Epoque :  XII° – XIV°- XV° Protection : MH (1991) et ISMH pour bâtiments des communs (1911)
Propriétaire : Privé
Visite : non
Adresse : D438 – La Souche 03170 – Doyet
Téléphone :
Courriel :
Site internet :

Donjon de La Souche (mapio.net)
Donjon de La Souche (mapio.net)
Doyet - Donjon de La Souche (J.P. Luce)
Donjon de La Souche (images.patrimoine-de-france.com)
Donjon de La Souche (mapio.net)

Situation

Doyet est situé à 17 km à l’est de Montluçon.

La Souche est située à 3 km à l’est de Doyet.

Histoire

Château comprenant un système fortifié complexe, englobant une enceinte extérieure flanquée de tours, ceignant une basse cour entourée de dépendances (grange, fournil, chapelle, moulin) et creusée d’une mare pavée circulaire servant de réserve d’eau au Moyen-âge, cette enceinte était garnie à l’origine d’une entrée à pont-levis. Le château donjon est doté d’une première enceinte plus réduite, flanquée de 4 tours circulaires entourant une braie et défendue par des douves à l’origine franchies par un pont levis remplacé aujourd’hui par un ouvrage maçonné. En façade, une tourelle carrée demi hors œuvre contient l’escalier en vis. Deux meurtrières tournantes sur pivot défendent le pont d’accès, ainsi qu’une porte renforcée par une grille extérieure en fer forgé pivotant sur gonds, pièce du XVème également rare. Le flanquement vertical est assuré par des mâchicoulis sur consoles à ressauts en quart-de-rond et linteaux trilobés. A l’intérieur, le château comporte deux grandes salles par niveau, garnies de tommettes et de plafonds à la française.

Plusieurs comportent de belles cheminées monumentales en pierre. Au rez-de-chaussée, la salle d’armes s’orne d’une frise peinte de scènes de chasse, décor représentatif de la vie quotidienne dans un château au XVème. Dans l’embrasure de la fenêtre de la pièce, présence d’armes dessinées en 1720, à l’occasion du mariage d’Isabelle de La Souche avec Gilbert de Courteix.

Le château de la Souche est cité en 1359

A l’origine, le château était protégé par un double système de fossés: l’un, extérieur, grossièrement circulaire; l’autre, carré, autour de l’enceinte cantonnée de quatre tours rondes reliées par une courtine. Le pont-levis primitif, remplacé par un pont dormant, était défendu par la tour, toujours pourvue de ses canonnières. Les meurtrières pivotantes de la chemise sont un des rares exemples subsistant de ce type d’art militaire médiéval. L’enceinte extérieure était également flanquée de tours de défense. Le massif donjon carré est ceint d’une couronne de mâchicoulis trilobés abritant le chemin de ronde, et coiffé d’une haute et élégante toiture de tuiles. Il est accosté d’une gracieuse tourelle également crénelée, l’éclairage est assuré par de petites fenêtres à meneaux, tandis que des archères sont prévues pour la défense. L’entrée de l’édifice est protégée par une grille à fers plats forgés du XVème siècle. Les trois niveaux sont desservis par un escalier en vis de la tourelle, elle aussi munie de meurtrières. A l’intérieur, le château comporte deux grandes salles par niveau, garnies de tommettes et de plafonds à la française. Plusieurs comportent de belles cheminées monumentales en pierre. Au rez-de-chaussée, la salle d’armes s’orne d’une frise peinte polychrome représentant des scènes de chasse au déroulement chronologique, décor représentatif de la vie quotidienne dans un château au XVème siècle.

(source :”www.auvergne-centrefrance.com”)