Epoque : XIX° – Protection : MH (1993)
Propriétaire : Madame Courteix-Adanson
Visite : oui
Dates et horaires : Du 1er mars au 30 novembre tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 19h
Adresse : Balaine 03460 Villeneuve sur Allier
Téléphone : 04 70 43 30 07
Courriel : arboretum.balaine@wanadoo.fr
Site internet : arboretum-balaine.com

Situation

Villeneuve sur Allier est situé à 14 km au nord de Moulins

Balaine est situé 4 km au nord de Villeneuve sur Allier

Histoire

Dans la seconde moitié du XIVème siècle, Baleine fut la propriété de Pierre et Étienne Célerier, chevaliers. Mais la propriété était liée au nom des Pierrepont. Lorin Pierrepont, trésorier général du duc Louis II, à qui fut tout d’abord donné le domaine du Colombier, à Saint-Bonnet les Moulins, fit bâtir en 1375 deux châteaux identiques, rectangulaires à quatre tours rondes, l’un à La Motte sur Aurouër, l’autre à Latays, qui devint Baleine. Les Pierrepont servirent toujours fidèlement les pouvoirs en place : en 1443, Pierre était capitaine et châtelain de Souvigny, puis Gilbert fut chambellan du roi Charles VII. Les registres paroissiaux permettent de connaître René, gendarme de monsieur le prince en 1636, qui cumulait les seigneuries de Baleine, Lucenay, la Grange et divers autres lieux.

En 1664, il céda son titre à son fils, Gilbert. Il épousa Esmée de Paris qui lui donna au moins huit enfants. En 1700, Édouard de Pierrepont fut le dernier membre connu de cette famille de seigneurs de Baleine et Lucenay. En 1783, le propriétaire était Étienne de Chabre, chevalier, ancien lieutenant de vaisseau chevalier de Saint-Louis. . Après une vie mondaine bien remplie sous le consulat, le directoire et l’empire, la belle Aglaé Adanson âgée de 30 ans et fille du célèbre naturaliste Michel Adanson, se retira à Balaine dans la propriété que lui légua, en 1812, un ami de la famille.

Le Château, est toujours habité et comprend un parc où, par l’entremêlement de conifères et de feuillus, on pourrait se croire transporté dans la forêt primitive des montagnes du sud de la Chine. Aglaé se défit des terres arides et garda pour dessiner son parc, les sols les plus riches et les mieux situés, qu’elle draina, assécha, et protégea des vents. Sa passion pour la botanique et les plantes la conduisit à entreprendre toute une série d’expérimentations.

Elle essaya d’acclimater les plantes exotiques, que rapportaient par bateaux les grand botanistes de l’époque. Sa patience, ses dons d’observation et ses intuitions sur les besoins des plantes qu’elle cherchait à éduquer, furent récompensés par des succès dont le visiteur d’aujourd’hui bénéficie, deux siècles plus tard. Le parc est resté dans la même famille depuis sa création en 1804 (7ème génération actuellement).