Tracy (Destutt de) Antoine (Philosophe, homme politique)

Antoine Desttut de Tracy
Antoine Desttut de Tracy (Médaillon du sculpteur David d'Angers)
Antoine Desttut de Tracy (Buste du sculpteur David d'Angers)
Paray (abritel.fr)

Liens bourbonnais :

Naissance : 20 juillet 1754 à Paris
Décès : 9 mars 1836 (81 ans) à Paris
Distinctions : Académie Française, légion d’honneur

Titres : Marquis de Tracy et seigneur de Paray-le-Frésil (avant 1789) ;
Comte Destutt-Tracy et de l’Empire (lettres patentes du 26 avril 1808, Bayonne) ;
Pair de France.
Autres :

Sa Vie :Antoine Destutt de Tracy (ou de Stutt de Tracy), marquis de Tracy, est un officier, homme politique et philosophe français, brièvement général de la Révolution en 1792.

Origines familiales
Issu de la famille de Stutt, famille noble originaire d’Écosse, il est le fils de Claude-Louis-Charles Destutt, marquis de Tracy, militaire de carrière mort en 1766 des suites de blessures reçues à la bataille de Minden.
Antoine Destutt de Tracy fait lui aussi une carrière militaire et, en 1789, est colonel du régiment de Penthièvre.

La période révolutionnaire (1789-1794)
Aux élections aux États généraux, il est élu député par la noblesse du Bourbonnais réunie à Moulins.
Il est un des premiers de son ordre à se rallier au tiers état après la crise du 20 juin 1789 et un des plus enthousiastes lors de la nuit du 4 août 1789.
Lorsque l’Assemblée constituante est remplacée par la Législative en septembre 17913, il se consacre aux sciences avec son ami Pierre-Jean-Georges Cabanis. Il est cependant nommé maréchal de camp (général de brigade) par La Fayette le 6 février 1792, commandant de l’armée du Nord; mais, après le 10 août 1792 et l’émigration de son chef, il revient à la vie civile.
Pendant la Terreur, il est arrêté comme suspect le 2 novembre 1793 et reste incarcéré pendant onze mois, durant lesquels il s’initie à la philosophie sensualiste de Locke et de Condillac, mettant au point sa propre doctrine. Il recouvre la liberté après la chute de Robespierre (9 thermidor an II/27 juillet 1794).

Le Directoire

Il écrit alors des Mémoires sur la faculté de penser et Quels sont les moyens de fonder la morale chez un peuple. Il forge le terme idéologie, qu’il conçoit comme la « science des idées », refusant le mot « psychologie », qui fait trop explicitement référence à la notion d’âme.
Sur le plan pratique, il refuse le commandement de l’armée d’Orient mais est nommé membre du Conseil d’instruction publique en 1799.

Le Consulat et le Premier Empire
Après le 18 brumaire, auquel ses amis de la société d’Auteuil, dont Sieyès est alors le chef, ont puissamment contribué, il est nommé l’un des trente premiers sénateurs.
Au Sénat conservateur, il est le chef des « idéologues » méprisés par Napoléon Ier, qui en fait tout de même un comte d’Empire le 26 avril 1808. Outre Destutt de Tracy et Cabanis, la Société des idéologues compte parmi ses membres le comte de Volney et Dominique Joseph Garat.
En 1800, il publie des Observations sur le système actuel d’instruction publique.
Il est élu membre de l’Académie française en 1808.

La Restauration et la monarchie de Juillet

Louis XVIII le fait entrer à la Chambre des pairs en 18145.
Il devient membre de l’Académie des sciences morales et politiques en 1832.
Il meurt le 9 mars 1836 et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (10e division)6.
Son œuvre a eu une influence réelle sur les philosophes et économistes du XIXe siècle, notamment Thomas Brown, John Stuart Mill, Herbert Spencer, Taine et Théodule Ribot, mais aussi sur Stendhal et Karl Marx.

Descendance
Son fils Victor Destutt de Tracy a été parlementaire sous la monarchie de Juillet et ministre de la Marine.
Sa fille a épousé Georges Washington de La Fayette en 1802.

(Source : Wikipédia)

Veauce (de) (Cadier Baron)

D’azur à un massacre de cerf ramé de dix cors d’or. 

Devise

Histoire de la famille :

La maison Cadier remonte son origine dés l’année 1286, plusieurs monuments l’attestent, entre autres la tour Cadier qui faisait partie des neuf tours, du château de Bourbon l’Archambault. La légende familiale laisse entendre qu’un Bourbon aurait eu 9 fils auxquels il aurait confié 9 Forteresses pour défendre son territoire du Bourbonnais
C’est ainsi que vers l’an 1200 les CADIER se voient attribuer le fort de la Brosse CADIER l’un des fiefs qui contrôle alors et protège la ville de MOULINS sur ALLIER, mais aussi le fief de VEAUCE vers 1226 pour défendre le sud du territoire.
Ces deux fiefs (Veauce, et la Brosse Cadier) font parties des 19 places fortes qui par la suite protégerons la Baronnie des BOURBONS.

La seigneurie de Veauce a alors le droit de justice sur un territoire assez vaste Ebreuil, Vicq, Mercurol, Lalizolle, mais aussi sur l’ensemble de la forêt des Colettes.
Guillaume CADIER, seigneur de Saint Augustin, de la Brosse Cadier écuyer, chevalier, était en 1286, gentilhomme de Louis 1er, duc de Bourbon, comte de Clermont. GUILLAUME de CADIER sous le règne de Louis IX (futur Saint Louis) reçoit la seigneurie de VEAUCE d’Agnès de Bourbon (fille d’Archambault IX baron de Bourbon de 1242 à 1249), mariée à Jean de Bourgogne et mère de Béatrix femme de Robert de France l’un des fils de Saint Louis
Il lui rendit, en cette qualité, foi et hommages, le lundi après la fête Saint Georges de l’année 1307, pour sa seigneurie de la Brosse Cadier (la seigneurie de la BROSSE-CADIER est à l’époque un territoire considérable dont relevait les seigneuries d’YZEURE, de SAINT BONNET, d’AVERNES, TREVOL et GENNETINES qui protégeaient Moulins sur Allier).
– Il est dédommagé du fief de Veauce par Louis Ier par en 1317 en lui attribuant la seigneurie de BELLEPERCHE, (Louis de BOURBON échangeant ensuite ses droits sur le fief de VEAUCE contre un pressoir et des vignes à SAINT POURCAIN avec son cousin le roi PHILIPPE V (PHILIPPE le BEL).

– Philippe V, roi de France concède alors le fief de Veauce à son cousin Louis de Clermont – En 1327 Charles V érige la Baronnie de Bourbon en duché,

– C’est en 1400 que Louis II de Bourbon érige le fief de Veauce en baronnie au profit Robert Dauphin qui devient alors évêque de Chartres, La Baronnie est alors démembrée, toutefois des seigneurs environnants dénommés sieurs de Veauce nommés par Robert Dauphin, puis ses successeurs jouissent de droits sur les églises environnantes, prélèvent les dimes locales, exercent la justice haute, moyenne et basse, ainsi se constituent autour du fort et dans le fort lui-même des dépendances.
– N’oublions pas qu’a l’époque le cadastre, ou les actes de succession, n’existent pas et que seules les décisions du duc ou du roi prévalent. – En 1523 Francois Ier a rattaché directement à sa couronne le fort de Veauce – En 1600 les fortifications de Veauce ne sont plus guère qu’une ruine – En 1664 les restes du fort de Veauce et les droits attachés sont confiés à Amade de Blich par Louis IV, Amade de Blich cherche à rétablir les droits de la Baronnie en vain, en 1688 un jugement est rendu le 4 octobre 1692 ordonnant à Mme de Blich de fournir les lettres patentes sans qu’elle puisse y donner suite. – – Ainsi la forteresse ainsi que ses droits sont alors saisies par la Sénéchaussée du Bourbonnais pour être restitué à Michel de Cadier seigneur de Saint Augustin avec les 6 domaines, la tuilerie, les moulins, les bois et les droits seigneuriaux attachés en contrepartie d’une soulte de 75000 F de l’époque et ainsi fait construire le tournebride du Château (Château des noix) peut être afin d’y séjourner quand il est à Veauce (le fort et ses bâtiments semblant inhabitables) – Ainsi Michel de Cadier rend hommage et foi le 20 mars 1701 au roi Louis XIV qui lui confère les droits héréditaires sur le titre, puis de nouveau il rend foi et hommage le 9 aout 1718 à Louis XV. – Et les armoiries des Cadier deviennent l’association de celles de Cadier à celle de la baronnie de Veauce (les fleurs de lys des bourbon)

– Francois Claude de Cadier succède à son père, nommé Maire de Moulins, il rend foi et hommage es qualité de Baron de Veauce le 6 juillet 1752 puis renouvelle cet hommage à Louis XVI le 11 octobre 1776

– Francois déclaré suspect en 1793 pendant la terreur meurt prisonnier a la Mal coiffé à Moulins le 27 avril 1794 ses biens (Hôtel particuliers à Paris et Moulins, le Château de Saint Augustin, le fort de Veauce etc.) sont alors mis sous séquestres ou vendus.

– Son fils André Amable de Cadier rachète le Fort de Veauce en 1814 et meurt à Paris le 13 mars 1834. – Le Fort de Veauce est ainsi abandonné depuis fort longtemps en logement de fermiers, une grande partie de la forteresse a été déconstruite pour utiliser la pierre a la construction de logement et Bâtiments agricole à l’intérieur et à l’extérieur des fortifications.

(source : Charles de Veauce)

Beaucaire (de) Marquis (Veneur)

Marquis de Beaucaire
Marquis de Beaucaire
Agonges - La Pommeraye

Liens bourbonnais :

Agonges – La Pommeraye

Couzon – Les Bordes

Equipage du Point du Jour

Naissance : 7 septembre 1807 à Couzon
Décès : 9 septembre (71 ans) à Cérilly
Distinctions :
Autres :

Joseph de Beaucaire, dit le « marquis de Beaucaire », né le 27 septembre 1807 au château des Bordes à Couzon (Allier) et mort le 9 septembre 1879 à Cérilly (Allier), est une personnalité qui fait partie de la mémoire collective des habitants du Bourbonnais en tant que veneur et maître d’équipage en forêt de Tronçais (Equipage du point du jour) et comme musicien traditionnel et joueur de musette.

Sa Vie :

Fils de Jean-Baptiste de Beaucaire et de Catherine Françoise Louise Le Borgne, il se rattache du côté maternel aussi bien que paternel à de vieilles familles de la noblesses du Bourbonnais. La famille bourbonnaise de Beaucaire a été notamment illustrée par François de Beaucaire (1514-1591), cardinal, évêque de Metz, théologien et historien.

Joseph de Beaucaire épouse le 17 juillet 1832 à Felletin (Creuse) Constance Morin d’Arfeuille, dont il a une fille, Marie Anne, en 1835. Son épouse, qui supporte mal l’infidélité et la manière de vivre de son mari, le quitte vers 1849 et part vivre dans une de ses propriétés en Creuse, où elle meurt en 1853. En 1849, d’une liaison passagère avec une paysanne, naît Gabriel Auboiron, qu’il ne reconnaît pas mais dont la filiation est de notoriété publique. Enfin, en 1863, il épouse sa gouvernante Marie Joséphine Murolle, qui reste à ses côtés jusqu’à sa mort.

Joseph de Beaucaire possède à l’époque de son mariage une grande fortune ; il a plusieurs châteaux comme La Pommeraie à Agonges (Allier), qu’il tient de sa mère, ou Liénesse à Neuilly-en-Dun (Cher), qui appartenait déjà à la famille de Beaucaire au xvie siècle, ainsi que de nombreux domaines. Mais il mène grand train et dépense sans compter ; les terres doivent être vendues les unes après les autres. Il termine sa vie dans la pauvreté, après avoir tout dilapidé.

Il est inhumé au vieux cimetière de Cérilly.

Sa renommée :

Lieutenant de louveterie pour l’arrondissement de Montluçon, original et doué d’une force peu commune, le marquis de Beaucaire fut un veneur hors du commun. Il prit 1 500 sangliers. Vaniteux et souvent grossier, peu instruit, il ne supportait que la flatterie. L’apparence de Joseph de Beaucaire a contribué à sa légende. C’était une force de la nature, par sa stature, sa corpulence et sa vigueur ; il avait une chevelure d’un blond flamboyant. « Ses cheveux étaient d’une abondance extrême, blonds ardents, ses énormes favoris franchement rouges encadraient un visage plein, jovial et pourtant dur, chaud de couleur comme un soleil de mars à son lever… ». « Quand il parlait, sa voix faisait trembler les vitres et ses gestes pouvaient faire croire qu’il était toujours prêt à enfoncer une porte. C’était un athlète peu ordinaire,… courageux jusqu’à la témérité, capable de braver toutes les intempéries, toutes les fatigues. »

Joseph de Beaucaire était célèbre pour ses excentricités. « Il est entré dans la légende du pays de Tronçais par ses nombreuses excentricités : montant à cheval jusqu’au deuxième étage d’un hôtel, buvant du champagne dans une cuve à fromages remplie à ras bord, la liste de ses exploits fort originaux est très longue. »

(source : Wikipédia et www.memoiredesequipages.fr)

Chacaton (de) Henri (peintre orientaliste)

Henri de Chacaton
Henri de Chacaton (Un campement dans le désert)
Henri de Chacaton (Port de Constantinople)
Henri de Chacaton (Scène de rue orientaliste)
Henri de Chacaton (Enfants à la fontaine, dans un paysage méditerranéen)

Liens bourbonnais :

Chézy : Château des Louteaux

Moulins : Musée Anne de Beaujeu

Naissance : 30 juillet 1813 (Chezy)
Décès : 9 août 1886 (73 ans)
Mouvement  : Orientaliste
Autres :

Sa Vie :

Jean Nicolas Henri de Chacaton naît dans une famille de la noblesse du Bourbonnais. Il est le fils de Jean Baptiste de Chacaton et de Pauline de Fradel.

Il a été l’élève de Prosper Marilhat, de Louis Hersent et d’Ingres. Il est influencé par Alexandre-Gabriel Decamps, qui met l’orientalisme à la mode au Salon de 1831. Les nombreux voyages de Chacaton en Italie, en Espagne, en Grèce et au Proche-Orient l’ont inspiré et il se range parmi les peintres orientalistes, particulièrement en vogue au XIXe siècle. Il a ramené de ses voyages des carnets de voyage, peints à l’aquarelle.

Il expose de 1835 à 1857 au Salon des Indépendants.

Il épouse en 1860 à Cusset Marie Revengé de Bompré, sa cousine par les Fradel. Ils ont un fils, Maurice de Chacaton (1862-1937), qui achète en 1899 le château de Chermont à Creuzier-le-Neuf, qu’il fait restaurer par l’architecte René Moreau, avec des jardins dessinés par les Treyve, horticulteurs-paysagistes de Moulins

Son Oeuvre :

  • Cavalerie d’Ibrahim Pacha (Moulins, musée Anne-de-Beaujeu).
  • La Vallée de Josaphat, 1840 (Moulins, musée Anne-de-Beaujeu).
  • Bazar turc au Caire.
  • Autoportrait (Salon de 1835).
  • Le prisonnier de Chillon (Salon de 1835).
  • Vue de la porta Nuova à Palerme, le jour de sainte Rosalie7 (Salon de 1838).
  • Vue prise dans les gorges d’Amalfi (Salon de 1838).
  • Fabrique dans l’île de Procida (Salon de 1842).
  • Souvenir de la villa Borghese (Salon de 1844).
  • La rue Hourbarych au Caire (Salon de 1844).
  • Fontaine arabe (Salon de 1844).
  • Départ d’une caravane (Salon de 1846).
  • Les Platanes d’Hippocrate (Salon de 1846).
  • Ville de Syrie (Salon de 1846).
  • Intérieur de cour à Grenade (Salon de 1848).
  • Campement d’Arabes à Suez (Salon de 1848).
  • Famille turque en voyage (Salon de 1848).
  • Halte d’une caravane (Salon de 1848).
  • Mosquée à Jérusalem (Salon de 1849).
  • Bergers de la campagne de Rome revenant des champs (Salon de 1852).
  • Maison du muetzelin à Gaza (Salon de 1852).
  • Arabes à la citerne (Salon de 1855).
  • Les Latomies et le couvent des capucins à Syracuse (Salon de 1857).
  • Souvenir des bords du Tibre (Salon de 1857).
  • Cirque de taureaux de Valence (Salon de 1857).
  • Plusieurs aquarelles présentant des sites ou des monuments d’Athènes, au musée Benaki à Athènes.

Il a publié avec le graveur Charles Damour des eaux-fortes tirées de ses souvenirs de voyage :

  • Souvenirs de voyage, 6 planches.
  • Orient. Cinq paysages à l’eau-forte, Paris, 1850.
  • Espagne. Cinq paysages à l’eau-forte, Paris, 1851.

(source : Wikipédia)