Catégorie : Patrimoine

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Le château était le centre d’une seigneurie qui englobait plusieurs domaines et métairies. L’édifice est constitué de deux corps de logis enfermant une cour carrée, elle-même entourée de douves. Un pont en pierre remplace certainement un ancien pont-levis. Une seconde série de douves enfermait l’ensemble à environ cent mètres du château. La tour d’entrée, aboutissement du pont, marque une séparation entre les deux parties du château. La partie nord comporte le corps de logis. Son extrémité ouest est formée par une tour rectangulaire, accessible indépendamment du reste de l’édifice par un escalier droit construit le long de la façade. La salle du rez-de-chaussée et celle du premier étage ont conservé une cheminée monumentale. Le corps d’habitation conserve, dans son sous-sol, la cuisine avec sa cheminée reposant sur deux colonnes trapues. Le corps de logis est prolongé à l’est par d’anciennes écuries. La partie est du château se compose des anciens communs (une seconde écurie, l’ancienne boulangerie). Accolée au sud-est du bâtiment est, la grosse tour carrée possède, au deuxième étage, une pièce voûtée dont les nervures centrales retombent sur des culots sculptés de petits personnages. Ce château présente un bon exemple d’architecture militaire.

(source : monumentum.fr

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Edifié au 17e siècle à l’emplacement d’une forteresse plus ancienne, remontant au 13e siècle, le château a été modifié au cours du 18e par l’agrandissement des baies. Seule l’aile des communs a conservé ses proportions d’origine. Le château se compose d’un corps de bâtiment allongé avec deux petites ailes en retour sur le côté cour. Deux tours circulaires encadrent le corps de logis principal, témoignant de l’ancienne destination défensive de l’édifice. A l’intérieur, la chambre d’Hercule conserve une cheminée en bois et des boiseries. Le grand salon est entièrement recouvert de boiseries dans un style rappelant celui du 18e siècle. A l’est, une vaste terrasse est plantée d’un jardin créé au début du 20e siècle, inspiré du goût italien. Ce bâtiment présente une forme d’habitation rurale dont il est rare de trouver des exemples aussi bien conservés.

(source : monumentum.fr)

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Ce manoir, dans le style du XIVe siècle, domine la Bouble. Le corps de bâtiment massif à trois étages, est flanqué, côté ouest, d’une haute tour centrale de forme carrée, qui enferme l’escalier et des pièces aux derniers étages. La construction n’a pas eu trop à souffrir des transformations postérieures qui se sont concentrées sur le percement d’ouvertures et l’addition de cheminées. Les premiers seigneurs de Chambord ont comme dans la plupart des cas, porté le nom du lieu. Mais il est possible que ce toponyme moderne se soit substitué a une désignation primitive, aujourd’hui non reperée. Succédant aux Chambord par alliance, la famille de Mareschal de Franchesse conserva le manoir jusqu’au XVIIIe siècle. Après avoir appartenu aux familles Guillomet puis, Mathivon, la terre de Chambord passa aux mains des Charrière, dont les descendants la possèdent encore aujourd’hui.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

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La demeure est une construction du XIVe siècle qui possédait deux tours rondes, l’une d’elles a disparu. Elles flanquaient un corps de bâtiment de plan rectangulaire à deux niveaux. Une tour porche de forme carrée servait de fortification à la porte d’entrée. Le premier étage avait été aménagé en pigeonnier. La cour intérieure était fermée par la disposition des bâtiments. L’ensemble était protégé par des fossés traversés d’un pont-levis. Le premier seigneur connu de Champagnat est, au début du XVIe siècle, Jacques de Saint-Iryer, écuyer, époux de demoiselle Antoinette Gabard. Ses descendants conservèrent le bâtiment jusqu’à la fin du XVIe siècle puis on rencontre un Simon Segauld, sieur de Champagnat. En 1655 c’est Pierre Guérin qui, marié à Diane Allemand, porte le titre de seigneur du lieu. Après avoir fait l’objet d’un don à l’hôpital de Cusset, la terre de Champagnat fut vendue à Joseph de la Chaise, seigneur d’Usseau à Creuzier le Vieux. A la fin du XIXe siècle elle appartenait à la famille Forestier de Périgny.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée )

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Située sur le bord du Sichon, la Motte contrôlait la voie de pénétration par la vallée, en direction de la montagne. Ce point stratégique explique l’installation précoce d’une fortification. Le château est une construction du XVIIe siècle. L’édifice se compose de deux pavillons massifs en guise de tours qui flanquent le corps de logis central de plan rectangulaire à deux niveaux, mais la fortification primitive est encore présente par l’appareillage défensif des fossés pleins d’eau. Au XVe siècle, la Motte semble avoir perdu sa qualité de fief noble et ses propriétaires sont soumis au droit de rachat, puisqu’en 1415, le seigneur de La Motte est un Péronnet de la Motte qui exerce la profession de notaire. Au cours du XVe siècle, la famille Bonvin de Randan s’installe sur la seigneurie de la Motte, pour y rester jusqu’au milieu du XVIe siècle. À la fin du XVIIe siècle, la Motte appartient à Claude Guérin, seigneur de Champagnat. Dès lors, la terre de La Motte suivra la destinée du fief de Champagnat, d’abord propriété de l’hôpital de Cusset, puis vendu à Joseph de la Chaise, seigneur d’Ussau.

(source : Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons Fortes et Manoirs en Bourbonnais aux éditions De Borée)

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C’est le château le plus imposant de la commune, comprenant des tours rondes à lanternon, une chapelle, et développe une cour d’honneur. Les communs datent du 17ème siècle. Le château est construit au 19ème siècle.

La Presle, au nord, sur la route de Bourbon, est un logis en briques bicolores, dans un grand parc. La cour d’honneur est limitée par deux rangées de communs du XVIIIème siècle, à l’extrémité de chacun, une tour ronde à lanternon. Ces lanternons délimitent à l’est et à l’ouest la cour d’honneur du château. Le pavillon et la chapelle néo romane à clocheton sont du XIXème siècle.

Les communs – La Presle
Ses premiers propriétaires furent des Lapelin, qui laissèrent leur nom à un domaine voisin. Au XVème siècle, Guillaume de Lapelin, maître des comptes du Bourbonnais et secrétaire d’Agnès de Bourgogne, veuve de Charles Ier de Bourbon, possédait le fief de La Presle. En 1639, Henri de Lapelin était seigneur de La Presle et son fils, Jean Nicolas, seigneur de Lapelin. Jean Roy, écuyer, maître des Eaux et Forêts de Bourbonnais, était à son tour en Août 1685 seigneur de La Plain (ou de Lapelin). Son fils Charles Secrétaire Roy lui succéda.

Une note du curé de Coulandon nous apprend la régularisation, en date du 15 Septembre 1701, du mariage “clandestin” contracté six ans auparavant par ce même Charles Secrétaire avec Marie Mauguin qui avait fait l’objet d’un contrat, passé le 16 Janvier 1695 par devant Maître Sauldoy. Le couple avait eu deux enfants qu’au cours de la cérémonie, le curé légitima ainsi : “Attendu que lesdits sieur et dame sont demeurans en ceste paroisse paroisse depuis trois ans et qu’ils ont eu Charles François et Louis Roy dudit mariage, nous les avons mis (les enfants) sous la nape avec leur père et mère”.

La Presle fut acquise ultérieurement par Pierre Louis Perron, seigneur de Montgarnaud à Neuvy, qui avait été officier du Duc de Berry. Sa fille Jeanne, épousa en 1725 le fils du baron de Veauce, Simon Cadier, écuyer et seigneur de Ponsut.

On n’a plus connaissance que de fermiers ou de régisseurs du domaine (l’un d’eux, Gilbert Tortel, était propriétaire de la seigneurie du Pontet) jusqu’au 8 Juin 1779, date du mariage de Louis François Plouvyé, seigneur de La Presle et lieutenant du roi à Souvigny, avec la veuve d’un conseiller du roi en l’élection de Moulins.

La Presle fut acquise dans le courant du XIXème siècle par des descendants de l’auteur du Mémorial de Sainte-Hélène, Las Cases.
(Sources : A.D. Allier – Registres paroissiaux Coulandon).

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Ce manoir construit au XIXe siècle a hérité du style des villas, imitant dans leurs structures les maisons à colombages de la fin du Moyen Âge. L’édifice est composée d’un corps de logis de plan rectangulaire à rez-de-chaussée et étage, couvert d’un toit à pans coupés. En façade un avant-corps constitue l’entrée principale avec auvent, l’ensemble de l’étage dispose d’une armature à pans de bois, à montants verticaux, écharpes et croix de Saint-André.

(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

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Sur une éminence naturelle se dresse un bâtiment du XVIIIe siècle au plan en U. Le rez-de-chaussée est posé sur une base assez haute et fortement talutée. Depuis le Sud, l’impression d’élévation est importante, mais l’absence de décor architectural rend l’ensemble austère. On accéde à la porte d’entrée par un escalier à volée droite unique. Cette terre est une dépendance de l’abbaye de Sept-Fons. La légende en attribue la donation à un seigneur partant en croisade pour racheter ses méfaits. Les archives de Gayette (Montoldre) font apparaître que les religieux de cet hospice devaient, au XVIIIe siècle, plusieurs cens à ceux de Sept-Fons pour les terres qui dépendaient du fief du Grand Montet.

(source : www.chateau-fort-manoir-chateau.eu)

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Le fief de Banassat dépendait de la châtellenie de Chantelle. Le château a été édifié au 13e siècle, fortement remanié au 16e. Il se compose de deux corps de bâtiments principaux reliés entre eux par un mur d’enceinte. Au nord-ouest du corps de bâtiment nord est accolé un porche. Ces deux corps de bâtiment délimitent une cour intérieure. Les deux corps de bâtiment sont reliés entre eux par les restes d’un mur d’enceinte dont le caractère défensif reste marqué par la porte fortifiée. Le porche fortifié s’ouvre dans une tour entre deux contreforts, surmonté d’une échauguette en partie ruinée. La porte s’ouvrait sous un arc en tiers point, appareillé avec un double chanfrein. Un couronnement défensif avait été édifié à l’extérieur, en partie écroulé en son centre. Sur les murs, voisinent des percements d’époque gothique, Renaissance et des temps modernes.

(source  : monumentum.fr)

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Un fief est attesté dès le XIVe siècle à Montchoisy ; il appartient à la famille de Montchorit1, qui porte l’ancien nom de ce fief.
L’histoire de Montchoisy est surtout liée à la famille du Buysson, famille originaire du Livradois, qui s’installe en ce lieu à la fin du XVe siècle, en la personne d’Antoine du Buysson (1458-1526), chambellan du duc de Bourbon, lequel épouse le 29 février 1496 Louise de Mauriac de La Balancière, dame de La Cave (sur la paroisse voisine de Bellenaves). De ce couple descend une nombreuse lignée2, qui s’est illustrée dans la magistrature à Moulins mais aussi dans les fonctions militaires et qui était richement possessionnée dans tout le sud du Bourbonnais. Leur arrière-petit-fils, Philibert du Buysson, né à Montchoisy le 20 juillet 1578 et mort le 6 mars 1670, président en la sénéchaussée de Bourbonnais et siège présidial de Moulins, maire de Moulins, transforme profondément la demeure.
Au XIXe siècle, Montchoisy passe à la famille Dutour de Salvert (marquis de Bellenave). Le château connaîtra ensuite différents propriétaires, dont Me Barge, notaire à Thiers, jusqu’aux propriétaires actuels, qui s’efforcent de restaurer la demeure.

Description

La demeure est un logis rectangulaire à un niveau, plus niveau de comble éclairé par quatre lucarnes ; elle est couverte d’une toiture de tuiles à quatre pans. Des communs en retour, de chaque côté, délimitent une cour à peu près carrée, fermée à l’avant par un mur de pierre et un portail. Dans cette cour, on peut voir un puits couvert à margelle carrée.

Cheminée du salon
C’est Philibert du Buysson qui, au début du XVIIe siècle, va transformer Montchoisy et lui donner son aspect actuel. Il aménage l’intérieur et le décore dans le goût de la fin de la Renaissance. De cette époque date la cheminée du salon.

(Source : Wikipédia)

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