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Souvigny - La Vivayre (www.automobile-club-vichy.fr)
Souvigny - La Vivayre (www.allier-hotels-restaurants.com)
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Situation

Histoire

Les premiers seigneurs de La Vivère furent sans doute des cadets de la famille de Bigut; le premier d’entre eux qui nous soit connu, en décembre 1593, était Charles de Bigue, inhumé en 1598 en la “grand esglise des Moines”. Le 25 décembre 1601, Hilaire de Bigue, dame de La Vivière, épousa Claude des Escures, sieur de Pontcharault. La famille comptait un second fils, illégitime, le “bâtard de La Vivère”, dom Gilbert de Bigue, qui devint prieur de Chantenay, et qui fut enterré quant à lui en l’église Notre-Dame (qu’on surnomme Saint Marc). La propriété resta entre les mains de la famille des Escures, qui compta un chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, Louis des Escures de la Vivère, décédé le 11 avril 1691 à l’âge de 45 ans, et mentionné dès 1676 comme chevalier de Malte dans les registres paroissiaux de Noyant. Esmé des Escures, seigneur de la Vivère, qui lui succéda, mort en 1694, était également signalé comme seigneur de Franchesse dans un acte du 2 août 1676. Le dernier membre connu de la famille décéda à l’âge de 84 ans, en 1719, il s’agissait Jean des Escures de la Vivère. Le 17 septembre 1735, apparaît dans les registres Claude Éléonore de Reclesne de Lyonne, chevalier, seigneur de La Vivère, capitaine de cavalerie au Royal-Roussillon.
Le château de la Viveyre, demeure seigneuriale isolée et de structure médiévale datant du XVe siècle, était compose à l’origine d’une enceinte cernée de douves en eau et protégée sur les flancs par quatre tours circulaires, dont seules deux demeurent visibles, munies de bouches à feu typiques de la période des guerres de religion. La cour du château était précédée d’une tour-porche carrée, remaniée ultérieurement en pigeonnier et accessible depuis le pont-levis, aujourd’hui remplacé par un pont de pierre. Une aile ouest et une aile nord en retour abritent les logis à l’intérieur desquels des éléments d’époque médiévale, dont plusieurs cheminées monumentales (aile ouest) sont conservés, comme le sont également des décors provenant des aménagements opérés aux XVIIe (salon à lambris de hauteur du logis nord) et XVIIIe siècles, notamment de nombreuses pièces à cheminées finement sculptées de décors originaux à la fois dans l’une et l’autre des deux ailes.

(Source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

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