Buste d'Emile Guillaumin au musée d'Ygrande
Emile Guillaumin (www.babelio.com)
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Emile Guillaumin (emileguillaumin.wordpress.com)
Musée Emile Guillaumin à Ygrande
Musée Emile Guillaumin à Ygrande

Liens bourbonnais :

Ygrande – Le musée Emile Guillaumin

Naissance : 10 novembre 1873 à Ygrande
Décès : 27 septembre 1951 à Ygrande (77 ans)
Distinctions : 1902 : Prix Montyon (Académie française) pour les Tableaux champêtres
1925 : E.G. est nommé chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur sur proposition du ministre de l’agriculture.

Sa Vie :

Écrivain régionaliste bourbonnais. Émile Guillaumin est un paysan et écrivain.

En 1886, il obtient le certificat d’études primaires et le premier rang de tous les candidats du canton de Bourbon-l’Archambault.

Bien qu’il n’ait fait que cinq ans d’études dans l’école primaire de son village, Guillaumin débuta très jeune en littérature et continua à écrire et à publier pendant toute sa vie se disant “un paysan homme de lettres”. Il publie des articles au “Courrier de l’Allier” et à “La Quinzaine bourbonnaise” de 1897 à 1901.

Fermier de trois hectares dans le département de l’Allier, il a fait partie du petit groupe de paysans qui a créé le premier syndicat paysan pour défendre les métayers contre les grands propriétaires.

Mobilisé comme “territorial” durant les quatre années de la guerre sur le front d’Alsace, il adresse chaque jour plusieurs lettres tant à sa femme qu’à ses amis, dans lesquelles il décrit la rude vie des soldats, leurs espoirs ou

Il a été un grand écrivain, avec de nombreux romans dont le plus célèbre est “La vie d’un simple” (1904) qui a obtenu quelques voix au jury Goncourt. En 1902, il est lauréat du Prix Montyon (Académie française) pour les “Tableaux champêtres” (1901).

L’aspect de son œuvre qui intéresse le plus, c’est celui de son engagement personnel, qu’il s’agisse de ses romans, de ses nouvelles, de ses contes, de ses articles ou de sa correspondance. Guillaumin est toujours présent à chaque page de son œuvre.

Un musée installé dans sa maison familiale à Ygrande lui est consacré. Un prix Émile Guillaumin est organisé chaque année par le Conseil départemental de l’Allier.

Son Oeuvre :

1890 – hiver. Premiers poèmes en patois bourbonnais.
• 1894 – 30 janvier. Premier poème publié (sous le pseudonyme de Max Audier) dans La Quinzaine bourbonnaise.
• 1897-1901 – Publie des articles au Courrier de l’Allier et à La Quinzaine bourbonnaise.
• 1899 – novembre : Dialogues bourbonnais (en patois).
• 1901 – Tableaux champêtres. Début de l’élaboration de Près du sol, qu’il abandonne après la lecture de Jacquou le Croquant d’Eugène Le Roy pour composer La Vie d’un simple.
• 1902 – Prix Montyon (Académie française) pour les Tableaux champêtres. Achève la rédaction de La Vie d’un simple. Publie Ma Cueillette, recueil de vers.
• 1904 – Publication de La Vie d’un simple par Stock. Échoue au prix Goncourt.
• 1905 – Publication de Près du sol en feuilletons dans La Revue de Paris. Le roman paraîtra chez Calmann-Lévy.
• 1906 – mai. Albert Manceau, adjudant (éd. Fasquelle).
• 1907 – août à octobre. Rose et sa parisienne (Revue de Paris, puis Calmann-Lévy).
• 1909 Avril-mai : La Peine aux chaumières (Cahiers nivernais).
• 1910 – Baptiste et sa femme (La Revue hebdomadaire, puis Fasquelle en 1911).
• 1911 – septembre. Arrêt de la parution du Travailleur rural. Le Syndicat de Baugignoux (La grande revue, puis Fasquelle en 1912).
• 1912 – rédaction de Les Mailles du réseau.
• 1925 – Notes paysannes et villageoises (Bibliothèque d’éducation). 1931 – À tous vents sur la glèbe (Valois). Collaboration à L’histoire de la Troisième République dont il fera Panorama de l’évolution paysanne en 1935 (Cahiers du Centre).
• 1932 – Comment j’ai vaincu la misère (autobiographie d’Henri Norre, revue et présentée par E.G.) (Les cahiers bleus, Valois).
• 1937 – mars. François Péron, enfant du peuple (Crépin-Leblond).
• 1942 – Charles-Louis Philippe, mon ami (Grasset).
• 1948 – décembre. Sur l’appui du manche (Crépin-Leblond).

Hommages :
Musée à Ygrande.
Buste à Ygrande par Robert Mermet (1896-1988).
Deux collèges de l’Allier portent le nom d’Émile Guillaumin : l’un se situe à Moulins, l’autre à Cosne-d’Allier.
Un Institut médico-éducatif à Coulandon.
Un prix littéraire qui porte son nom a été institué par le conseil général de l’Allier.