vin ( tout le coteau de Créchy était viticole jusqu’au phylloxéra) et du lin. On peut penser que Madame de Sévigné qui se rendait vers 1676 de Paris à Vichy, passant par la route de Créchy, s’arrêtait pour prendre du repos chez les Visitandines ordre fondé en 1616 par sa grand-mère madame de Chantal.

(source : Monsieur Morand – bulletin de la Société d’Emulation du Bourbonnais 1909)

Les environs

Billy – La Forteresse à 3.5 km au sud

Rongères – Le Méage à 7 km au nord-est

St Didier la Forêt – Abbaye Saint-Gilbert à 11 km au sud-ouest

Bagneux – Belleperche

Epoque : XIV° – Protection : non
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse :
Téléphone :

Bagneux - Belleperche (Septentrion)
Bagneux - site actuel de Belleperche (www.randos-allier.com)
Bagneux - le site de Belleperche (Copyright Bing)

Situation

Bagneux se situe à 16,6 km au nord-ouest de Moulins

Le site de Belleperche se situe à 2 km au sud du bourg de Bagneux

Histoire

Le château de Belleperche, était une grande et belle forteresse Bourbonnaise, aujourd’hui complétement disparue.
C’était le siège de l’une des 17 châtellenies du Bourbonnais (Bourbon, Murat, Billy, Hérisson, Chantelle…). La muraille était fortifiée de trois tours rondes et d’une haute et belle tour carrée servant de donjon. L’intérieur était composé de quatre belles chambres hautes, accompagnées de garde-robes et chambres secrètes. L’édifice comprenait également une grande basse-cour, et une cave voûtée. Autour de la cour, qui était petite, se dressaient une autre grande salle basse. En tout, cela faisait seize chambres, avec leurs cuisines. Une chapelle complétait l’ensemble. Autour de la forteresse étaient construites les maisons et un marché assez conséquent s’y tenait au XIVème siècle.
La France vaincue et ruinée connait une suite de défaites permanentes depuis 1356 ; Le roi Charles V, le sage, essaye de récupérer une partie des terres perdues, mais les forces sont inégales.
Belleperche est alors le théâtre d’un épisode important de la guerre de Cent Ans. Louis II, duc de Bourbon, fit le siège de la forteresse pour essayer de délivrer sa mère, Isabelle de Valois, retenue prisonnière par des « routiers » (mercenaires et pillards) gascons.
Histoire du siège et contre siège de Belleperche :
Un groupe d’anglo-gascons entreprend un coup de main audacieux en s’emparant par ruse du château de Belleperche. Depuis l’Aquitaine, après avoir traversé le Bourbonnais, un jour de marché en août 1369, la trentaine d’hommes, dissimulant leur armure sous des “cottes de vilain”, souhaitent passer incognito, sous le prétexte d’apporter des provisions. La duchesse douairière de Bourbon Isabelle de Valois la mère du duc Louis II et belle-mère du roi, réside alors dans la forteresse. Les faux forains, une fois dans la place, tuent les gardes et occupent le château. La duchesse est faite prisonnière. Cet otage de très haut rang représente une prise de guerre précieuse pour les mercenaires alliés des Anglais.
La réaction de Louis de Bourbon est immédiate, iI va aussitôt engager ses vassaux et ses soldats devant la place où sa mère est enfermée. La bataille tourne court. Bien que soumise à un pilonnage sévère, la place demeure imprenable. Le duc de Bourbon doit se résoudre à engager un siège de cinq mois, pendant l’hiver 1369-1370. 800 hommes y participent. Afin d’éviter d’être exposés aux tirs ennemis partant des murailles de Belleperche, les Français choisissent d’éloigner leur retranchement, tout en restant à une distance suffisante pour surveiller une éventuelle sortie des routiers.
Mais en février 1370, une armée anglaise de 3000 à 4000 hommes vient contre-assiéger le duc dans son camp retranché. Il résiste vaillamment, haut en couleur et en parole. L’armée anglaise se heurte à une résistance inattendue et doit lever le siège. Sa retraite sera un désastre. L’évènement soulève un grand enthousiasme dans tout le royaume. Louis II réussit finalement à prendre Belleperche, mais ne peut empêcher les routiers de s’échapper en emmenant la duchesse en otage ; elle ne fut libérée que deux ans plus tard.
Malgré tout, les paroles du duc au cœur du combat sont racontées partout. Les chroniques du temps se font l’écho avec panache de ce premier succès français. Cet épisode contribua grandement à la gloire du « Bon Duc Louis II »