Epoque : Paléolithique supérieur – Chatelperronien – Protection : MH en 1949
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Chatelperron - La Grottes des fées (wikipédia-CC BY-SA 4.0)
Chatelperron - La Grottes des fées (La Montagne - © Séverine TREMODEUX)
Chatelperron - La Grottes des fées (wikipédia-JYB Devot)
Chatelperron - La Grottes des fées (www.chatelperron.interco-abl.net)
Chatelperron - La Grottes des fées (www.chatelperron.interco-abl.net)

Actualités : Le site cache t-il des secrets ?

Chatelperron - La Grottes des fées (La Montagne du 13 octobre 2019)

Situation

La grotte est située à environ un kilomètre au nord du bourg, sur la rive gauche du Graveron, à 5 ou 6 mètres au-dessus du niveau du ruisseau.

Histoire

Toponymie.
La grotte des Fées de Châtelperron est aussi appelée « Boîte aux Fées » ou « Caves aux fées ». La grotte, ou plutôt les grottes, sont constituées de deux ouvertures distinctes. À l’origine, il existait trois cavités : la grotte Poirier, la grotte Bailleau et la grotte Effondrée dont la superstructure a disparu.

Occupation des grottes.
Une première fréquentation des grottes a lieu au Moustérien, puis une seconde au Châtelperronien et à l’Aurignacien. Les résultats des différentes fouilles ont nourri la controverse sur la cohabitation entre les Hommes anatomiquement modernes et les Néandertaliens. Le Castelperronien est ainsi une période de transition entre l’arrivée de l’homme de Cro-Magnon et la disparition de l’homme de Néandertal.
La période historique est attestée par la découverte de quelques objets gallo-romains.
Au XIXe siècle, un cantonnier s’installe dans la grotte dite alors « Boîte aux Fées »

Découverte et fouilles du site préhistorique.

Vers 1840, peut-être en 1848, un projet de voie ferrée dans la vallée du Graveron, reliant les mines de Bert à Dompierre-sur-Besbre, est à l’origine de la découverte du site de la grotte des Fées. Le tracé ferroviaire accusant un léger coude au niveau de l’éperon rocheux, des travaux d’amélioration du rayon de courbure conduisent à la mise au jour d’objets préhistoriques devant l’entrée des grottes.
Albert Poirier, ingénieur de la Compagnie des Mines de Bert et chargé de la construction de la voie ferrée, est également un paléontologue et fouille la grotte qui porte aujourd’hui son nom.
De 1867 à 1872, le docteur Guillaume Bailleau fouille la grotte éponyme. Il y trouve plusieurs milliers de silex taillés et des défenses de mammouth de plus de 2 mètres de longueur.
La grotte Effondrée est découverte en 1867 par le docteur Bailleau, qui reconnaîtra plus tard qu’il s’agit d’une grotte dont le toit a disparu. Dans les années 1950, Henri Delporte, spécialiste de l’Aurignacien, entreprend la fouille de la grotte Effondrée où il met en évidence deux niveaux d’occupation, Moustérien et Châtelperronien. Les dernières fouilles y sont menées de 1951 à 1954 et en 1962 par Henri Delporte qui met au jour des lames à dos en silex, dites « couteaux de Châtelperron », des burins, des grattoirs et des perçoirs.
La plus grande partie de l’outillage se trouve aujourd’hui au British Museum et au musée de Philadelphie. Quelques pièces sont exposées au musée Anne-de-Beaujeu de Moulins ainsi qu’au Musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. La salle d’exposition de Châtelperron (Préhistorama, installé dans l’ancienne gare) ne présente pour le moment que des reproductions.
La commune de Châtelperron, où se trouve le site de la grotte des Fées (35 000 – 30 000 ans av. J.-C.), a donné son nom à une culture du début du Paléolithique supérieur, le Châtelperronien ou Castelperronien. Les résultats des fouilles ont notamment alimenté la controverse sur la cohabitation entre les Hommes anatomiquement modernes et les Néandertaliens9.
L’édifice est classé au titre des monuments historiques en 1949.

Mythes et légendes.
Les parois de la grotte des Fées sont couvertes de spéléothèmes formés par les dépôts des eaux calcaires qui percolent à travers la voûte. Les formes de ces concrétions ont de tous temps inspiré l’imagination des visiteurs qui leur ont donné des noms particuliers : le géant, la nymphe, le chameau.
Plusieurs légendes se seraient également développées au fil des temps. Ces histoires semblent cependant confondre cette grotte des Fées avec son homonyme à Ferrières-sur-Sichon.

(source : Wikipédia )

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