Chevalier Jacques (Ecrivain-Philosophe)

Le chêne J. Chevalier avant la tempête de l'hivers 2008-2009

Liens bourbonnais : Le chêne jacques Chevalier

Naissance : 13 mars 1883 (Cérilly)
Décès :
19 avril 1962 (Cérilly)
Il est le fils du général Georges Chevalier (1854-1938) directeur du génie pendant la guerre.
Il est le père de l’universitaire François Chevalier (1914-2012).
OEuvres principales : Histoire de la pensée, La Forêt de Tronçais

Site internet sur Jacques Chevalier : jacqueschevalierphil.wixsite.com

Jacques Chevalier, est un philosophe français. Il a été secrétaire d’État à l’instruction publique, puis à la famille en 1940-1941, dans les gouvernements Flandin et Darlan.

Biographie
Jeunesse, études et carrière universitaire
Son père, le général Chevalier, est directeur du génie au ministère de la guerre, de 1910 à 1917. Il se lie alors au futur maréchal Pétain. Après des études en province d’abord, puis aux Lycée Hoche et Lycée Henri-IV, il est reçu à l’École normale supérieure en 1900 dans la promotion de P.-M. Masson, de P. Hazard et de M. Legendre. En 1903, il est reçu second à l’agrégation de philosophie. Il passa deux années à Oxford après ses études auprès du professeur de cristallographie H. A. Miers, où il se lia avec Lord Halifax futur secrétaire d’État au Foreign Office. De 1905 à 1908, il est pensionnaire de la Fondation Thiers. Cette institution, qui dépend de l’Institut de France, est destinée, selon le voeu d’Adolphe Thiers, aux jeunes chercheurs brillants pour mener leurs travaux à bien. F. von Hügel visita Chevalier à la Fondation et l’introduisit au directeur E. Boutroux, puis ils échangèrent une longue correspondance soit 23 lettres en 1907, plus qu’aucun autre moderniste français excepté A. Loisy qui dira de lui dans ses mémoires « Des catholiques tels que J. Chevalier avaient mieux compris que Sabatier et même que von Hügel la position que j’avais prise dans mes derniers livres ». J. Chevalier commence alors une thèse sur les réveils religieux au Pays de Galles, d’après des documents inconnus avec lesquels il eut contact lors de son séjour à Oxford. Pour l’année scolaire 1908-1909, il prend une année sabbatique pour achever le travail de thèse. Il en retire une connaissance approfondie et plus intérieure de la forêt de Tronçais. Il rencontre le père George Tyrrell, jésuite irlandais, qui sera excommunié pour des soupçons de modernisme. Il fut ensuite nommé professeur de philosophie au lycée de Châteauroux en septembre 1909, Il y restera trois ans. Il enseigne la philosophie à Lyon, au lycée Ampère et au fameux Lycée du Parc. La thèse galloise sur les réveils religieux en Pays de Galles, terminée en 1913, est refusée par Ferdinand Lot, historien du Moyen Âge, archiviste paléographe à la Sorbonne, très renommé et influent. Cette thèse sera publiée dans les Annales de l’université de Lyon (1923). En 1914, il fut reçu docteur es lettres ; sa thèse principale portait sur La notion du nécessaire chez Aristote et chez ses prédécesseurs, particulièrement chez Platon ; sa thèse complémentaire était intitulée : Étude critique du dialogue pseudo-platonicien l'”Axiochos”, sur la mort et l’immortalité de l’âme. Il soutient ses thèses à Lyon. Le 25 mars 1915, il reçoit un ordre d’appel dans le service auxiliaire ; il sera interprète auprès de l’armée anglaise. En 1919, il fut nommé professeur de philosophie à la Faculté des Lettres de l’Université de Grenoble. Le 24 juin 1931, il est élu doyen de la faculté des lettres de Grenoble à 49 ans, où il fit fonction de recteur durant l’année 1936-193
Henri Bordeaux, romancier catholique, membre de l’Académie française, écrit que Jacques Chevalier « a réussi à faire de sa petite chaire de faculté locale une chaire mondiale ». Par l’intermédiaire d’Antoine Sévat natif d’Isle-et-Bardais (Allier), lazariste qui deviendra missionnaire de Madagascar, il rencontre le Père Pouget en 1901, ce sera le début d’une longue amitié. Il y amènera de nombreux intellectuels chrétiens de sa génération ou d’une autre génération (Jean Guitton, Emmanuel Mounier, Gabriel Marcel…), mais aussi Ernesto Buonaiuti, professeur d’histoire au séminaire romain destitué en 1906 pour modernisme correspondait secrètement avec Pouget par l’intermédiaire de Chevalier. Il visita, parfois quotidiennement, la célèbre cellule 104 du Père Pouget (Guillaume Pouget), à la maison-mère des lazaristes, 95 rue de Sèvres, à Paris. Il est beaucoup question aussi du Père Pouget dans le livre de Jacques Chevalier, Cadences – mouvement d’idées, disciplines d’action, aspects de la vie morale : l’ordre, l’amour, l’apparence. Gonzague Truc décrit l’influence de ce religieux sur Jacques Chevalier à qui celui-ci doit l’approfondissement d’une foi « où l’on voit l’intelligence féconder les dogmes, » Il fut le disciple l’ami de Henri Bergson et l’un de ses exécuteurs testamentaires. Lors de la condamnation du modernisme, la plupart des catholiques se détournent du bergsonisme, « à l’exception de certains d’entre eux proches de Maurice Blondel » note Hervé Serry. Parmi ceux-ci, Jacques Chevalier, qui restera fidèle à Bergson jusqu’au-delà de la mort. Par ailleurs, il fut un proche de Maurice Blondel comme l’atteste sa correspondance. Le rayonnement de J. Chevalier lui vaut des disciples de qualité : Guitton, Mounier, Husson, Garrone, etc. Les derniers seront les plus fidèles. En 1921, il rencontre J. Guitton, âgé de vingt ans, qu’il incite à faire de la philosophie. C’est Guitton qui est introduit par Chevalier auprès du père Pouget. Il anime l’Union nationale des membres de l’enseignement public. L’association avait été active pour défendre les catholiques qui s’estimaient brimés dans leur carrière à l’Éducation nationale à cause de leur appartenance religieuse. En 1931, Marcel Mauss a été nommé au Collège de France contre Chevalier, à une voix de majorité. Six mois plus tôt, Mauss et Chevalier avaient eu le même nombre de voix. Par ailleurs, il est l’auteur d’une monumentale Histoire de la pensée : « La meilleure histoire de la philosophie de langue française » (Étienne Gilson). Jacques Chevalier présentait la philosophie comme l’alliance d’une sagesse et d’un « effort pour parvenir à la représentation vraie des choses ».
Le groupe de travail en commun (1920-1940)
La fondation du Groupe est décidée par circulaire du 5 décembre 1921, établi entre Grenoble et à Lyon autour du philosophe Jacques Chevalier ; mais son titre délibérément neutre – Groupe de travail en commun – n’apparaît qu’en novembre 1922 dans une deuxième circulaire. Sur ces fondements succincts se développe une activité soutenue dont l’essentiel consiste en l’envoi aux membres du Groupe de documents polycopiés qui se veulent de simples instruments de réflexion non destinés à publication. Ils y échangent notes et entretiens. Le Groupe, puis Groupement, de travail en commun est mort des inconvénients qui constituaient l’envers de ses avantages. Réseau souple fédérant autour de Chevalier de jeunes intellectuels catholiques des années 1920, hors de tout dogmatisme et dans une perspective spiritualiste, il ne résiste pas aux tempêtes socio-politiques des années 1930. Malgré cela le Groupe a permis à de jeunes universitaires catholiques de concilier leur engagement professionnel et leur engagement spirituel.
Dans le gouvernement de Vichy
Secrétaire général à l’Instruction publique du 11 septembre au 13 décembre 1940, il dénonce auprès de Pétain la naïveté de son Secrétaire d’État à l’Instruction publique et à la jeunesse, Georges Ripert et contribue à son renvoi. Il obtient alors le poste de secrétaire d’État à l’instruction publique et à la jeunesse qu’il conserve du 14 décembre 1940 au 23 février 1941. Contre sa propre administration, restée fidèle au principe de laïcité, il mène une action visant à réintroduire Dieu à l’école, par un décret du 23 novembre 1940 dans les horaires scolaires de l’enseignement secondaire, à raison d’une heure et demi par semaine. Cet enseignement est une option. Le Doyen de la faculté des lettres de Grenoble ne croyait pas faire une révolution lorsqu’il fit la loi du 6 janvier 1941 de l’instruction religieuse un enseignement à option. L’article 4 du concordat négocié entre la République française et le Saint-Siège au premier semestre de 1940 prévoyait cette mesure. La confiance de Pétain en Chevalier ne tient pas à la religion. Elle vient des activités secrètes de Chevalier, le Maréchal se soucie de ne pas aller jusqu’à la rupture avec la Grande-Bretagne, Chevalier trouva un intermédiaire auprès de Halifax et de Churchill, Pierre Dupuy chargé d’affaires du Canada lequel transmit à Chevalier le 4 décembre 1940 ce message oral de Lord Halifax “Dites bien à nos amis que nous sommes dans une situation
extrêmement délicate. Nous ne pouvons pas nous sauter au cou. Il faut maintenir entre eux et nous un état de tension artificielle […] mais derrière une façade de mésentente, il faut nous entendre.”. La contestation violente vient de la presse collaborationniste de Paris (L’OEuvre de Marcel Déat, Les Nouveaux Temps de Jean Luchaire) pour son attitude au moment de la mort d’Henri Bergson, pour avoir présenté des condoléances officielles à la veuve du philosophe à la radio de Vichy, et pour sa politique cléricale. Son successeur, Jérôme Carcopino, a rapidement fait disparaître ces initiatives et les références à Dieu ont été remplacées par des références à d’autres notions universelles. Il devient alors secrétaire d’État à la Famille et à la santé, poste qu’il occupe du 23 février 1941 au 12 août 1941, qui est marqué par quelques réformes concernant la mise en place d’allocations de retraite aux vieux travailleurs et une loi facilitant l’adoption. Une extrême fatigue, la déception devant les difficultés de l’action, une tension nerveuse insupportable chez cet intellectuel activiste contraigne Chevalier à se retirer en août 1941. Profondément hostile aux tendances hégémoniques de l’Allemagne, il eut le courage, pendant son passage au pouvoir, de ne jamais transiger sur ce point de sa doctrine. Il reprend alors sa charge de doyen et devient notamment Directeur du Service du Travail Obligatoire à Grenoble.
À la Libération
Arrêté par le maquis le 25 juin 1944 dans sa maison de Cérilly, il est tenu prisonnier dans la forêt de Tronçais, puis transféré à Fresnes. Il est entendu après quelques mois de liberté provisoire devant la Haute-Cour de justice le 7 août 1945 ; Marcel Héraud, son compatriote de Cérilly, fut son avocat. Le 12 mars 1946, il est condamné à vingt ans de travaux forcés, à la dégradation nationale et à la confiscation de la moitié de ses biens, mais n’ayant pas eu de sentiment pro-germanique, il ne fut pas soupçonné de collaboration. Sa peine sera commuée en quatre ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’État » en raison de ses menées contraires aux principes laïcs de la constitution française. Il bénéficie d’une mesure de libération conditionnelle le 6 mars 1947.
Vie familiale
Jacques Chevalier est le père de l’universitaire François Chevalier (1914-2012).
Hommages
Chevalier de la Légion d’honneur. Académie delphinale : membre en 1920, Président de 1924 à 1929. Académie des sciences morales et politiques : correspondant 1932-1962 (section philosophie). Military Medal Un chêne a été classé en son honneur dans la Forêt de Tronçais OEuvres (liste non exhaustive)
La Forêt de Tronçais, notice descriptive et historique, par J. Chevalier et G. Raffignon, 1913, réédité en 1941.
Étude critique de dialogue pseudo-platonicien : l’Axiochos sur la mort et sur l’immortalité de l’âme, 1914.
La Notion du nécessaire chez Aristote et ses prédécesseurs, particulièrement chez Platon, 1915
Essai sur la formation de la nationalité et les réveils religieux au Pays de Galles, 1923.
Bergson et les relations de l’âme et du corps, conférence prononcée à Lyon le 26 janvier 1929.
Bergson, collection « Les Maîtres de la pensée française »,1926. Réédité en 1929, en 1940 et en 1948.
Descartes, collection « Les Maîtres de la pensée française , 1921, réimpr. 1937.
Pascal, collection « Les Maîtres de la pensée française , 1922, réimpr. 1944.
Pascal – Pensées sur la vérité de la religion chrétienne, collection « Les Moralistes Chrétiens », Paris, 1927.
L’habitude: essai de métaphysique scientifique, 1929.
La Forêt. Tronçais en Bourbonnais, 1930. Bois en couleurs de Paul Devaux.
La légende de la forêt Tronçais en Bourbonnais. Illustations d’Alma Jouin, éditions Crépin-Leblond, 1950.
Trois conférences d’Oxford. Saint Thomas – Pascal – Newman, 1928, 2e édition en 1933.
Sainte Thérèse et la vie mystique. Juan Domínguez Berrueta, Jacques Chevalier, 1934.
La vie morale et l’au-delà, 1938.
Cadences-mouvement d’idées-disciplines d’action-aspects de la vie morale : l’ordre-l’amour-l’apparence, 1939.
Cadences – voies d’accès au réel – principes de l’humanisme – images de France, 1951.
La Vie de l’esprit, 1940.
France – Pétain m’a dit – Les préceptes du Maréchal – Appel aux jeunes, 1941.
L’Idée et le Réel, deuxième édition en 1941
Leçons de philosophie – T. I : Psychologie et logique. T. II : Morale et métaphysique, 1946
Histoire de la Pensée en quatre tomes : 1/ La pensée antique, 2/ La pensée chrétienne, 3/ La pensée moderne de Descartes à Kant, 4/ La pensée moderne de Hegel à Bergson, publié respectivement en 1955, 1956, 1961 et 1966.
Les P U F les ont republiées en1992.
Fauteuil VII. Henri Bergson, en collaboration avec Jacques Des Gachons, 1928.
Bergson et le père Pouget, 1954.
OEuvres complètes. Bibliothèque de la Pléiade.
Entretiens avec Bergson, 1959.

Charles III (9° Duc du Bourbonnais)

Naissance : 17 février 1490 (Montpensier)
Décès : 6 mai 1527 (Rome) (37 ans)
Duc : 1521 – 1527
Père : Gilbert de Montpensier
Mère : Claire de Gonzague
Femme : Suzanne de Bourbon
Enfants : François comte de Clermont (1517-1518)
Deux jumeaux, nés et morts en 1518

Sa Vie

Convoitises royales Le Connétable est né le 17 février 1490. Fils du comte Gilbert de Montpensier, il se marie en 1505, à 15 ans, avec sa cousine Suzanne de Bourbon, fille du duc Pierre II de Bourbon et d’Anne de Beaujeu. Celle-ci, fille aînée de Louis XI, avait profité de sa régence (1483-1494), sous la minorité de Charles VIII pour transmettre à sa fille Suzanne de vastes et riches apanages au coeur de la France, incluant l’Auvergne, le Bourbonnais, le Beaujolais, la Marche… Ils font de Suzanne et son mari les derniers grands féodaux du royaume. Dans les rangs de l’armée française, Charles de Bourbon se signale par une ardeur peu commune lors des batailles d’Agnadel et de Marignan (1515). Ses exploits lui valent l’année suivante, à 26 ans, l’épée de Connétable (chef des armées royales) et la vice-royauté du Milanais. Mais François 1er ne tarde pas à jalouser la puissance de son cousin, qui mène un train royal à Moulins, sa capitale. Le Connétable s’attire aussi l’inimitié de la mère du roi, Louise de Savoie, dont on dit qu’il aurait repoussé les avances ! Il est privé de son commandement du Milanais au profit d’Odet de Foix, vicomte de Lautrec, homme brutal et incapable dont le seul mérite est d’être le frère de la maîtresse royale du moment, Françoise de Châteaubriant ! Le Connétable Charles III de Bourbon perd en avril 1521 sa femme Suzanne de Bourbon. Se pose alors la question de son immense héritage, sur lequel lorgne Louise de Savoie, la mère du roi. François 1er, fait prononcer le séquestre de ses biens. Il s’ensuit une dispute autour de son héritage. Comme il s’agit d’apanages, ils doivent en théorie revenir à la couronne, en l’absence de descendance mâle. Il n’empêche que la bonne Suzanne les a légués à son cher mari.
De dépit, Charles de Bourbon, Connétable de France (chef des armées), rencontre en secret les émissaires du roi anglais Henri VIII et de l’empereur Charles Quint, le 11 juillet 1523, en vue de négocier un partage de la France.

La défection du Connétable de Bourbon

Louise de Savoie demande aux magistrats du Parlement de Paris de se prononcer sur l’affaire mais ne leur laisse guère de liberté de jugement. Le connétable craignant à juste titre d’être dépouillé, prend langue avec le roi d’Angleterre Henri VIII et Charles Quint. Depuis son élection comme empereur d’Allemagne, ce dernier est devenu le rival du roi de France et les deux monarques n’en finissent pas de s’affronter autour de l’Italie. Le Connétable rencontre en secret les émissaires des deux souverains le 11 juillet 1523 en vue de négocier un partage de la France ! François 1er, qui se doute de quelque chose, rend visite à son cousin dans sa ville de Moulins. Il multiplie les promesses à son égard. Mais à peine a-t-il le dos tourné, réaliste, le Connétable saute sur un cheval et, non sans mal, rejoint, sous un déguisement, les lansquenets allemands qu’il a recrutés et qui l’attendent dans le Dauphiné.

Les exploits du Connétable

À la tête d’une armée de mercenaires, et avec le titre de lieutenant général de l’empire, Charles de Bourbon se met aux ordres de Charles Quint. Il chasse ainsi les troupes de François 1er d’Italie en 1524 et met à sac la Provence. Mais il échoue à prendre Marseille et doit se retirer de la Provence. Or voilà que François 1er repasse les Alpes à l’automne 1524 en vue de reprendre le Milanais. Il entre à Milan puis attaque une place forte voisine, Pavie. Le Connétable de Bourbon va décider du sort de la bataille en se portant au secours des assiégés à la tête de 30.000 hommes. François 1er est capturé et plusieurs de ses meilleurs capitaines sont tués. Fort de sa contribution à la victoire de Charles Quint, le Connétable de Bourbon va poursuivre la guerre en Italie à la tête de ses redoutables lansquenets, fantassins allemands, pour la plupart luthériens et ennemis de la papauté. Le pape ayant noué une alliance nouvelle avec François 1er, il descend jusqu’à Rome où la mort va le cueillir. Le 6 mai 1527, le Connétable Charles de Bourbon est tué au combat alors qu’il s’apprête à occuper Rome avec ses lansquenets allemands. Ces derniers vont venger leur chef en mettant la Ville éternelle à sac. Il ne verra pas la fin de cette guerre, conclue par la «paix des Dames» (3 août 1529).